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Les rapports d'une femme femme avec sa belle mère ne sont pas toujours des fructueuse ou divertissante et peut parfois tourner en de véritables rivalité. Ceci est un cas typique.
Les rapports d'une femme femme avec sa belle mère ne sont pas toujours des fructueuse ou divertissante et peut parfois tourner en de véritables rivalité. Ceci est un cas typique.
-Henriette je me rends au village !
-Aimé ! C'est devenu quoi ? Il y'a deux jours tu y étais et aujourd'hui tu y retournes encore ?
- Tu as un problème avec le fait que je rende visite à ma mère ?
-Je n'ai aucun problème avec ça mais tu exagères chéri ! Il y'en a que pour ta mère, c'est moi que tu as épousé ou elle ?
~Slash(gifle)~
Aimé m'avait assené une gifle, ma joue était en feu.
-Gifle moi autant que tu veux je m'en fou, c'est la pure vérité. En 12 ans même l'ombre d'un retard je n'ai pas eu mais tu refuses qu'on aille voir un médécin. Tu préfères passer plus de temps avec ta mère qu'avec moi, tu trouves ça normal de m'abandonner dans cette maison ainsi?
Les larmes ruisselaient sur mon visage...
-Tu ne me sers à rien dans cette maison ! Va chialer loin.
-Aimé je suis ta femme ! Je n'as pas le droit de me traiter ainsi !
Snif( pleures)
-Ferme moi ça ! Si tu es dans cette maison c'est grâce à ma mère, tu lui dois le respect et considération. Femme inutile !
Aimé m'avait poussé avec force et j'atterris avec les fesses sur le sol, j'avais mal. Ma vie de couple était les montagnes russes lorsque tout nous souriait la tempête n'était jamais loin.
Aimé pouvait passer des rires à la colère en une fraction de secondes, il ne se gênait pas non plus de me rouer de coups dès que l'envie lui prenait. Je suis Henriette âgée de 30 ans, Aimé et moi étions mariés depuis 12 ans sans enfant. J'étais prisonnière dans un mariage arrangé...
Je vivais paisiblement au village avec mes parents, j'étais élève et, je venais de braver avec brio la classe de première.
J'aidais ma mère durant les vacances à vendre les légumes au marché, nous étions pauvres mais nous ne manquions pas de quoi manger, mon père était le forgeron du village. C'était un homme très dur de caractère, pour lui la place de la femme n'était pas à l'école mais à la maison, il m'avait mis à l'école par contrainte c'est ma mère qui l'avait contraint à le faire pour que je puisse les sortir de cette précarité.
Madame Kenfack était une cliente régulière de ma mère, elle était différente des femmes du village, toujours très bien vêtue et bien entretenue, d'ailleurs les kenfack était la famille la plus riche de notre village. Chaque fois qu'elle venait elle me gratifiait d'un joli billet de 1000 francs, je cachais aussitôt pour que ma mère ne le voit pas....
Un jour je rentrais du marché exténuée, je poussais le petit portillon en tôles qui nous servait de barrière, puis j'entrais dans notre cour, une grosse voiture garée y était garée, je me demandais bien à qui elle appartenait. Je me précipitais à l'intérieur et vis Madame Kenfack accompagnée d'un jeune homme, mes parents les avaient donné pour siège un de nos vieux canapés, le seul qui était encore en bonne état, ils s'assirent en face de nos invités sur un autre canapé bien amoché.
Le salon était rempli de cadeaux: des marmites, des lits, des ustensiles de cuisine, une bouteille à gaz, des pagnes, des liqueurs, des vivres...la liste était exhaustive je n'avais pas pu dénombrer tout ce qui s'y trouvait.
-Mon bébé Henri vient là ma mère !
C'était ainsi que mon père m'appelait lorsqu'il voulait me flatter. Je m'approchais d'eux...
-Nous avons des invités très spéciaux qui sont venus te voir.
Je jetais un coup d'œil à nos hôtes, madame Kenfack m'afficha son plus beau sourire, le jeune homme m'avait regardé avec insistance comme s'il recherchait quelque chose.
