vue d'É
habituellement sans limites, scrutait maintenant l'antisèche froissée,
nt douce, mais ferme. « C'est à vous ?
vais pas parler, pas à voix haute, pas encore. Mon silence, une habitude de dix ans, ét
une pointe de frustration s'y glissant. « J'ai besoin d
e, du silence qui avait englouti ma voix. Il voyait juste une él
, une veine palpi
'aide pas votre c
son bureau, décro
ofesseure principale
me un glas, signalant
urmure malveillant, tr
blement trop occupée à s'entraîner à avoir l'air innocente devant tout
etites aiguilles piquant ma peau. Mon visage brûlait. Mon regard se darda sur Bast
roya Astrid du regard, une menace silencieuse qui la faisait habituellement se recroqu
e acte, une autre scène de leur pièce tordue. Leur « jeu » pour me fa
e empreint d'inquiétude, mais aussi d'une pointe d'exaspération. L
à Éléonore ce qui s'est passé ? S'il te plaît ? » Elle le regard
se, ses mains se mouvant dans les gestes familiers et fluides de la langue des signes. *Éléonore, as-tu tr
emblait différent. Ses mains, autrefois source de réconfort, me semblaient maintenant un conduit pour la trah
nier, le dos toujours part
ix basse, mais assez claire pour que to
même pas regardée. Il leur a juste dit. La trahison fu
. Une résolution froide et dure. Je ne le laisserais pas gag
t sursauter tout le monde. Je regardai Bastien, puis Mme Fournier,
on authentique sur son visage. Il secoua la tête, un *Non*
rasses et claires : « J'ai triché. Je suis désolée. » Puis je le tendis
igne fine. Elle me prit le bras, sa poigne ferme, et me fit sortir d
surprise. Son sourire suffisant vacilla, remplacé par un
ent. Ses épaules s'affaissèrent. Un frisson parcourut son co
ciplinaire formel. Mme Fournier, j'appris plus tard, s'était battue pour moi dans le bureau du provi
ma peau, mais je ne sentais qu'un froid glacial. Le monde, si vibra
olution. Leur jeu s'arrête maintenant. Je me le j
ner : « Tricheuse, tricheuse, mangeuse de citrouilles », à voix basse, une raillerie enf
y abattit sa main, et en signes secs et saccadés : *Tais. Toi.* Puis il vint à mon bureau, repoussan
Ses mains signant ces mots familiers, *Ça va ?* C'était un rituel, un baume.
*Je vais bien.* Mes mains bougeaient,
récaire. Je pouvais sentir le regard de Bastien sur moi,
jours partant pour la fac à Londres ?* C'était un test, une confirmation finale d
it qu'on le ferait.* Sa réponse fut immédia
imperceptible. Puis je me tournai et me dirig
gnes vierges. Je remplis une nouvelle demande, une nouvelle université, une nou
Nos chemins, autrefois entrelacés, diverg

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