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Des fois, il suffit d'une petite erreur, d'un petit faux pas, pour que tout bascule de la plus horrible des manieres.
Des fois, il suffit d'une petite erreur, d'un petit faux pas, pour que tout bascule de la plus horrible des manieres.
Prologue
Prologue
Je suis assise toute seule sur le sable de la plage et contemple le coucher du soleil. C'est tellement beau ce rouge orangé, si beau et si pure que cela me fait un moment oublier ma douleur.
Cette douleur atroce qui me ronge depuis des semaines.
Une douleur inhumaine.
Un vent frais souffle et me fait frissoner, je m'entoure de mes bras pour me rechauffer un peu et regarde autour de moi, la plage est presque déserte à l'exception d'un jeune couple enlacé qui se parle en se regardant amoureusement dans les yeux. Ils sont si beaux ensemble, le portrait qu'ils forment a pour effet de me ramener en arrière et fait défiler des images dans ma tête et là, la douleur se fait plus intense. Je détourne rapidement mes yeux qui s'embuent déjà. Oui, c'est comme ça qu'IL me regardait, m'enlaçait et me faisait sentir comme une reine. Les larmes se mettent à couler. Je ferme les yeux pour essayer d'arrêter ce flux amère mais rien n'y fait. Je me lève, laissant là mes sandales et mon sac à main et me mets à courir le long de la plage avec l'espoir que la brise fraîche pourrait attenuer ma torture, mais elle est toujours là, elle fait corps avec moi.
Je crois entendre une voix masculine me crier si tout va bien, c'est sûrement le jeune homme du couple amoureux de tout à l'heure, je n'ai pas le temps de m'arrêter pour repondre, je continue ma course désesperée, essayant de fuir cette douleur ancrée en moi. Je sais que c'est bête mais là, à ce moment, cela me semble être le seul remède.
Même si c'est un remède qui n'aide en rien.
Je cours, mes cheveux au vent, le visage couvert de larmes, les yeux rouges; on me prendrait facilement pour une personne mentalement instable. Lorsque je n'en peux plus de courir, je m'arrête, éssouflée, m'incline vers l'avant et de mes mains prends appui sur mes genoux.
Pendant que j'essaie de rattrapper mon souffle, une idée me traverse l'esprit. Claire et pertinente.
Oui, ça au moins c'est un remède qui peut vraiment aider. Mon regard est rivé sur l'eau de l'ocean rendue rouge orangé par le soleil couchant. Elle semble m'appeler par mon nom:
"Tsita, Tsita, viens ma petite, je te bercerai vers le repos!"
Sans quitter cette étendue fluide des yeux, je me redresse lentement et me mets à m'en approcher. Quand l'eau salée touche mes pieds nus, sa fraicheur me fait frissoner mais ne m'arrête pas dans mon élan, je continue d'avancer.
Les vagues me font vasciller, je manque plusieurs fois de tomber mais je continue mon avancée vers les abysses. Lorsque l'eau m'arrive au niveau des epaules, j'entends des gens crier au loin, je tourne la tête dans la direction d'où proviennent les cris et je vois le jeune couple de tout à l'heure courir sur la plage suivi d'un monsieur âgé.
Ils veulent me sauver.
Je hâte les pas et pousse un soupir de soulagement lorsque je suis enfin submergée. Me voici maintenant debout sous l'eau.
Le courant me pousse un peu plus vers l'avant et je perds pied, ce qui n'est d'ailleurs pas pour me deplaire. Je me laisse emporter sans me débattre. Pendant que je bois la tasse, un chant mortuaire pygmée passe en boucle dans ma tête:
« L'animal court, il passe, il meurt.
Et c'est le grand froid
C'est le grand froid de la nuit, c'est le noir.
L'oiseau vole, il passe, il meurt.
Et c'est le grand froid.
C'est le grand froid de la nuit, c'est le noir. »
C'est donc ainsi que moi, Tsita Etumba je m'en vais à à peine 24 ans?
Ma dernière pensée.
Et puis plus rien.
Chap 1 : Avorté
J'entends des voix qui me semblent vaguement familières, j'ouvre lentement les yeux mais je les referme aussitôt, éblouie par la lumière.
