Hilda est une jeune fille adolescente qui verra sa vie basculée suite à mort de ses parents. Comment vas-t-elle s'en sortir dans ce monde où rien n'est gratuit ?
Hilda est une jeune fille adolescente qui verra sa vie basculée suite à mort de ses parents. Comment vas-t-elle s'en sortir dans ce monde où rien n'est gratuit ?
1ere partie: HILDA
Je pose mon stylo, range mes affaires et vais déposer ma copie sur la table du surveillant en jetant un coup d'œil a mon amie Binta qui est toujours concentrée sur sa feuille
Une fois dehors, je vais m'assoire sur un des bancs de la cours de notre centre d'examen pour étendre Binta. Quelques minutes plus tard, je la vois sortir, je suis soulagée. Elle me cherche des yeux avec un large sourire, dès qu'elle a posée ses yeux sur moi, elle s'est mise à courir comme une folle en criant :
-On va l'avoir ce fichu bac me dit-elle en se rapprochant de moi
-quoi tu en doutais, nous éclatons toutes les deux de rire.
Binta c'est ma meilleure amie, on s'est rencontré mon premier jour dans ce lycée public, c'est la première qui m'a approché et m'a aidé à recopier les cours que j'avais raté, depuis ça, on ne s'est plus jamais quitté.
Moi, je m'appelle Hilda Sow, j'ai 20ans et je passe mon bac cette année. Je vis avec ma mère qui travaille comme cuisinière dans un petit restaurant de la banlieue de Conakry, j'ai jamais connu mon père, je ne sais même pas a quoi il ressemble, ma mère n'a jamais voulu me parler de lui et je n'ai pas insisté parce que pour moi, il nous a abandonné ma maman et moi. Maman me dit toujours que les choses ne se sont pas passées comme ça, mais moi je m'en fiche. Il est partit un point c'est tout.
Arriver au restaurant ou travail ma mère, tous les regards se tournent vers moi (comme a chaque fois que je viens d'ailleurs) je me dirige directement vers la cuisine ou je vais retrouver ma petite maman qui m'a tellement manqué, on s'est pas beaucoup vu ces temps ci a cause des révisions pour mon examen.
-coucou maman, elle se retourne en m'ouvrant grand ses bras et je viens m'y blottir comme une petite fille
-Alors ma belle comment ton examen s'est passé me demande-t-elle en posant un bisous sur mon front
-bien, très bientôt je serais une jeune diplômée, j'aurais un boulot et tu n'auras plus jamais à travailler aussi dur. Elle me regarde comme si elle n'y croyait pas beaucoup et me dit- je n'en doute pas ma puce. Je me lève et vais l'aider dans ses taches. Mais quand je la regarde, je me rends compte qu'elle ne va pas très bien, donc je lui pose la question : maman ça va ? Elle tourne son visage vers moi avec un sourire que je sens forcé
-oui pourquoi tu me demande ça ? Je prends son visage dans mes mains et lui parle comme à une enfant – Maman, tu sais que tu peux tout me dire, donc si tu as un problème tu peux m'en parler,
- je n'ai aucun problème et arrête de me parler comme si j'étais une enfant c'est quoi cette façon de parler a sa mère ? me dit-elle, Je fais une petite moue et elle éclate de rire. Malgré que je ne la croyais pas mais j'ai quand même fais semblant.
Apres son travail on s'apprête à rentrer quand tout d'un coup maman a commencée à respirer un peu trop fort comme si elle avait couru un marathon et le temps que j'arrive a son niveau, elle se tenait la poitrine et s'est effondrée sur le sol comme une masse. Je suis restée figé au moins pendant 5 secondes à observer ma mère comme si j'espérais qu'elle se relève et me dise je : - t'ai eu, mais il n'en fut rien. Comme si j'avais reçu une paire de gifle bien sonnée, je me suis mise à crier et à courir vers ma mère allongé au sol :
-maman réveil toi stp, mes cris ont alerté la patronne de maman. Tantie Habi arrive presque en courant
-mais qu'est ce qui s'est passé s'adressant a moi, je ne sais pas réponds-je, on s'apprêtait à partir quand elle est tombée. Va chercher un taxi dehors on va l'envoyer a l'hôpital me dit-t-elle. Je cours vers la sortie telle une fusée, je vais dans la rue et arrête le premier taxi que je vois
- monsieur svp ma maman est entrain de mourir il faut qu'on l'envoie a l'hôpital aidez moi svp, le chauffeur descend du taxi et me suis a l'intérieur du restaurant.