-Comment vas-tu ma fille ? M'avait-elle demandé...
-Bien merci maman et vous ?
-Très bien ! Je te présente Aimé mon fils aîné !
-Bonjour ! Avais-je dit timidement
-Il ne m'avait pas répondu, il avait juste hoché la tête !
Je le trouvais bien condescendant avec ses grands airs.
-Ma fille ! Madame Kenfack et son fils sont venus avec tous ces cadeaux pour nous demander ta main. Dixit mon père
-Ma main papa ?
-Oui ! Tu n'entends plus bien ?
-Mais papa je suis bien trop jeune pour me marier je n'ai que 18 ans, que ferai-je de mes études ?
-Les diplômes ont déjà nourri quelqu'un dans ce village ? Je croyais que tu étais sage mais je me trompais...L'école des blancs là vous enlève tout discernement !
-Mais...
-Assez ! Nous te faisons juste part, nous ne demandons pas ton avis. Tu l'épouseras !
-Papa tu ne peux pas me faire ça ! Je veux devenir médecin et vous sortir de la pauvreté.
-Ferme là ! Voici ton bonheur ici ! Tu ne manqueras de rien aux côtés d'Aimé ! C'est un digne fils de ce village, il très intelligent par-dessus tout c'est lui qui gère les entreprises familiales en ville. Toutes les filles de ce village rêve d'épouser un homme riche et beau tel que lui, mais tout ta part c'est fréquenter. J'ai mal parlé Sabine ?
-Non mon mari c'est bien ça ! Qui a même dit qu'une femme devait trop fréquenter? Nous avons fait de notre mieux tu es arrivée en classe de première jusqu'à décrocher le probatoire c'est largement suffisant. Le reste ne nous concerne plus. Je veux aussi frapper ma main sur ma poitrine car ma fille aura épousé un homme pleins aux as, je serai respectée dans ce village.
-Voilà ! Madame Kenfack excusez ma fille ! J'avais dit à sa mère que l'école ne serait pas une bonne chose pour elle mais elle avait insisté pour que je scolarise cet enfant, et aujourd'hui elle veut nous défier ? Le mariage aura lieu.
-Mon ami Bernard calme toi ! Henriette n'est qu'une enfant ! Si elle souhaite continuer avec les études ce n'est pas un problème, quand elle se mariera elle pourra retrouver les bancs de l'école pour décrocher son baccalauréat et faire des études supérieures dans les meilleures universités si elle le souhaite.
-Woulili (cris de joie) ! Ma sœur c'est Dieu qui vous envoie ! On va me respecter dans ce village mon beau fils est riche.
-Sabine calme toi ! Assied-toi ma femme et cesse de te donner en spectacle devant nos invités !
-Bernard ce n'est rien ! Sabine est juste heureuse pour le bonheur de sa fille, qui n'aimerait pas avoir Aimé pour un époux il est beau, jeune et riche !
-Oui c'est vrai chère amie ! Henriette sera une bonne femme, sa mère lui a tout appris, jamais elle ne vous causera un tort. Elle est très travailleuse, belle et maternelle de surcroît notre fille est encore vier*ge, vous devez donner beaucoup d'argent !
-Ce n'est pas un problème ! Je connais très bien Henriette je n'ai pas porté mon choix sur elle au hasard c'est une fille polie et soumise. Nous donnerons tout ce que vous demanderez, même les doléances des oncles, tantes, cousins et autres nous les prendrons.
-Woulili ! Henriette ta vie va changer ma fille !
Je regardais la scène très écœurée, une vraie vente aux enchères dans laquelle mon père me vendait comme un bœuf sans remords pour ses propres intérêts.
Mon père avait convié ses frères à une réunion pour les préparatifs de la dote.
Mon oncle père Tchafack et mon père firent appel aux femmes de la famille, chacun devait inscrire sa doléance sur la liste de la dote, la belle famille de Henriette était pleine aux as il fallait en profiter.
-Je demande hein, oncle Tchafack vous pensez que les kenfack viennent d'une famille royale c'est quoi ça avec ces nombreux cadeaux que vous demandez ? Vous faites honte à la famille ci, même les allumettes yeuch ?
