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Dark Union

Dark Union

5.0
10 Chapitres
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Un mariage... une union d'amour... C'est ce que Dahlia rêvait étant enfant et non d'un mariage forcé dans une famille mafieuse avec le monstre de Jord. Une union qui rimera avec souffrance... mais pour qui ? Car quand Jord décide de la faire sienne, Dahlia se révèle ne pas être une fille si fragile... Mais est-ce eux qui doivent se craindre ? Ou les familles qui veulent leur mort ?

Table des matières

Chapitre 1 Prologue

Jord

Faisant craquer mes phalanges, mon regard se porte sur le visage ensanglanté de ce bouffeur de spaghettis qui s'est permis de laisser ces enfoirés s'enfuir avec ma marchandise. Bordel, j'entends déjà d'ici mon abruti de frère et mon père me faire saigner les oreilles, sur le fait que des choses pareilles n'arrivent jamais aux Cogan. Cependant, la critique est facile quand ce ne sont pas eu qui sont dans les rues à montrer leurs crocs acérés devant leurs larbins. Néanmoins, j'adore ce genre de choses et cela fait de moi un membre de la famille à part entière, et surtout, je suis libre des contraintes imposées par mon arrière-grand père. Je sors une cigarette de mon paquet, attendant que Stephen réveille ce rital de merde que je puisse en savoir plus sur ceux qui les ont attaqués. S'il y a vraiment eu un vol...

Ma confiance en la race humaine est très limitée, je dois l'avouer... Je pense que Stephen est clairement le seul en qui je pourrais l'avoir... mais bien qu'il me suive depuis mon plus jeune âge, je ne serais pas surpris qu'il me la fasse un jour à l'envers. Après tout, les chiens ne font pas des chats... son père a trahi le mien dans leur jeune temps et je ne suis pas comme eux... Bien que je le respecte, il est clair que la trahison sonnerait l'heure du glas pour lui... tout comme pour ce rital.

- Il se réveille, m'informe Stephen alors que je me tourne vers la table en inox.

- Cool, on va pouvoir vraiment commencer, souris-je sereinement.

Le moment de l'interrogatoire que je préfère le plus. Car comme tout bon mafieux qui se respecte, nous aimons le bruit que fait une phalange qui craque mais par-dessus-tout, nous aimons le bruit de celle-ci et de la chair qui se sépare de son corps.

- Patron... Patron... je vous en supplie. Je sers votre famille depuis des années et je n'ai jamais commis d'erreurs, m'implore cet idiot alors que je prends la pince entre mes doigts.

- Ouais Gotti, je sais, affirmé-je en expirant ma fumée de cigarette, Malheureusement, si je te laissais tranquille, cela causerait une chaine sans fin. Tu sais, on dirait que j'ai de la pitié en moi.

- Patron, insiste-t-il alors que je fais glisser ma cigarette de l'autre côté de mes lèvres en tapotant la pince dans la paume de ma main.

- Allez, ce n'est que quelques doigts. De plus, tu en as dix, ricané en faisant un petit signe de tête à Stephen pour qu'il me présente la main de Gotti.

Ce porc se met à s'époumoner en me suppliant de ne pas le faire, alors qu'un sourire de satisfaction de se porte sur mes lèvres, tout en portant chaque lame autour de son index et en inspirant de fierté, je sectionne celui-ci en un coup. Ouais, je ne suis quand même pas sadique au point de faire durer le plaisir... en tout cas, quand il s'agit d'un de nos larbins. Et puis, papa ne permettrait pas que je le tue de douleur comme j'aime le faire. Ce sentiment de jouissance s'impose pourtant à moi en entendant ses cris de douleur, alors que je passe ma langue sur mes lèvres avec appétit en voyant le sang gicler au sol. Oh putain, j'en aurais même la trique si mon portable cessait de sonner dans ma poche.

- Détache-le ! lancé-je à Stephen en posant la pince pour prendre mon portable, et je soupire en voyant que c'est papa qui m'appelle.

Super ! Ce gros con est déjà au courant de la merde de ce soir.

- « Jordan, rentre tout de suite à la maison ! »

Il me casse déjà les couilles à m'appeler ainsi.

- Je suis occupé, rétorqué-je en reprenant ma cigarette.

- « Ton frère est mort ! »

Dahlia

Il est déjà huit heures quand je descends du bus en face du Boston lock café... Honnêtement, je n'ai jamais compris pourquoi mes parents tenaient un café britannique alors que nous sommes d'origine italienne. Malheureusement, je n'ai pas grand-chose à dire, puisque je ne suis pas vraiment leur fille et de toute façon, j'ai nulle part où aller. Je pensais sincèrement pouvoir mettre de l'argent de côté pour filer d'ici, mais la vie est bien plus onéreuse que je le pensais... Je lève la grille en saluant l'homme qui tient le magasin en face et je glisse la clé dans la serrure en soupirant. Je suis certaine que Martha, ma chère mère, est partie sans achever la vaisselle. Histoire de me faire comprendre que je n'aurais pas du partir avant la fermeture hier, mais j'avais promis de rejoindre des amis de lycée que je n'avais pas vu depuis que nous l'avons terminé. Je lève les yeux, confirmant le désordre dans la cuisine et je balance mon sac dans un coin avant d'attraper le magnifique tablier vert pomme que j'enfile. Déposant mon portable sur le meuble, je lance la musique avant de faire couler l'eau et d'attraper la brosse à récurer en confirmant qu'elle n'a rien fait tremper. Sérieusement, elle exagère ! Ce que j'aimerais me barrer d'ici et enfin pouvoir vivre pour moi... Depuis que j'ai quitté le lycée, je ne fais que travailler ici et je n'en gagne rien. Oui, ils me paient une part de mon revenu pour que je puisse payer mon loyer et mes frais... mais en ce qui concerne les heures supplémentaires tout comme les pourboires, je n'en vois jamais la couleur. Quand je veux en parler à papa, Martha s'immisce en disant que dans la famille, on peut bien être serviable ! Ah oui, une façon de dire qu'elle m'a élevée pendant des années avec l'idée de faire de moi son larbin...