Je sens que je suis couchée sur quelque chose de doux, un lit sûrement et mon nez perçoit l'odeur caracterisque d'un hôpital. Non! Ils ont aussi des hopitaux dans l'au delà? J'essaie de bouger mon bras droit mais il me semble qu'il est connecté à quelque chose qui m'empêche de le bouger. Ce doit être une perfusion. Ma gorge et ma cage thoracique me brûlent et je me sens si faible. Après quelques minutes, je rouvre mes yeux faisant l'effort de ne pas les refermer, ils me brûlent eux aussi! Je gémis faiblement, ce qui attire l'attention de l'une des personnes dont j'ai entendu les voix plus tôt. Je distingue des pas qui se rapprochent et une jeune femme brune avec l'air ravi de me voir réveillée fait irruption dans mon champ de vision.
Attendez, c'est bien Fatou, ma meilleure amie! Non! cela ne veut dire qu'une chose: je ne suis pas morte!
Eh Dieu! Ces idiots qui courraient vers moi en sont certainement responsables.
Fatou: Tsita, ça va? s'enquiert -elle,mi-contente mi-inquiète. C'est moi, Fatou.
-Oui, je sais, me dis-je dans ma tête.
Quelqu'un d'autre la rejoint et là je reconnais Loïc, son fiancé.
Loïc: Je crois qu'il faut appeler l'infirmière.
Fatou: Infirmière, infirmière!
Rhooo! Cette fille, en plein dans mes oreilles!
Une infirmière rapplique, me jette un coup d'oeil et repars pour revenir avec un monsieur qui me semble être le docteur. Il vérifie mes constantes, me pose des questions auxquelles j'ai un peu du mal à repondre vu que ma bouche est sèche. Il fait tout un tas d'autres trucs et semble satisfait à la fin.
Docteur: Mademoiselle, il y a eu plus de peur que de mal. Vous avez eu de la chance que vos sauveteurs aient été rapides. Ce qu'il vous faut c'est beaucoup de repos.
Celui-ci, je ne crois pas qu'on lui a dit que je voulais me suicider car si c'était le cas il m'aurait regardé et parlé différemment. Je crois qu'il pense que j'ai juste eu un accident de baignade. De toutes les façons, moins les gens savent sur ce suicide avorté, mieux je me porte.
Moi : Quand pourrai-je sortir docteur? fais-je avec la voix brûlée d'un abuseur de liqueurs fortes
Docteur: Votre perfusion est presque finie, je vous garde encore en observation cette nuit et demain vous pourrez partir, dit-il en griffonant quelque chose dans ce qui me semble être ma fiche.
Il sort de ma chambre suivi par l'infirmière après avoir demandé à Fatou et Loïc de ne pas trop me fatiguer.
Fatou vient s'assoir près de moi et me regarde, l'air triste. Loïc qui reçoit un appel, s'excuse et sort de la pièce, me laissant seule face au regard triste et interrogateur de ma meilleure amie.
Moi: Comment suis-je arrivée ici? demandé-je, plus pour la faire parler qu'autre chose, car sa façon de me regarder sans rien dire me met déjà très mal à l'aise.
Fatou: Un jeune homme m'a appelé hier soir pour me dire qu'ils t'emmenaient d'urgence à l'hopital et que tu avais tenté de te tuer, répond-elle, accusatrice.
Je detourne le regard, honteuse. J'aurais tellement voulu qu'elle ne sache rien de tout ça. Mais malheureusement pour moi, les deux numeros d'urgence dans mon repertoire sont celui de Fatou en premier et le sien en sécond.
Le sien.
Le monsieur qui m'a sauvé l'a-t-il aussi appelé? Sait-il que je suis hospitalisé après avoir tenté de mettre fin à mes jours? Est-il même un peu inquiet pour moi?
Peut-être...peut-être pas.
Je suis tirée de mes pensées par la voix de Fatou.
Fatou: Tu te rends compte Tsita? Vraiment? Tu étais prête à m'abandonner juste comme ça?
Elle parle doucement et paraît calme mais je sais qu'intérieurement elle bout de rage. Je l'ai déçue, je sais. J'essaie de prendre sa main mais elle la retire comme si j'avais la peste.
Moi: Pardonne-moi, sur le coup je n'ai pas réfléchi.
Fatou: Olingaki omiboma pe otika nga? Ya solo? ( Tu étais vraiment prête à te suicider et m'abandonner? C'est vrai?)
Ses larmes se mettent à couler et ça me fend le coeur. Je regrette amèrement mon geste. Je réessaie de toucher sa main mais cette fois elle quitte carrément le lit et va se tenir près de la fenêtre.