-Ferme moi ton clapet là petite insolente, maa magué(Diminutif de Marguerite) je t'ai déjà dit que ce qui perdra ta fille ci c'est sa bouche qu'elle ne prend jamais le temps de remuer trois fois avant de parler à ses aînés. Regardez moi celle qui veut nous faire la morale, tu crois que la belle famille d'Henriette c'est ta belle famille sans confiance là qui était incapable de donner la somme que nous avions fixé ? Yeuch ! Même un franc je n'ai pas mangé sur ça !
-Paa Tchafack, je te respecte beaucoup lopaire(le père), respecte moi aussi ce n'est pas parceque tu es le patriarche et ainé de cette famille que tu vas me manquer de respect si ma mère accepte ça tu sais que pour moi ne part pas loin, c'est deux minutes de folie .
-Annie calme toi ma fille tu parles à ton oncle !
-Maa Sabine arrête de lui accepter toutes ces bêtises, une famille de men*diants ! Regardez Henriette une fille qui a tout pour réussir, très intelligente mais vous voulez sacrifier l'avenir de cet enfant pour vos intérêts je ne suis pas d'accord !
-Toi qui ?
Papa Tchafack cracha trois fois par terre toutes les femmes de la concession s'exclamèrent à haute voix.
-hé hé ! Mon père ne fait pas ça !
-Je vais mau*dire cet enfant c'est de trop avec son insolence !
-Tu me mau*dis que tu es qui ? Celui qui pouvait me mau*dire est déjà décédé donc tout ce que tu feras ne sera que feux de paille. Vous voulez hypothéquer l'avenir de ma cousine et quand je parle ça te fait mal. Ta fille est là-bas, oui toi Virginie tu as déjà mis près de dix cadeaux sur cette liste, même l'ombre d'un homme pour faire ton toqué porte je n'ai jamais vu, mais si c'est pour aligner les enfants dans la concession de ton père et faire le commérage tu es forte.
-Maa magué arrête ta fille, parceque si je me lève sur elle je vais lui montrer que je suis venue au monde avant qu'elle.
Gronda Virginie qui secouait déjà ses pieds au sol prise de colère.
-Rire(haha sarcastique), toi Virginie que tu vas me monter quoi ? (Rire) tu me connais ! Je n'ai pas besoin de te faire goûter mon piment à nouveau ! mon père était Eton dois-je vous le rappeler? Je peux être folle plus que toi et vous tous ici réunis, viens ! Même avec une main je te maitrise.
-J'avais bien parlé à Marguerite de ne pas aller chez les béti est ce qu'elle m'avait compris ? Même nos parents elle les avaient bourdé koo je l'aime ! Voilà le résultat debout devant moi qui me manque le respect.
-Revenons à toi paa Tchafack, il faut que je te dise tes deux vérités.
-Habah ! L'enfant ci va tout me montrer( S'exclama maa magué, la mère d'Annie) que vérité a fait quoi ? Ça ne va pas dans ta tête là Annie ?
-Je pleure ton mari, pierre là souffre dans tes mains. Un enfant qui est toujours entrain de gesticuler comme l'asticot. Tu penses que ton avis compte ici même si la liste ci arrive jusqu'au carrefour ton problème dedans c'est lequel ? Hé maa magué, si je me fâches sur Annie... dixit père Tchafack
-Tagni(père des jumeaux ou jumelles, nom donner en pays bamilékés aux hommes) papa pardonne lui, elle ne sait pas ce qu'elle fait !
-Hé maman reste en dehors de ça ! Je sais très bien ce que je fais. Toi oncle Bernard toi et ta femme Sabine voulez hypothéquer l'avenir de votre seul enfant pourquoi ? Pourquoi vous êtes méchants comme ça ?
-Les femmes n'ont pas le droit d'hausser le ton ici ! Si tu veux étaler ta sauvagerie va dans ta belle famille. Henriette t'a dit qu'elle était contre ce mariage ? Je commence à croire que tu es jalouse de ma fille comme son prétendant vient d'une famille riche ça t'énerve. Dixit le père d'Henriette
-L'école est bien Seigneur, l'ignorance nous guide sur la route de la perdition.