A notre arrivé ma mère est toujours allongé par terre sans aucun mouvement, le chauffeur de taxi la soulève, aidé du dernier client qui était resté dans le restaurant et on se dirige vers le taxi qui était garé devant la rentrée du restaurant.
Je monte à l'arrière avec maman et tantie Habi, le chauffeur démarre dès qu'on ferme la portière.
Quand nous arrivons à l'hôpital, les médecins prennent en charge tout de suite ma mère et nous demande d'attendre dans la salle de réception. Je n'arrive plus à tenir sur mes jambes, le sentiment d'impuissance me gagne et j'ai l'impression que mon cœur va s'arrêter, en même temps Tantie Habi fait des cent pas, ce qui me rend encore plus nerveuse. Je repense à tout ce que j'ai vécu avec ma mère. Tous ses sacrifices pour que je ne manque de rien, tout ce a quoi elle a due renoncer pour me donner une vie digne. NON tout ne peut pas s'arrêter aujourd'hui. Il faut qu'elle se réveille.
Au bout de deux heures d'attente et d'angoisse le médecin sort d'une salle et se dirige vers nous avec une mine qui ne me rassure pas du tout.
-alors je vais êtres très direct avec vous, la patiente est dans un état très critique, mais on fait tout notre possible pour la sauver.
Je sens tous mes sens me lâcher, je m'effondre a terre en pelure, je n'avais pas réussie à pleurer depuis qu'elle a eu sa crise. Je pleure comme une madeleine, je veux parler mais aucun son ne sort de ma bouche. Le médecin tourne les talons et s'en va.
Je reste assise la avec Tantie Habi à attendre en espérant que le médecin revienne avec de meilleure nouvelles. Je ferme les yeux et commence à prier a voix basse :-mon Dieu ne me prends pas ma maman je t'en supplie, c'est la seule famille que j'ai, ne me l'enlève pas. Et comme si Dieu m'avait entendu, le médecin sort et nous annonce qu'ils ont réussis à la stabiliser et que je devais l'accompagner dans son bureau pour qu'il me dise ce qu'il en n'était. Je suis tellement soulagé que j'ai l'impression de m'être débarrasser d'un poids qui m'empêchait de bouger. Le médecin me sourie et me fait signe de le suivre.
Arrivé dans son bureau le médecin me demande de m'assoir sur la deuxième chaise en face de la sienne, ce que je fais en regardant au tour de moi. Je ne l'avais pas remarqué a cause de la situation, mais ce médecin est un homme très séduisant, de grands yeux, crane complètement rasé, pas très grand, avec des lèvres bien dessinées, le bruit d'un tiroir qui se ferme me sort de mes pensées.
-mademoiselle est ce que ca va me demande-t-il en s'asseyant a son tour en face de moi
-oui ca va. Appelez-moi Hilda svp
- votre mère est atteinte de coronaropathie, c'est une maladie cardiaque qui fait que le flux sanguin vers le myocarde est insuffisant. Cette pathologie... Je ne l'entends plus, mon monde vient de s'écrouler. J'ai tout d'un coup pensé a ce père que je n'ai jamais connu, je suis furieuse contre lui de nous avoir abandonné, je me dis que s'il était resté avec maman et moi on aurait eu une vie moins difficile et ma mère n'airais pas eu cette sale maladie.
-Hilda, vous m'entendez ? Je secoue la tête pour chasser cet étranger de mes pensées,
- oui, excusez-moi Dr...
-Kamano svp
- Dr Kamano, est ce que je peux voir ma mère ?
-oui bien sure suivez moi, me dit-il en se levant de son siège.