Fatou: Je ne savais pas que je représentais si peu pour toi, dit-elle en éssuyant nerveusement ses larmes du revers de sa main.
Moi: Non, ne dis pas ça.
J'essaie péniblement de me redresser mais n'y arrive pas tellement je me sens faible.
Fatou: Je te laisse te réposer, je reviendrai plus tard avec de quoi manger et des vêtements propres, dit-elle, la mine serrée tout en se dirigeant vers la porte.
Moi: Fatou, attends!
Elle sort de la chambre sans plus m'accorder un regard. Je ferme les yeux et essaie de ne penser à rien mais c'est mission impossible. Trop des choses affluent dans ma tête et cette douleur que j'ai tenté de fuir refait surface, cuisante et allant crescendo.
Vous vous posez sûrement des questions sur ce qui se passe. Sur pourquoi j'ai tenté d'interrompre mes jours sur terre. Un geste vraiment extrême, n'est ce pas? Eh bien, je vais vous raconter mon histoire.
Peut-être que vous me comprendrez.
Mayí est une jeune femme descendant d'une longue lignée des femmes de petite vertu. Son arrière grand-mère, sa grand-mère ainsi que sa mère étaient toutes des femmes qui vendaient du plaisir pour vivre. Le genre des femmes vivant en retrait, visitées la nuit par des hommes qui le jour détournaient les regards à leur passage. Mayí est une enfant du sexe destinée à suivre le même chemin. Cette identité de la honte née d'une malédiction lui colle à la peau bien qu'elle veuille de toutes ses forces s'en séparer et vivre une vie de femme respectée et non celle d'un objet sexuel regardé de haut par tous. Lorsqu'elle rencontre enfin un homme qui la regarde différemment, elle croit avoir mis fin à la malédiction. Mais le futur se chargera de lui prouver le contraire de la plus cruelle des manières. Genre: Romance/Drama
Kissi est une jeune femme nourrissant en elle l'espoir, que son tout nouveau statut de veuve lui apportera enfin la liberté. Cette liberté qui lui a été arrachée, avant qu'elle n'ait vraiment eu le temps de vivre pleinement sa jeunesse, fasse ses propres découvertes et bien sûr_commette ses propres erreurs. Optimiste, elle échafaude des plans sur cette nouvelle vie <<libre» où seuls ses choix à elle prôneront, et non ceux des autres comme cela a été le cas une grande partie de sa vie. Mais à son plus grand désappointement, le destin, dur et tranchant comme douze ans plus tôt, en décide autrement.
La vie est un choix, dit-on. Ces mots, Raouda en a fait le motto par lequel elle régit sa vie. Et de cette vie, elle ne veut que le meilleur, uniquement la crème de la crème car elle estime que la magnifique jeune femme qu'elle est le mérite pleinement. Mais lorsque la croqueuse de diamants qu'elle est s'en va piocher dans la mauvaise mine, ce qu'elle en extrait la force à voir la vie sous un tout autre angle.
D'une vie paisible avec sa petite famille douillette qu'elle aime plus que tout au monde, Douniya se trouve violemment propulsée dans un monde plein de crocs. Monde dans lequel elle fait connaissance avec le côté ô combien laid de l'être humain. À la merci des éléments, pourra-t-elle s'en sortir et voir enfin le bout du tunnel ?
Que ne ferait-t-on pas pour tirer ceux qu'on aime de la misère? À son très jeune âge, Foura se trouve forcée à prendre des décisions de loin trop lourdes pour ses si jeunes épaules. Par esprit de sacrifice, elle fait un saut périlleux dans l'inconnu, sans savoir que ce qui l'y attend est bien loin de ce qu'elle imaginait.