La vaisselle enfin finie, j'enlève cet affreux tablier et je me rends à l'avant où je vérifie les frigos en attendant des clients. Mes cheveux ne voulant pas coopérer avec moi aujourd'hui, j'ai dû faire une queue de cheval et j'ai tellement serré l'élastique que cela me lance dans les tempes. Encore une journée à manger de l'aspirine...

- Bonjour, pourrais-je avoir un café ?

Et voila ma routine commence... un sourire sur les lèvres, je me mets en route à l'arrivée des clients en jalousant tous ces gens qui sont libres de vagabonder où bon leur semble, ou simplement de travailler dans un milieu qu'ils apprécient. J'aurais tant voulu continuer mes études et qui sait, trouver un emploi qui me plairait à moi aussi. Mais honnêtement, je suis nulle dans toutes les matières et la seule façon dont j'ai réussi à terminer mes études, c'est en soudoyant les premiers de classe. Pour le coup, Martha a toujours eu raison en disant que mon physique est tout ce que j'ai... pourtant, malgré cela, aucun homme ne semble s'intéresser sincèrement à moi. Tout comme je ne m'intéresse pas à ses pingouins en costume qui viennent ici... Je finis par me demander si je ne serais pas simplement dépourvue de désir... ou simplement une femme qui n'arrive pas à s'épanouir. Après tout, j'ai eu des amants plus qu'il n'en faut... cependant, j'ai toujours eu la sensation que je n'éprouvais aucun plaisir...

- Dahlia, qu'est-ce que tu fais là ?! s'exclame Martha en entrant dans le café.

Je souris à la cliente en lui donnant son thé et je me tourne vers ma chère mère qui entre dans le comptoir, celle-ci semble encore plus acariâtre que d'habitude et elle m'attrape le bras pour rejoindre la cuisine.

- Tu ne sais pas regarder ton téléphone ?! s'invective-t-elle en sortant une robe d'un sac et je fronce des sourcils, Tu dois te rendre là-bas !

- C'est où ça ? demandé-je alors qu'elle me tend un papier avec une adresse.

- Ne pose pas de questions et change-toi ! Ton père t'y attend.

Je fronce des sourcils en prenant la robe fleurie qu'elle me tend et elle disparait sans aucune autre explication. Je scrute l'adresse en question qu'elle m'a donnée et j'attrape mon portable pour localiser celle-ci, afin de savoir quel bus je dois prendre.

- Restaurant Cogan ?

Pourquoi papa aurait-il besoin de moi là-bas ? Ont-il décidé de me faire travailler ailleurs ?

Jord

N'étant pas rentré de la nuit, je fais craquer mon cou plusieurs fois dans la berline pour me réveiller, alors que nous rejoignons mon père au restaurant. Depuis la mort de mon frère, celui-ci semble d'une humeur massacrante tout comme moi... enfin, en ce qui me concerne, c'est quotidien. Stephen me jette un coup d'œil en coin et je soupire en regardant la chemise qu'il m'a apporté. J'enlève mon t-shirt et je m'étire bruyamment avant de l'enfiler avec une grimace de dégout sur le visage. Cependant, il est hors de question que je mette le vieux plus en rogne qu'il l'est, car nous n'avons toujours pas découvert qui nous avait subtilisé notre marchandise, tout comme nous ne savons pas si l'accident d'avion était intentionnel ou non. Je laisse le haut de mon torse apparent, et je plaque mes cheveux une dernière fois en arrière alors que Stephen se gare devant le restaurant.

- Essaie de rester calme, me conseille Stephen en sortant de la voiture et je souris.

- Ouais, évitons d'énerver le vieux ! lancé-je en avançant vers la porte qui s'ouvre sur la serveuse dont le décolleté est bien attrayant.

Une paire de nichons qui s'apparenterait à un bon 90 D, ce que mes doigts aiment titiller. J'en oublierais presque mon père si elle ne me disait pas qu'il m'attend dans la salle VIP. La suivant en compagnie de Stephen qui s'assure certainement que je garde mes mains en place, je jette un coup d'œil dans la salle. Bien entendu à cette heure, il n'y a personne... alors, pourquoi s'enfermer dans la salle ? M'aurait-il apporté un cadeau tout frais sur lequel je pourrais me dégourdir ? Après tout, depuis Gatti, je n'ai plus eu le loisir de m'amuser...

- Monsieur Cogan, votre fils est arrivé, avertit-elle celui-ci la porte à peine ouverte.

J'esquisse un sourire charmeur à celle-ci qui rougit et j'entre en faisant un tour d'horizon. Mon père du haut de sa cinquantaine grisonnant se tient en bout de table, alors que ce cher Gatti est assis sur une chaise non loin de lui... mais ce qui me surprend, c'est qu'il y ait une nana à leur table... et celle-ci est à deux doigts de s'effondrer quand je m'assieds en face d'elle, ramenant son regard instantanément sur la table.

- Tu ne connais toujours pas la ponctualité, rouspète mon père et je lève les yeux au ciel.

- Désolé, m'excusé-je, Mais si j'avais su que tu avais amené un petit encas, je serais venu plus vite.

Parce que j'avoue que bien qu'elle semble sur la défensive, cette nana semble avoir ce qu'il faut pour attiser mon entrejambes... cette robe de vieille enlevée bien entendu...

- Jordan, ce n'est pas ton en-cas. Dahlia est ta future femme.

- Ma quoi ?!

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