Arrivé devant la chambre de ma mère, je prends un grand bol d'air et j'ouvre la porte. Ma mère est là avec toutes ces machines branchées sur elle, voir cette femme tellement forte, battante et courageuse si faible et fatigué me brise le cœur. Je m'approche lentement de son lit et lui prends la main :
-maman ça va ? Elle ouvre faiblement les yeux et me sourie timidement
- je vais...bien, répond-elle avec une faible voix et des toussotements. Je porte sa main à mes lèvres et commence à pleurer doucement. C'est ce moment que tantie Habi choisie pour entrer dans la chambre, je l'avais même oubliée cela
-je vois que les choses vont mieux par là, ca va lui réponds-je. Elle se rapproche et me prend dans ses bras, bon je vais partir maintenant je ne sais pas combien de fois mon mari m'a déjà appelé me dit-elle tout en se dirigeant vers la porte, elle envoie un bisou volant a maman et sort de la pièce.
Je me réveil un peu paniquée en regardant au tour de moi et tous les souvenirs d'hier se replace dans ma tête, j'ai dormis a l'hôpital prés de maman, je regarde vers elle et remarque qu'elle est déjà réveillé :
- maman comment tu te sens ? Mieux qu'hier en tout cas me répond-elle avec un petit sourire, il faut qu'on parle ma chérie
- maman ce n'est pas le moment de parler, tu as besoin de te reposer, on parlera quand tu seras guéris. Je vais aller demander à Dr Kamano si tu peux manger quelque chose
- non il faut qu'on parle maintenant, j'ouvre la bouche pour parler mais elle me coupe, il faut que je te parle de ton père et je n'accepterais aucun refus tu vas m'écouter et ce, jusqu'à la fin.
-j'étais très jeune, j'avais 17 ans pour être précise, j'ai rencontrée Abdoul à Labé (prefecture de la moyenne Guinée) il était beau, oui très beau et toutes les jeunes filles du village ne parlaient que de lui, elle se ferme ses yeux comme pour se remémorer cette époque de sa vie, quand elle les rouvre elle continue : il était venu pour les grandes vacances, la première fois que je l'ai vu, il était venu dans notre concession pour voir un de mes cousin qui vivait avec nous, c'est comme ça qu'on s'est rencontré. Il a continué à venir dans notre concession. Au bout de quelques jours, nous avons commencé à sortir ensemble malgré les mises en garde de mon cousin. Un mois plus tard, il est venu me chercher a la maison et on est allé nous asseoir sur les rochers du petit marigot qui était prés de la maison, c'est là qu'il m'a annoncé qu'il devait rentrer sur Conakry dans deux jours, que son père a eu une urgence donc il devait écourter son séjour. Il m'a donné ce collier, elle me tend le collier d'une main tremblante.- Tu as remarqué que c'était la moitié d'un cœur ? -je lui dis oui de la tête, -ton père a l'autre moitié, il m'avait promis de revenir, c'est pour ça qu'il me laissait une partie de son cœur.
-Mais maman il t'a abandonné en sachant très bien que tu étais enceinte lui dis-je en colère
-calme toi ma puce, ton père ne savait pas que j'étais enceinte, même moi je ne le savais pas a ce moment là, c'est bien après son départ que j'ai su que j'attendais un enfant. Quand mon père l'a découvert il m'a chassé de la maison comme une mal propre. J'ais due quitter mon village que j'ai toujours connu pour venir a Conakry, j'ai surmonté beaucoup d'obstacle, ça été dure mais je peux dire que tu es la meilleure chose qui me soit arrivé. Je ne regrette pas les choix que j'ai du faire pour te garder. A ces mots, elle lâche lentement ma main et regarde vers le mur. Je me lève et tourne sa tête vers moi, j'essuie une larme qui a coulé sur sa joue, ses main sont froides. Je me penche vers elle et l'appel doucement, mais elle ne me réponds pas, je panique et commence à la secouer dans tous les sens en criant comme une hystérique. Des infirmières et les Dr Kamano accourent dans la chambre, il me pousse pour voir ce qui se passe, ils lui font tous leur truc bizarre de médecin là, c'est là que j'ai vu cette expression sur le visage de ce Dr qui m'a déchiré le cœur, j'ai su que tout était fini, ma petite maman m'avait abandonnée elle aussi, j'étais maintenant seule au monde oui toute seule.
Chapitre n• 2 Le jour où tout à basculer
L'enterrement est passé, il n'y avait pas beaucoup de monde. Juste Tantie Habi, Binta, les voisins et quelques notabilités de la mosquée. Maintenant, je me demande ce que je vais devenir. Tantie Habi et Binta me soutiennent comme elles peuvent mais, je me sens seule et abandonnée. Je ne sais pas comment je vais survivre. Il y a tellement de questions dans ma tête.