-Mieux de toi tu as fréquenté tu es où avec aujourd'hui ? Tu as pu relever cette famille même un bureau tu as à Douala ?
-Oncle ! Même si je ne suis pas haut cadre de dans cette société, le Seigneur m'a béni avec mon petite job, je ne souffre pas. Mon mari et moi subvenions aux besoin de nos enfants. Tu m'as déjà vu venir pleurer auprès de vous parceque mes enfants n'ont pas mangé ? Dieu bénit chacun en son temps, je sais que demain sera meilleur donc je me contente de ce qu'il me donne aujourd'hui. Mais vous qu'est ce que cette pauvre petite vous a fait? Henriette je m'adresse a toi, réponds devant la famille. Veux-tu épouser Aimé ?
Annie était ma cousine, elle était plus âgée que moi de 10 ans exactement mais nous nous entendions bien, nous étions très complices d'ailleurs c'était la seule dans la famille avec qui j'avais des affinités, tout comme moi elle était enfant unique à ses parents. Elle était mariée à Pierre depuis six ans, tous les deux avaient deux filles et formaient une belle famille. Annie était mon modèle c'était la seule qui avait poussé loin avec les études, titulaire d'un Master en comptabilité et expertise, elle ne travaille pas dans son domaine car le pays avait ses réalités mais elle vivait dignement et gagnait bien sa vie. Plus grande je rêvais d'une magnifique famille comme celle d'Annie.
C'était une femme dure de caractère qui ne se laissait pas marcher dessus j'aurai aimé avoir son courage et son audace. Le remède de père Tchafack, elle ne manquait pas de recadrer l'un d'entre eux lorsqu'il faisait quelque chose de mal.
Annie m'avait défendu ce jour là avec la dernière énergie mais ça n'avait pas empêché qu'ils me vendent comme une marchandise.
Cette question m'avait fait couler les larmes, je regardais la liste que père Tchafack tenait en mains, mes parents et maa magué qui ne disaient rien face à tout ceci et je me demandais comment on pouvait en venir là vendre son enfant pour de l'argent.
-Henriette calme toi que personne ne t'influence ici ! Tu veux épouser ce gars ?
J'avais hoché la tête je sentais le regard menaçant de mes parents sur moi, ils allaient me renier.
-Oui Annie, je veux l'épouser.
-Regarde moi quand tu parler ! Si ça ne tient qu'à moi je t'emmène avec moi à Douala, tu pourras continuer l'école et, si ces vieux là s'opposent je leur porte plainte pour mariage précoce... ils verront mon visage.
Père Tchafack, maa magué et mes parents étaient scandalisés par les propos d'Annie. Elle en était capable, mais hélas ma peur l'emportait sur ma raison.
Je levai ma tête avec peine et regardait Annie, je devais puiser assez de forces pour la regarder dans les yeux et lui mentir.
-Annie je vais épouser Aimé, je l'aime sincèrement.
-Ce qui me fait mal dans tout ça, c'est ton avenir et ta jeunesse que tu vas gâcher dans ce mariage. Vous allez faire toute votre mascarade là sans moi, je m'en vais...
-Annie ! snif (pleures), s'il te plaît ne pars pas j'ai besoin de toi, ne me laisse pas.
-Désolée cousine, je ne peux pas assister à ça, tu n'es pas un object ou une marchandise pour qu'on te donne à un homme contre ta volonté. Je préfère prendre le bus pour rentrer chez moi que d'assister à tout ce cirque. Prends soin de toi !
Je m'étais jeté dans les bras d'Annie toute en pleures, je voyais dans son regard qu'elle était très peinée et déçue du choix de mes parents. Annie s'était défait de mes bras et partit je restais là toute en larmes pensant à ce qui m'attendait chez les kenfack.
-Henri vient t'asseoir ma fille, laisse cette folle d'Annie de toute façon on n'avait pas besoin d'elle... dixit père Tchafack.
Je me retournais et regardais ce vieillard, cet hibou de mauvaises augures, celui qui était sensé ramener son frère à la raison l'encourageait plutôt dans sa bêtise...