Lorsque Corynn a enfin trouvé le courage d'annoncer sa grossesse à Elliot, elle l'a surpris en train d'aider galamment une autre femme à sortir de sa voiture. Son cœur a sombré alors que trois années d'efforts pour gagner son amour se sont avérés vains devant ses yeux et qu'elle a choisi de le quitter. Trois ans plus tard, la vie a conduit Corynn sur un nouveau chemin avec quelqu'un d'autre, tandis qu'Elliot est resté aux prises avec le regret. Saisissant l'occasion, il l'a suppliée avec insistance : « Corynn, marions-nous. » Secouant la tête avec un léger sourire, Corynn a répondu gentiment : « Désolée, je suis déjà fiancée. »
Brenna a vécu avec ses parents adoptifs pendant vingt ans, endurant leur exploitation. Lorsque leur vraie fille est apparue, ils ont renvoyé Brenna à ses vrais parents, pensant qu'ils étaient ruinés. En réalité, ses parents biologiques appartenaient à un cercle supérieur que sa famille adoptive ne pourrait jamais atteindre. Espérant que Brenna échouerait, ils se sont étonnés de son statut : experte en finance mondiale, ingénieur surdoué, coureur automobile le plus rapide... Y a-t-il une fin aux identités qu'elle garde cachées ? Après que son fiancé a mis fin à leurs fiançailles, Brenna a rencontré le frère jumeau de ce dernier. De façon inattendue, son ex-fiancé s'est présenté, avouant son amour...
« J'ai désespérément besoin d'argent pour payer les frais médicaux de ma grand-mère. Je prendrai la place d'Yvonne en tant qu'épouse de Charles dès que j'aurai l'argent. » Lorsque sa sœur Yvonne s'est enfuie du mariage, Autumn a été forcée de se passer pour Yvonne et de se marier avec Charles. Dès lors, elle ne voulait qu'une chose : le divorce. Charles est riche et puissant. Son nom est attaché à d'innombrables dames. Il change de copine comme s'il change de vêtements. Personne ne s'attend à ce qu'ils puissent tomber amoureux l'un de l'autre.
Devenu aveugle à la suite d'un accident, Cary est rejeté par toutes les mondaines, sauf Evelina, qui l'épouse sans hésiter. Trois ans plus tard, il recouvre la vue, mais met fin à leur mariage. « Nous avons raté tant d'années. Je ne vais pas la faire attendre encore. » Evelina signe les papiers du divorce sans un mot. Tout le monde se moque de sa chute, jusqu'à ce qu'ils découvrent que le docteur miracle, le magnat de la joaillerie, le génie de la bourse, le meilleur hacker et la vraie fille du Président... C'est Evelina. Lorsque Cary est revenu en rampant, un magnat impitoyable l'a mis à la porte. « Regarde bien ! C'est ma femme maintenant. »
Madisyn a découvert avec stupeur qu'elle n'était pas l'enfant biologique de ses parents. À cause des manigances de la vraie fille, elle a été mise à la porte et est devenue la risée de tous. Alors qu'on la croyait issue d'une famille de paysans, Madisyn a découvert que son vrai père était l'homme le plus riche de la ville et que ses frères étaient des personnalités renommées dans leur domaine respectif. Ils la couvraient d'amour, avant d'apprendre que Madisyn avait sa propre entreprise florissante. « Arrêtez de me harceler », lui a dit son ex. « Mon cœur n'appartient qu'à Jenna. » « Comment oses-tu penser que ma femme a des sentiments pour toi ? », a affirmé un mystérieux gros bonnet.
Imaginez épouser un homme pauvre pour découvrir qu'il n'était en fait pas pauvre. Katherine ne savait pas à quoi s'attendre après avoir été larguée par son petit ami et s'être mariée avec un autre homme le lendemain même. Son nouveau mari, Esteban, était beau, mais elle pensait que sa vie de mariée ne serait pas spéciale du tout. Cela a été une surprise pour elle lorsqu'elle a découvert qu'Esteban était en fait très collant. Étrangement, tous les problèmes qu'elle a rencontrés après le mariage ont été résolus avec facilité. Quelque chose n'allait pas. Soupçonneuse, elle lui a demandé : "Esteban, qu'est-ce qui se passe ici ?" D'un haussement d'épaules, Esteban a répondu : "Peut-être que la chance est simplement de votre côté." Katherine y a cru. Après tout, elle s'était mariée avec Esteban alors qu'il était sur le point de faire faillite. Elle était la soutien de famille. Ils ont continué à vivre une vie simple en couple. Ainsi, rien n'avait préparé Katherine au choc qu'elle a reçu un jour. Son simple mari n'était pas si simple ! Elle ne pouvait pas croire qu'elle était en réalité mariée à un zillionnaire. Alors qu'elle était encore en train de digérer le choc, Esteban l'a serrée dans ses bras et a souri. "N'est-ce pas génial ?" Katherine avait un million de questions pour lui.
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