Je n'arrive toujours pas à croire que maman soit partie. C'est tellement soudain, tellement inattendu que j'ai l'impression d'être dans un cauchemar. Avec elle, ce n'était pas le luxe mais je ne manquais de rien, elle a sacrifiée toute sa vie pour m'élever et je n'ai même pas eu le temps de la remercier. Le bruit de la porte d'entrée de notre chambre (entrée couché, les guinéens savent de quoi je parle) me fait sortir de mes pensées tristes et désespérées
-il y a quelqu'un ?
-oui je suis là monsieur Bangoura (Mr Bangoura c'est le propriétaire de notre maison, il m'a toujours regardé bizarrement et maman me disait toujours de me méfier de lui)
-comment ça va Hilda, me demande-t-il en s'asseyant sur la seule chaise en bois de notre chambre sans y être invité. Je me lève du lit, réajuste mon pagne et lui lance un sourire timide
-je vais bien Mr Bangoura je... non me coupe-t-il, appelle moi Saliou. Tu sais je ne suis pas aussi vieux que ça. Je le regarde avec de grands yeux étonnés et il continu comme s'il n'avait rien vu
-écoute Hilda, je sais que ce n'est pas une bonne période pour toi mais il faut je te dise ça. Ta mère me devait deux mois de loyer. J'écarquille les yeux et la panique commence à me gagner, c'est a peine si j'arrive à me nourrir, s'il faut que je pense aussi au loyer alors là ce n'est pas bon. Voyant la panique dans mon regard il continu
-oh non, il ne faut pas t'inquiéter, il se lève de sa chaise et vient s'asseoir prés de moi sur le lit en se rapprochant un peu trop prés de moi, je recule en baissant les yeux sur mes doigts
-si tu es gentil avec moi, je peux même te laisser vivre ici aussi longtemps que tu le voudras, je me lève brusquement du lit en comprenant ce qu'il attendait de moi
-Mr Bangoura, je crois que vous vous trompez sur mon compte lui dis-je avec une voix tremblante, je ne suis pas ce genre de fille, je vais vous donner votre argent ne vous inquiétez pas maintenant si vous voulez bien sortir de cette chambre. Il se lève me lance un regard noir avant de commencer à parler :
-tu as une semaine, passé ce délai, tu te retrouve à la rue. Mais je sais que tu es une fille intelligente donc tu seras prendre la bonne décision. Il me lance un sourire qui me donne envie de vomir avant de sortir. Il ne manquait plus que ça. Et moi je fais comment pour trouver cet argent en une semaine ? Je m'effondre sur le lit en pleure. Oh maman pourquoi ? Pourquoi tu m'as laissé toute seule dans ce monde sans pitié ? Il faut que je fasse quelque chose, peut être cherché un travail ? Oui c'est ça je vais aller sortir dès demain pour aller chercher du travail même si c'est pour être femme de ménage.
Je suis fatiguée et affamée, j'ai marchée toute la journée pour trouver du travail mais rien. Y'a personne pour me donner du travail, ils ont tous des bonnes donc pas besoin d'une de plus. Je rentre à la maison pour me reposer. Dès que j'ouvre la porte de la porte, je me jette sur le lit et mes larmes commencent à couler sans que je ne puisse les arrêter. Je sens quelqu'un me caresser doucement le dos, je me lève d'un bon pensant que c'est ce Mr Bangoura avec son gros ventre et ses mains dégoutantes, mais heureusement c'est Binta. Je respire un grand coup avant de me jeter dans ses bars
-chut ! Calme toi ma puce, elle me caresse doucement le dos pour me réconforter
- je ne sais pas quoi faire Binta, il y a ce vieux pervers qui me fait des propositions indécentes parce que ma mère lui devrait deux mois de loyer et il m'a donné une semaine sinon il me met dehors, j'ai cherchée du boulot toute la journée mais rien. Elle me tire le bras pour qu'on se pose sur le lit
- Il faut que tu te ressaisisses Hilda me dit-elle avec un sanglot dans la voix, ta mère est morte c'est vrai mais la vie continue il faut que tu te battes pour surmonter ça et aller de l'avant
- dis moi comment je suis sensée faire ça Binta, ma mère c'est la seule famille que j'avais, je me retrouve seule au monde
- écoute, on va aller chez Tantie Habi peut-être qu'elle pourra t'aider (elle connait tantie Habi a cause de ses fréquentes visites au resto)
- non elle en a trop fait pour moi depuis la mort de maman, je ne vais pas aller l'embêter avec mes problèmes
- hé lève toi et on n'y va, elle parle tout en me tirant vers la sortie, ce n'est pas le moment de faire la fière, elle est tellement déterminée que je la suis sans rechigner
Arrivée au restaurant de Tantie Habie, l'émotion est trop grande, j'ai l'impression de voir ma mère partout au tour de moi. Son sourire, sa démarche... Mais j'arrive à me ressaisir et nous partons dans le bureau de tantie Habi qui est tout au fond de la pièce
Nous, arrivées devant son bureau : bonjour Tantie HABI
-bonjour mes enfants et toi ma chérie tu te sens mieux en s'adressant a moi.
