vue d'É
iothèque, quand j'entendis leurs voix. Astrid et Bastien. J
est toujours en train de planer ? » La voix d'Astrid était empreinte d'agacement, u
a Bastien, la voix tendue. « E
. « C'est un fardeau, Bastien. Un poids mort.
s si nonchalamment, furent comme de l'eau glacée versée directem
en toile épaisse, sentant la poussière et le moisi, m'enveloppa, me plongeant dans une obscurité instant
ince en s'ouvrant, puis qui claque en se fermant, résonna autour de moi. L'air devint humide et lourd, sentant légèrement l'
petit espace. Elle pensait clairement que je ne pouvais pas l'entendre. « Juste là
n son cruel
visage inexpressif que tu as, Éléonore. Il me l'a dit. Il déteste que tu
e ventre. Bastien. Mon Bastien. Il détestait mon visage ?
pense que tu mérites tout le mal qui t'arrive. Tu as monopolisé Bastien pendant si lon
rugueux. Le souvenir de l'incendie, une blessure béante dans mon âme, se rouvrit. Mes parents. Leur sacrifice. Et Bastien, qui avait partagé ce secret, ce traum
Je sentis le goût du sang, métallique et âcre. Un os. J'avais l'impression qu'un
de, fut versée sur ma tête, trempant mes vêtements, collant le sa
d'une cuvette de toilettes remplit mon nez, ma bouche. Je me débattis, ma jambe cassée hurlant de protestation, m
rapides et lourds devant la porte. Et puis, la voix
u'est-ce que
t fugace, me traversa. Il é
id, sa voix écœurante de douceur, comme si elle n'avai
he, une note claire de colère. Mais il ajouta ensuite : « Je traînerai
crasante de désespoir. Il jouait toujours son
a Bastien, sa voix plus basse, plus un averti
n son triomph
u sais que tu adores quand je la pousse
un poids froid et indifférent. Il regarda ma forme se débattan
e est un officier supérieur de l'armée. Si ça se sait, ça ne va pas être joli pour nous. » S
d'Astrid. Mes oreilles, encore submergées par les nouveaux sons, enregistrèrent le son
voix dégoulinant de satisfaction.
l sortait, la porte se refermant avec un lég
flotta de l'autre
te de Bastien, n'est-ce pas ? » Elle rit de nouveau, un son glaçant. « Il est tellement tiraillé, n
e. « La muette est une plaie de toute façon. To
u seulement par le goutte-à-goutte régulier d
ssée lancinante. Mes mains, toujours tremblantes, cherchèrent mon port
rdes. L'obscurité, autrefois une terreur, me semblait maintenant une étreinte accueillante. Mon corps lâcha.
s, déformés par la peur, mais leurs yeux, fixés sur Bastien, remplis d'une résolution désesp
ujours. Toujours.* Sa voix, d'il y a dix ans, ét
ent que des mots, facilement brisés, facilement jetés. I

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