Je toisais père Tchafack et me dirigea dans la concession. Toute l'assistance fut étonnée de mon comportement moi l'enfant qui était toujours soumise et polie, celle qui ne se plaignait pas lorsqu'on lui imposait quelque chose. Le manque de respect était mal vue en pays Bamiléké le respect des aînés et la famille étaient sacrés, qui voulaient s'attirer la foudre des parents ?
Mon père m'interpella.
-Hey Henriette revient ici !
Je stoppais ma course pour la concession et les fit face.
*@Tous les droits de cette oeuvre sont réservés aux chroniques de Nelly Carelle*
-Oui papa !
-Tu vois ta cousine Annie ce n'est pas un exemple pour toi, tu vas épouser Aimé dans quelques jours donc tâche d'être une bonne épouse, c'est notre honneur qui est en jeu.
-Mais papa, je ne l'aime pas, je veux faire des études pas me marier...
-Hé Albert les temps ont changé, Annie veut déjà nous contaminé l'enfant. Regarde ta cousine, l'amour l'a mené où avec son idiot de Pierrot ? Ne commence pas ! Dixit père Tchafack...
-Paa Tchafack j'ai toujours su que était un homme méchant, tu devrais interdire mes parents de me marier contre mon gré mais tu n'es qu'un homme avide d'argent. Mon bien être vous vous en foutez pas mal ici, seuls vos intérêts comptent, quitte à me jeter dans la gueule du loup..
Père Tchafack et le reste de la famille restèrent bouche bée face à ma réaction.
Mon père n'avait pas digéré cela il s'était dirigé vers moi et m'avait assené une gifle qui me fit perdre l'équilibre et je me retrouvais au sol, main sur la joue toute en pleures.
-Si tu ouvres encore ta bouche pour nous parler ainsi tu vas le regretter, tu vas épouser Aimé que tu le veilles ou pas, tu es qui pour décider chez moi ? Je ne veux plus te voir dégage d'ici. M'avait-il dit tout en haussant le ton, je me levais avec la joue en feu et alla dans ma chambre. J'avais pleuré toutes les larmes de mon corps ce jour là.
Des jours plutard la cérémonie de dote eue lieu, la famille d'Aimé avait tout apporté, rien n'avait manqué ils avaient même doublé ce qui était écrit pour le plus grand bonheur de ma famille, je n'étais guère heureuse ce jour là, je priais dans mon cœur que tout se termine vite. Après la cérémonie de dote là famille d'Aimé avait organisé également le mariage civile le lendemain, j'arborai une belle robe blanche de créateur. Moi qui avait imaginé l'un des plus beaux jours de ma vie autrement, le destin avait prévu autre chose pour moi...
-Henriette !
-Oui papa !
-Tu es une femme mariée désormais et tu dois te comporter comme telle, tu n'es plus une enfant mais une femme, tâche de bien te comporter dans ta nouvelle famille, nous ne serons plus là ne nous fait pas honte ma fille. Notre bonheur se trouve entre tes mains. Tu as vu notre maison comment elle est devenue belle? Tout ceci est l'œuvre de ta belle famille. Sois une bonne épouse pour Aimé tu verras avec le temps tu l'aimeras, et nous attendons pleins de petits enfants et beaucoup d'argent. Ma femme tu as quelque chose d'autres à ajouter ? S'adressant à Sabine .
-Non mon mari ! Tu as tout dit !
-Ok ! Ta belle famille viendra te chercher demain, Mme Kenfack m'a dit que son fils a une grande demeure à Douala vous effectuerez le voyage pour la capitale économique demain également j'espère que tous tes sacs sont faits et que tu as laissé toutes tes vieilleries d'habits et prit les beaux pagnes et vêtements que t'a offerts ta belle famille?
Je répondis malgré moi...
-Woutili, le Seigneur ne dort pas ma fille sera citadine on va me respecter dans ce village...s'exclama Sabine.