- oui je vais bien merci et Binta d'attaquer directement, elle ment elle ne va pas bien, je lui lance un regard pour qu'elle se taise mais comme si elle ne m'avait pas vu elle continue
- tantie Habi en fait, nous sommes venues parce que Hilda a besoin d'aide, le propriétaire de la chambre, ce vieux sorcier lui demande de payer le loyer sinon il la met dehors. Elle a cherchée du boulot dans le quartier comme femme de ménage mais elle n'a rien trouvé, on se demandait si vous n'auriez pas des tuyaux à lui filer. Tantie Habi met son stylo dans la bouche et fronce un peu ses sourcils comme pour réfléchir
- écoute, j'ai justement une connaissance qui m'a demandé de l'aider à trouver une bonne. Mais jusque là je n'avais pas trouvé quelqu'un de confiance. Elle habite a kipé si ça t'intéresse je t'amène la voir dès demain
- merci tantie Habi, je contourne la table et vais la serrer très fort dans mes bras, je ne sais vraiment pas comment vous remercier je serai là demain a la première heure. Encore merci infiniment
-de rien ma petite, tu sais ta mère était plus qu'une simple employée pour moi, c'était aussi mon amie. Elle prononce cette dernière phrase avec une pointe de tristesse dans la voix. Je me dépêche de sortir de son bureau pour ne pas me mettre à pleurer.
Le mariage est un symbole d'amour entre deux êtres qui s'aiment et qui ressentent le besoin de s'unir. Cependant, ce n'est pas le cas pour Safiétou et Cheikh. Issus de deux milieux sociaux très opposés, ils se sont sentis obligés de se marier juste pour satisfaire leurs familles, chacun de son côté. Comment se sont-ils rencontrés? Comment sera leur foyer lorsqu'ils se marieront ? Jusqu'où ira cette union sans avenir ? pour connaître les réponses, commencez à lire le roman maintenant !
Voilà maintenant 6 mois exactement que je suis ici. Je compte les jours depuis mon arrivée. En même temps c'est la seule chose que j'ai à faire. Je n'ai pas d'amis. Tous les enfants d'ici me déteste. Je ne sais pas pourquoi. Les garçons me frappent, aidés par certaines des filles et les autres filles me regardent mal et se moquent de moi. Pourtant je ne leur ai rien fait. Je suis arrivée ici après l'assassinat de mes parents et l'enlèvement de ma sœur Lana. Elle avait 12 ans. Elle me manque.
Chaque instant, je jette un coup d'œil à ma montre et là, je crois vraiment qu'ils ne vont plus venir. Tu fais pitié Safiétou, Wallah! Découragée, je décide de rentrer dans l'hôtel. Je vais aller prendre ma valise et demander où se trouve l'aéroport le plus proche pour m'en aller d'ici. Je rentre direct au Sénégal et ensuite je demanderai le divorce. Même si les Konaté vont me jeter dehors et sans sous, je me débrouillerais quand même.
