img L'Ex-Femme Fatale  /  Chapitre 2 2 | 12.50%
Télécharger l'appli
Historique

Chapitre 2 2

Nombre de mots : 1326    |    Mis à jour : 22/08/2025

tié fondue, puis m'avait soufflé d'un ton faussement détaché qu'il m'aimait. À l'époque, cela suffisait. Nous n'étions ensemble que depuis quelques semaines, mais il incarnait le cliché p

t, sans détour, demandé s'il pouvait manger mon Snickers. Il a emporté ma virginité comme il a avalé mon chocolat : sans émotion, sans retenue. Une semaine plus tard, il me quittait, avec l

Philip Von, au cours de ma troisième année de lycée. Il m'avait proposé d'être sa petite amie, et j'avais accepté, en posant une règle : six mois sans sexe, délai que mes amies et moi avions décrété nécessaire pour tester la sincérité d'un garçon. Philip avait acquiescé, affir

prénoms interchangeables – Ryan, Ross, Rick, Reid. Et puis, au crépuscule de mes études, Woods est apparu. Woods, avec ses boucles brunes, son air modeste, son parfum toujours fruité. Sa tête, lar

ons erré de restaurant en bar, finissant dans un troquet nommé American Trash. Pieds nus, cheveux ébouriffés, je l'avais laissé masser mes pieds comme si

agée. Le parfum sucré sur sa chemise, il osait dire qu'il venait d'une cliente âgée. Trois ans de mariage s'étaient déjà écoulés quand

oi-même. Chaque pelletée me volait un morceau de moi. Voilà ce que c'est, la fin d'un mariage : d'abord n

hattan ; je n'y ai jamais prêté attention. Elle m'ensorcelle, cette ville nerveuse, exigeante, étincelante d'ambition. Son rythme est brutal, son visage séduisant, son souffle parfois fétide. L'air chaud me gifle à travers la vitre baissée,

une sortie à la dernière seconde. Ce genre de conduite que les touristes dénoncent ensuite, effarés : « Vous n'imaginez pas comment ils conduisent là-bas ! » À mes yeux, on n'a pas goûté à New York sans avoir cru, l'espace d'un instant, que sa vie s'arr

ous avez le teint de la s

Vous devriez voir mon hu

carr

la cigarette plantée

me la p

la tend. Je la porte à mon nez, hu

fait.

'a offert son appartement le temps de me reconstruire. Douze mois pour recoller mes morceaux, ou je rentrerai à Washington la tête basse. Les marches grincent sous ma valise. La clé que Jules m'a envoyée mord ma paume moite. Tout en moi tremble quand je

aresse la reliure de ses livres, frôle les ailes de bois posées sur la tab

e plus. Mais j'ai trouvé un paquet de café artisanal, son nom griffonné au feutre sur un sac bleu nuit. La machine à espresso de Jules trône sur le plan de travail, intimidante. Elle a laissé

tre. Le barista m'offre un gobelet recyclé, mon prénom griffonné au marqueur rose : Wendy. Le mot brille

mes habitudes, j'enfile mes Nikes et pars courir, retrouver le bitume comme un vieux compagnon. Et lorsque la nuit retombe, lovée dans

Télécharger l'appli
icon APP STORE
icon GOOGLE PLAY