Le lendemain deux grosses cylindrées noires garèrent sur notre cour ma mère m'appela après les salutations l'une de mes belles sœurs, une cousine d'Aimé avec le chauffeur m'aida à charger mes bagages dans le coffre. Mon mari était bien trop silencieux durant le processus de la dote et du mariage il ne m'avait adressé aucun mot juste un Oui je le veux devant le maire. La séparation avec mes parents se fit dans la plus grande douleur ils pensaient que je pleurais parce qu'ils allaient me manquer mais je pleurais parceque je ne savais pas ce qui m'attendait, cette peur de l'inconnu que l'on n'a au fond de nous, je me posais mille et une questions comment allait être ma vie auprès de cet homme que je ne connaissais même pas ? Je m'assis dans l'une des voitures près de mon mari, il m'avait regardé durant des minutes puis m'avait souri...
-Ne pleure pas tu ne seras pas malheureuse avec moi Henriette !
C'étaient les premiers mots d'Aimé en mon endroit j'avais ravalé mes larmes, il m'avait mis la ceinture de sécurité. Il me traita ce jour là avec beaucoup de bienveillance.
Direction Douala, un nouveau chapitre venait de s'ouvrir, celui de mes peines...
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Être la deuxième meilleure, c'est pratiquement inscrit dans mes gènes. Ma sœur recevait l'amour, l'attention, les feux des projecteurs. Et maintenant, même son foutu fiancé. Techniquement, Rhys Granger était maintenant mon fiancé : milliardaire, d'une beauté renversante, et un rêve ambulant de Wall Street. Mes parents m'ont poussée dans cet engagement après la disparition de Catherine, et honnêtement ? Ça ne me dérangeait pas. J'avais craqué sur Rhys depuis des années. C'était ma chance, non ? Mon tour d'être celle que l'on choisit ? Faux. Un soir, il m'a giflée. À cause d'une tasse. Une stupide, ébréchée et moche tasse que ma sœur lui avait offerte des années auparavant. C'est à ce moment-là que j'ai compris : il ne m'aimait pas. Il ne me voyait même pas. Je n'étais qu'un substitut à peine chaleureux pour la femme qu'il désirait réellement. Et apparemment, je ne valais même pas une simple tasse à café glorifiée. Alors je l'ai giflé en retour, largué sur-le-champ, et préparé la catastrophe : mes parents perdant la tête, Rhys piquant une crise de milliardaire, sa famille effrayante complotant ma perte prématurée. Évidemment, j'avais besoin d'alcool. Beaucoup d'alcool. C'est là qu'il est apparu. Grand, dangereux, injustement séduisant. Le genre d'homme qui vous donne envie de succomber rien qu'en existant. Je ne l'avais rencontré qu'une seule fois auparavant, et ce soir-là, il se trouvait justement au même bar que moi, en pleine autosatisfaction alcoolisée. Alors j'ai fait la seule chose logique : je l'ai traîné dans une chambre d'hôtel et arraché ses vêtements. C'était irréfléchi. C'était stupide. C'était complètement déconseillé. Mais c'était aussi : le meilleur sexe de ma vie. Et, il s'est avéré que c'était la meilleure décision que j'aie jamais prise. Parce que mon aventure d'un soir n'est pas qu'un type quelconque. Il est plus riche que Rhys, plus puissant que toute ma famille, et assurément plus dangereux qu'avec qui je devrais m'amuser. Et maintenant, il ne compte pas me laisser partir.
Linsey s'est fait poser un lapin par son fiancé pour s'enfuir avec une autre femme. Furieuse, elle s'est emparée d'un inconnu au hasard et a déclaré : « Marions-nous ! » Elle a agi sous le coup de l'impulsion, réalisant trop tard que son nouveau mari était Collin, qui a la réputation d'être un loser. Tout le monde s'est moqué d'elle, et même son ex lui a proposé de se réconcilier avec elle. Mais Linsey n'a pas hésité à refuser. « Mon mari et moi sommes très amoureux ! » Tout le monde pensait qu'elle délirait. Puis Collin s'est révélé être l'homme le plus riche du monde. Devant tout le monde, il s'est agenouillé et a brandi une magnifique bague en diamant. « J'ai hâte que nous soyons ensemble pour toujours, chérie. »
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