Assise au pied de mon lit, les plaquettes de comprimés dans mes mains je pense réellement à franchir le cap car je ne supporte plus cette vie. Je le voulais lui mais il en a choisi une autre. Une qui lui « correspond plus » m'avait-il dit. Cet homme à qui j'avais tout donné. Pour qui j'étais prête à tout m'avais quitté. Je ne vis plus, je survis. Je me force à sortir de mon lit chaque matin pour me rendre au travail ou à l'école. Je ne sais plus. Il est parti avec mon cœur et mon esprit. « Tu t'es fait des films ! » m'a-t-il dit. Donc tous ses gestes, toutes ses paroles ne signifiaient pas ce que j'avais compris ? Ou cherchait-il juste à me leurrer ? Ce sont les cris des enfants de ma voisine qui m'avait sorti de ma léthargie. Je regardais les comprimés tentée de tous les avaler pour enfin dormir d'un sommeil paisible et long. Mais mon téléphone me tira de mes pensées. C'était un sms de lui. Je me jetais sur le téléphone pour le lire il m'avait écrit « Coucou la plus belle, je ne sais pas ce que je t'ai fait mais je vois que tu m'évites depuis quelques jours. Stp fais-moi signe juste pour que je sache que tu vas bien. Tu refuses de m'ouvrir quand je viens chez toi ou tout simplement de me parler au téléphone. J'espère que tu n'as pas recommencé !?! J'attends au moins un sms de toi. Adore you ! »
Les rumeurs disent que Lucas a épousé une femme sans attrait et sans passé. Pendant les trois années de leur vie commune, il est resté froid et distant avec Belinda, qui l'a supportée en silence. Son amour pour lui l'a obligée à sacrifier son amour-propre et ses rêves. Lorsque le vrai amour de Lucas est réapparu, Belinda a compris que leur mariage n'était qu'un leurre depuis le début, un stratagème pour sauver la vie d'une autre femme. Elle a signé les papiers du divorce et est partie. Trois ans plus tard, Belinda est redevenue un prodige de la chirurgie et un maestro du piano. Perdu dans ses regrets, Lucas l'a poursuivie sous la pluie et l'a serrée contre lui. « Tu es à moi, Belinda. »
Pour payer les frais médicaux de son frère, Rozanne Clark a été forcée de coucher avec un inconnu, sans savoir qu'il s'agissait de Zayden Nelson, le président du groupe Accenco. Cependant, elle a été chassée de la famille Clark dès qu'elle a terminé sa tâche. Elle n'a donc eu d'autre choix que de partir à l'étranger. Plus tard, elle a donné naissance à une paire de jumeaux. Cinq ans plus tard, Rozanne a terminé ses études et est devenue andrologue. Un jour, elle a rencontré Zayden à l'hôpital. Zayden était beau et super riche. Cependant, son seul défaut était qu'il ne s'intéressait à aucune femme. Il a donc demandé à Rozanne de lui rendre visite pour soigner sa maladie. Pendant ce temps, il continuait à chercher la femme avec laquelle il a couché il y a cinq ans. De façon inattendue, une fois touché par Rozanne, la bosse de Zayden a durci de façon incontrôlable...
Sofía Morales, lors de sa fête de fin d'études, ivre et droguée par l'un de ses camarades de classe qui tentait d'abuser d'elle, s'est donnée à son héros et sauveur, Rafael Rincón, qui était lui aussi sous l'emprise de l'alcool. Un mois exactement après cette fête, elle a commencé à ressentir les premiers symptômes de sa grossesse multiple, ce qui a été un scandale pour toute la famille, car personne ne savait qui était le père de ses triplés, pas même elle-même. Au sixième mois de grossesse, son père meurt, la laissant héritière et milliardaire. Comme elle était sa fille unique, elle a dû prendre le poste de PDG, ce qui n'a pas été bien vu par les autres actionnaires de la compagnie maritime, pour qui elle était irresponsable en raison de sa grave erreur : être une mère célibataire. De son côté, Rafael Rincón, un rancher énigmatique qui a perdu sa compagne dans un accident, n'a jamais cessé de penser à la belle et virginale jeune femme qu'il a sauvée puis faite sienne au cours d'une nuit de beuverie, et dont il ne se souvient que du nom : Sofía.
