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Historique
La sœur qu'il méprisait, désormais adorée

La sœur qu'il méprisait, désormais adorée

Auteur: Gavin
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Chapitre 1

Nombre de mots : 1802    |    Mis à jour : 22/12/2025

mon univers. Chaque croquis que je dessinais, chaque rêve que je no

ux. Quand je lui ai enfin ouvert mon cœur dans un book contenant le

, Chloé ! Je su

le nom de sa fiancée, pour ensuite me rejeter la faute le lendemain matin. « Qu'

éconforter, mais pour m'accuser d'essayer

e à gérer, un corps qu'on pouvait confondre dans le noir

e de mon oncle, avec qui j'avais coupé les ponts, d'étudier le design à P

pit

vue de Ch

uit j

che, mon demi-frère, je fixais mon reflet dans le miroir du salon de coiffure. Mes cheveux châtains naturels, ceux qu'il avait toujours complimentés, me

se, ma voix étonnamment stable. « Le genr

ans la bouche. C'était une rupture physique, chaque mèche perdant sa couleur, devenant quelque chose de nouv

, Grégoire Delcourt, avec qui j'avais coupé les ponts. Le milliardaire de la tech basé à Genève. L'homme dont j'avais toujours e

t une autre Chloé, une Chloé naïve, qui avait fait ces choix. C

voix un peu rauque, « je suis prête

si posé, si inébranlable, s'est raclé la gorge. « Chloé ? Tu es sûre ? Tu as toujour

Oh, il va se fiancer, tonton. Avec Kenza Leroy. L'influenceuse. Tu sais, celle qui a l'a

tout sur les réseaux sociaux. L'organisation extravagante de la fête de fiançailles. Des di

us graviter autour de sa vie, tonton. Pas alors qu'i

te. Je comprends maintenant. Et tu sais que mon offre tient toujours, sans condition. Paris

einte chaleureuse à travers le tél

and tu atterriras. Et je m'occupe de tout. Un endroit où loger, un peu d'a

ma poitrine. L'appel s'est terminé. J'ai de nouveau regardé mon reflet, les mèches argentées c

on oreiller. Je n'arrivais pas à dormir. La décision était prise, le billet réservé. Mais une part

uissants et boucles parfaites, diffusait en direct ses décisions pour la décoration de la fête de fiançailles. Guirlandes lum

n tremblement. Il n'a pas levé les yeux.

n. « Une seconde, Chloé. Kenza essaie de choi

e tu te soucies vraiment des pivoines, ou tu fa

téléphone, un sourire que je ne lui avais pas vu m'adresser depuis des a

ursaut violent et douloureux. Il me regardait comm

nt un carnet de croquis professionnel. « Ton talent est gâché sur des feuilles volantes, Chloé. Il te faut les bons outils. » Il

lui, pour lui. Pour mon dix-huitième anniversaire, je lui avais présenté un book, l'about

e colère. « C'est malsain, Chloé ! Je suis ton frère ! » Il avait déchiré le

me un vase brisé, recollé imparfaitement, mais toujours entier. Mon amour n'était pas mort à ce moment-là. Pas même

e numérique de Kenza, son geste dédaigneux de la main, j'ai

ndait devant moi, lui semblait triviale, insigni

oix plus forte maintenant, un fil

que Chloé est toujours là, H. ? Dis-lui de venir dire bonj

irritation dans les yeux. « Qu'est-ce qu'il y

s'est abattue sur moi, lourde et suffocante. Seize ans. Seize ans à

ait

ulement partir physiquement, mais mentalement, émotionnellement. Il était mon soleil, ma lune, mon univers

n art, qui le voyait comme mon protecteur, mon mentor, mon tout – cet amour était

a interrompu mes pensées. « Tu vas dire q

retourné vers son téléphone. « Désolé, ma chérie

. Juste

uidant doucement la mienne pendant que je dessinais. C'est lui qui m'avait acheté ma première machine à coudre, m'avait encou

de hurler, « chaque fil, chaque palette de cou

de nausée. Kenza babillait toujours sur les centres de table. Hadrien

su. Il ne sa

ute ma poitrine. Mais sous la douleur, une petite braise de quelque chose d'autre s'

ho silencieux du monde en ruine que je laissais derrière moi. Je ne lui parlerais pa

ne moi, et certainement pas la pers

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