le une atmosphère déprimante. Cinq minutes suffirent à tremper les vêtements de la jeune femme. Ses idées étaient elles noyées depuis bien longtemps. Elle rentra avant d'être frigorifiée et g
ues minutes, se laissant bercer par le bruit de l'eau tombant sur les carreaux. Elle ferma les yeux et imagina qu'elle était revenue dans le Péloponnèse, sur les plages de Corinthe, profitant du soleil, de l'eau turquoise et buvant du vin grec. Une magnifique
dressée dans l'une des petites salles à manger de la demeure, la grande salle à manger étant en chantier pour accueillir le grand
qu'il s'agissait du deuxième jeune transformé évoqué un peu plus tôt par Zelyan. Celui qui tuerait l'une
h, il vien
servit un peu d'eau avant d'en proposer
les et ces vouvoiements constants. C'était bien l'une des rares choses qu'elle appréciait dans cette vie. La conversation fut légère, Caius ayant aussi visité l'Egypte en des temps plus anciens, ils aimaient évoquer leurs souvenirs de ces lieux mythologiques. Toth participait peu, restant un retrait, passablement impressionné par les expériences de ses voisins de table. Il essay
violentes et à l'usure du temps, il était le fruit de centaines d'années d'innovations architecturales et physiques. Zelyan l'avait fait bâtir à la demande d'Ereyne, il lui avait offert pour son anniversaire. L'aile sud était une immense bibliothèque. L'intégralité de l'Histoire y était représentée, des tablettes de marbre et d'argile aux supports numériques en passant par les roul
ait. Elle approcha du mur empli de livre, non sans un regard vers l'extérieur, observant le paysage noyé sous une pluie incessante. Elle aperçut un cortège de voitures qui montait le long de la route sinueuse menant au château. Les "cousins" arrivaient les uns à la suite des
la Belle et la Bête, à ceci près q
oeil. Elle délaissa sa tâche pour s'approcher et vit Toth sortir de l'ombre. Le jeune gardait la tête légèrement baissée mais
s il l'ignora, approchant toujours plus près. Quelques mètres les séparaient encore mais Ereyne, pour avoir longtemps côtoyer Zelyan et ses instincts de prédateur, sentit clairement
connaissait pour essayer de grappiller quelques précieuses secondes et se précipita dans le premier escalier qu'elle vit. Il n'était pas encore très rapide mais assez pour la rattraper. Elle monta encore
nde virevoltant derrière elle. Il faillit la saisir mais une main puissante l'en empêcha. Zelyan, positionné en bas pour accueillir ses invités avait entendu les cris d'Ereyne et sentit la peur. Il avait furieusement gravi les marches avec toute la vélocité dont il était capable, une aura d'une noirceur indescriptible autour de lui. Il avait laissé exploser son inhumanité, attrapé Toth d'une main et
'approche d'Ereyn
elle ne s'y habituait pas. Son rythme cardiaque était toujours beaucoup trop rapide, elle prit de quoi dormir rapidement et se coucha sur le grand lit, s'enveloppant dans les
ais ne vit rien. Tout était silencieux, immobile, les gens de son village ne s'étaient jamais aventurés si loin. Affamée, elle saisit l'un des fruits entassés non loin et mordit la chair juteuse. La fraîcheur de l'aliment associée à celle de l'air ambiant contrastait avec la douce chaleur de la cou
sa furieuse envie d'y retourner, maudissant ce pacte dont elle avait eu l'idée. Elle répéta mentalement les raisons qui l'avaient poussées à agir encore et encore, réussissant enfin à se calmer. Elle était là depuis une dizaine de jours
orta une main à sa bouche mais ne put cacher le dé
ha et s'en fut récupérer des cordes de roseaux tressés qu'il utilisa pour les pendre tête en bas à un arbre. Elle avait connu les deux hommes, un
ister à la prochaine étape. En effet, il s'approcha d'un premier corps, déchira sa tunique, plongea la lame au bas de son abdomen et descendit jusqu'à go
lein de sang, ça donne un
déposa un baiser sur ses lèvres ensanglantées, ignorant sa révulsion et son dégoût.
ommenta t-elle en t
nsporta près du feu qu'il raviva. Ereyne sut enfin pourquoi l'âtre était si large, il empala l'homme et le posa sur le feu. La jeune femme préféra retourner nettoyer tout ce sang au lieu d'entendre la chair griller. Lorsqu'elle revint, Zelyan mordait voracement dans ce qui semblait