Isabella Smith n'a rien d'une fille destinée à attirer l'attention d'un milliardaire. Serveuse le jour, étudiante épuisée la nuit, elle se bat pour offrir une vie stable à sa petite sœur, tout en fuyant les cicatrices d'un passé qu'elle ne raconte à personne. Mais sa vie bascule le jour où elle renverse, par accident, un café brûlant sur un inconnu au regard vert glacial. Un inconnu qui se révèle être... Seth Anderson, PDG d'une des plus grandes entreprises du pays. Arrogant. Autoritaire. Dangereusement séduisant. Il aurait dû la virer. Il aurait dû l'ignorer. Il aurait dû rester cet homme intouchable qui ne s'attache jamais. Mais il la veut dans son bureau. À ses côtés. Sous son contrôle. Et Isabella va rapidement découvrir que sous la glace de Seth se cache un homme capable de brûler tout ce qu'il touche... y compris elle. Entre jeux de pouvoir, désir interdit, voyage inattendu en Espagne, secrets qui remontent à la surface et un danger prêt à frapper dans l'ombre, Isabella va apprendre une chose : Ce n'est pas elle qui tombe amoureuse en premier. C'est le PDG. Et lorsqu'un homme habitué à tout contrôler perd le contrôle en amour... Il est prêt à tout pour garder celle qu'il a choisie. Même à se battre contre le monde entier. Même contre elle.
Cinq ans après leur mariage, Hannah a surpris Vincent en train de se glisser dans un hôtel avec son premier amour, la femme qu'il n'avait jamais oubliée. La scène lui a tout dit : il l'avait épousée uniquement parce qu'elle ressemblait à son véritable amour. Bouleversée, elle l'a piégé pour qu'il signe les papiers du divorce et, un mois plus tard, elle lui a dit : « Vincent, c'est fini. Que votre lien ne se rompe jamais. » Les yeux embués de larmes, il l'a prise dans ses bras avec désespoir. « C'est toi qui es venue vers moi en premier. » La société de Hannah s'est mis alors à prospérer, s'élever rapidement vers une introduction en bourse. Lors de l'événement, Vincent l'a vue serrer la main d'un autre homme. Dans la cabine d'essayage, il l'a acculée, les larmes aux yeux. « Il est vraiment aussi parfait que ça ? Hannah, je suis désolé... épouse-moi à nouveau. »
Pendant trois ans, j'ai tenu un registre secret des péchés de mon mari. Un système de points pour décider du moment exact où je quitterais Adrien Mattei, l'impitoyable bras droit du Milieu marseillais. Je pensais que la goutte d'eau serait l'oubli de notre dîner d'anniversaire pour réconforter son « amie d'enfance », Ariana. J'avais tort. Le véritable point de rupture est arrivé quand le plafond du restaurant s'est effondré. En une fraction de seconde, Adrien ne m'a pas regardée. Il a plongé sur sa droite, protégeant Ariana de son corps, me laissant seule face à une tonne de cristal prête à m'écraser. Je me suis réveillée dans une chambre d'hôpital stérile, la jambe en miettes et le ventre vide. Le médecin, tremblant et blême, m'a annoncé que mon fœtus de huit semaines n'avait pas survécu au traumatisme et à l'hémorragie. « Nous avons essayé d'obtenir les réserves de sang O négatif », a-t-il balbutié, refusant de croiser mon regard. « Mais le Dr Mattei nous a ordonné de les garder. Il a dit que Mlle Lefèvre risquait un choc traumatique à cause de ses blessures. » « Quelles blessures ? » ai-je murmuré. « Une égratignure au doigt », a admis le médecin. « Et de l'anxiété. » Il a laissé notre enfant à naître mourir pour garder des poches de sang pour la coupure de sa maîtresse. Adrien est finalement entré dans ma chambre des heures plus tard, imprégné du parfum d'Ariana, s'attendant à ce que je sois l'épouse dévouée et silencieuse qui comprenait son « devoir ». Au lieu de ça, j'ai pris mon stylo et j'ai écrit la dernière entrée dans mon carnet de cuir noir. *Moins cinq points. Il a tué notre enfant.* *Score Total : Zéro.* Je n'ai pas hurlé. Je n'ai pas pleuré. J'ai simplement signé les papiers du divorce, appelé mon équipe d'extraction et j'ai disparu dans la pluie avant même qu'il ait eu le temps de se retourner.
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