vue de Ch
couloir était un rappel brutal de ma misère – un fantôme pâle et grelottant. Je suis allée directement dans ma chambre, me débarrassant d
erviette, je me suis glissée dans mon lit et je suis tombée dans un sommeil profond et s
s mots doux chuchotés formant la bande-son de mon départ silencieux. Je les voyais à peine. Je mangeais dans ma chambre, travaillais sur mon ordinateur portable et organisais méticuleus
ieuse et inaperçue, je ren
ètre émotionnel était au point mort. Ils n'étaient que du bruit de fond, plus ca
el de vol de mon oncle Grégoir
ait un goût sucré
une date surlignée sur le calendrier de mon tél
eau parfait, la carte parfaite, essayant de capturer dans un petit gage l'immense amour que je ressentais pour lui. Maintenant ? Maintenant, mon cadeau était mon absence. Mon dép
t secs, tombaient sur mes épaules. J'ai soigneusement placé mon book de nouvelles créations – des créatio
emporter. De vieux manuels scolaires, quelques petites babioles sentimentales de mon enfance qui ne concernaient pas Hadr
entré, faisant tinter ses clés. Il avait l'air
e me voir. « Qu'est-ce que c'est que tout
en gardant ma voix plate.
on sur son visage. « Tu fais toujours ça. Tu sais, tu devrais app
t maintenant les nerfs. Il devait toujours avoir une opini
détournant pour placer la bo
hier. Kenza peut être un peu... excessive. Mais tu sa
un rire creux m'échappant. «
mon ton. « Bien sûr que oui, Chloé.
au fer rouge. Sa façon de me mettre à ma
tôt avec les parents de Kenza. On finalise q
. Bien sûr. La fête de fi
enir quelque chose, n'importe quoi, de lui. « Hadrien », ai-je dit, ma voix plus douc
ppose que oui. J'avais presque oublié, avec tout ce qui se passe. » Il s
tais souvenue. Je lui avais fait un gâteau, acheté un cadeau atte
souviennes. » Une partie de moi, la partie pathétique et collante, voulait dire : *C'est la dernière
se. À quoi bon ? Il s'en fich
la main. « Bon, je dois vraiment y aller. Ne m'attend
i-je appelé, un
gnée, le dos tourné. « Qu'est-ce qu'
mot mourant sur mes lèvres.
et il est parti. Le clic de la serrur
ant sur mon visage. Ma poitrine me semblait être serrée par une main invisible.
yeux du revers de la main. Asse
ouillé mon bureau, mes tiroirs, même sous mon lit. Mes yeux ont balayé chaque recoin. Un petit carnet de croquis relié en cui
ait d
la valise que je lui avais demandé de jeter. Celle qu'il av
rnet de croquis plus ancien. Un de quand j'étais enfant. Avant Hadrien. Rempli de
connaissables. Un jeune garçon, avec une tignasse de cheveux noirs, un sourire confiant. Hadrien. De quand il venait d'emménager, mon protecteur,
toujours dessiné. Pour lui. Pour mon amour pou
nt vierges. Un nouveau dé
in s'est installé en moi. Je dessinerais. Mais
yeux, clairs et concentrés sur un horizon lointain. À côté d'elle, un homme. Pas Hadrie
peignant ma chambre de teintes orange et violettes. Le dessin était brut
risé ma transe. Puis, la porte d'entrée s'ouvrant. Des vo
on pâteux de sa v
se venait du couloir. « T
e. Je ne voulais pas le voi
porte, s'appuyant lourdement contre le cadre. Se
n sourire de travers sur son visage.
ncts ont hurlé. Fuis. Mais j'étais figée, piégée p
essayant de le repousser. L'odeur d'
einte suffocante. Ses lèvres, rugueuses et exigeantes, se sont écrasées sur les
rien. Ce n'était pas mon demi-frère prote

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