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Que faire quand douleurs et plaisirs s'en mêlent, tel un cocktail 🍹 molotov ?
Que faire quand douleurs et plaisirs s'en mêlent, tel un cocktail 🍹 molotov ?
Partie 1 :
- Maria ! Maria !
Des pas rapides, puis la porte s'ouvre sur une femme brune, rondouillette, très avenante et souriante.
- Madame, vous m'avez appelée.
- C'est prêt ou pas ?
- Oui, madame.
- Mon époux n'aime pas boire l'eau du robinet.
- J'ai renouvelé le stock de bouteilles Tangui.
- Et les fromages, il aime les fromages.
- J'ai acheté du Bleu.
- Oui, celui qui sent fort.
- Oui, madame.
- As-tu acheté le follon , comme demandé ?
- Oui, madame.
- Pour le poisson, mon mari n'aime pas le maquereau.
- Oui, madame.
- Il dit qu'il a le gout du poisson sur lequel, on a uriné.
- Oui, madame.
- Le thé.
- La cassette est pleine.
- C'est bien. Je vais me changer.
Sans un regard pour elle, je me lève, lisse machinalement les plis de ma robe en satin et allonge le pas, remerciant au passage, le couple ONDO, mes parents pour la transmission de leur plus beaux gènes. J'ouvre la porte de ma chambre, m'arrête au seuil et souris en regardant le luxe synonyme de confort.
J'avance à petits pas, profite de la vue, tends la main et touche les draps en satin. Je souris bêtement, contourne le lit et frôle la statue MING aux pieds de mon lit. Je souris rêveusement, me redresse et m'apprête à m'asseoir lorsque mon téléphone clignote.
- Oui, André.
- Nous avons un souci.
Je me mords les lèvres, je déteste cette phrase. A chaque fois que je l'entends, cette phrase, je crois avoir des aigreurs d'estomac.
- Combien ?
- 1 500 000 fcfa.
- Demain.
- Comme d'habitude ?
- Oui.
Je raccroche, tire sur la fermeture-éclair de ma robe que je laisse choir sur le sol dans un bruit mat. Quelques minutes plus tard, en regagnant mon immense salle de bain, mes sous-vêtements vont tenir compagnie à la robe.
- Bien.
Je souris en rentrant dans le bain, pensant à Marie, ma dame de ménage. En deux ans, elle ne m'a jamais déçue. En quelques mois, elle a su s'adapter à mon mode de vie et prévenir mes moindres désirs. Le temps de m'installer et fermer les yeux, un bruit et quelques secondes plus tard, ma porte couine ; un seau à champagne et une flute en cristal, apparaissent.
- Merci Marie.
- De rien, madame.
Elle tourne les talons. Elle a la main sur la poignée de la porte, lorsque je m'en souviens.
- Au fait, ta fille.
- Elle a accouché, madame.
- Quand ?
- Il y a de cela un mois.
- Excuse-moi, j'avais complétement oublié.
- Ce n'est pas grave.
- Regarde dans mon dressing, derrière la porte coulissante.
- Oui, madame.
- Le trolley rouge.
- Je ne comprends pas.
- C'est pour ta fille.
- Merci madame.
- Dans le tiroir de ma table de chevet, la deuxième enveloppe.
- Je ne peux pas accepter, madame, c'est trop.
- Marie, tu es plus qu'une dame de ménage pour moi et tu le sais.
- Merci madame.
Elle s'en va et rouvre la porte deux minutes plus tard.
- Euh...madame.
- Oui, Marie. Qu'y a-t-il ? Dis-je en vidant le contenu de ma flute.
Elle rentre et baisse automatiquement les yeux.
- Je suis certes ta patronne mais loin d'être ton égale. Je dois avoir l'âge de ta fille.
- Je t'ai toujours remerciée pour cela.
- Qu'y a-t-il ?
- C'est mon retour après une semaine.
- Je n'y vois aucun souci, Marie.
- Madame, j'ai laissé trainé mes oreilles.
- Et ?
Le vrombissement de la voiture nous oblige à observer silence, durant quelques instants. Marie quitte la pièce sans un mot. Je secoue la tête et me souviens avoir une lueur dans son regard. Je ferme les yeux et profite de mon bain à remous.
TOC...TOC...TOC...
- Oui, entrez !
- Je te cherchais.
- Je suis là. Je ne t'attendais.
- Je sais, je sais.
- Que s'est-il passé ?
Il se penche et m'embrasse langoureusement et pose son mobile sur la petite table de la salle de bain. Mes tétons durcissent et mes mains tire machinalement sur la fermeture de son pantalon. En quelques secondes, il est nu et me rejoint dans la baignoire. ...Et ce qui devait arriver, arriva.
UN QUART D'HEURE PLUS TARD...
Son mobile sur la table de chevet vibre, je fais celle qui n'entend rien. Il se retire, contourne le lit et décroche. Un coup d'œil furtif vers moi, je détourne le regard et le laisse filer à la salle de bain.
- Humm...Les hommes, de vrais chiens.
Je prends une robe en coton rayé, sans manches et encolure dans mon dressing-room, après avoir passé la crème.
- Excuse-moi pour tout-à-l'heure.
- Pas besoin de te sentir coupable, Edouard. Le boulot, je suppose.
- Euh, oui, oui, le boulot.
- Humm.
- Bébé, je promets te consacrer plus de temps à mon retour.
- Comment ça ?
- Je dois repartir.
- Comment ça ?
- Une mission.
- Tu viens à peine d'arrivée, Edouard.
- Ecoute, ne rends pas les choses plus compliquées.
- Edouard, quand restes-tu à la maison t'occuper de ta femme et ta fille ?
- Le luxe dans lequel tu vis, a un cout.
- Humm.
Je me parfume, me rends en cuisine et demande à Marie de me faire un plat. Je vais prendre place sur les chaises en rotin, dans le jardin et mange dans le calme.
- Chérie, fait-il quelques secondes plus tard.
- ...
- Pardon mais il faut que je m'en aille.
- ...
- Je reviens bientôt...Dans deux semaines...
- ...
- Je vais en mission en France, pour deux semaines...Je reviens bientôt.
- ...
- Je t'aime.
Il me prend le plat des mains et le pose sur la table. Je lève les yeux vers lui. Il se penche, veut m'embrasser, je tourne la tête. Il se redresse, me regarde dans les yeux et s'en va. Je fais un rapide sms et elle débarque une demi-heure plus tard.
- Eeeeeeeh, madame le Percepteur Général.
- C'est Edouard, le Percepteur Général de Douala.
Elle m'embrasse, s'assied et termine mon plat.
- Encore toi, Isa. Tu arrives et termines, sans demander mon avis.
- Aka, fiche-moi la paix ! Je suis chez moi ici et si tu t'amuses même, je te pique ton gars.
- Sa mère ne l'a pas circoncis pour moi.
- La preuve, la, photo de son kiki se balade dans tout Yaoundé.
- Lui, il est surement né à 5h du matin.
- Ha ha ha ah tu es folle.
- Ma chérie, tu as bien entendu parler de la position de 5h du matin.
- N'est-ce pas ? Tu es folle, Isa.
- Pas plus folle que toi. Au fait, où est ta moitié ?
- Marie !
Elle arrive moins de trente secondes plus tard.
- Un plat pour Isa et du vin blanc.
- De suite, madame.
- Merci Marie, dit Isa en souriant.
Ella a à peine tourné le dos qu'Isa se tourne vers moi.
- Ma chère, j'ai un nerveux japap pour toi.
- Franck a demandé que je lui fasse un enfant.
- Euille ! fais-je en ouvrant grandement les yeux.
- Je te dis.
- Il est marié, Isa.
- Et puis quoi ?
- Isa, il faut quitter derrière les problèmes.
- Je n'ai appelé personne. Je n'ai dragué personne.
- La solidarité féminine, Isa.
- Quelle solidarité ? Si elle ne garde pas bien son mari, est-ce de ma faute ?
- Isa, tu vaux mieux que cela.
- Raison pour laquelle, ton mari se balade, le phallus sur la main dans tout Yaoundé.
- Isa,
- Isa, quoi ?
Marie arrive, installe une table en rotin entre nous, s'en va et revient rapidement avec un plat. Je soupire m'adosse et l'observe en silence.
- Désolée, ma chérie.
- ...
- Tu sais, je n'ai jamais eu de chance avec les hommes. A chaque fois que j'ai cru à une relation sérieuse, ils se sont toujours servis de moi.
- Je sais. Isa, tu devrais arrêter ce cycle infernal.
- Je verrais. Laisse-moi manger et accompagne-moi.
- Où ?
- Tu verras.
- Humm, Isa.
- Non, ce n'est pas un plan foireux.
- Humm.
- Où est ton époux.
- Sur la route de l'aéroport.
- Encore, fait-elle en levant les yeux.
- Oui. Mission de deux semaines en France.
- Tu peux dormir chez moi.
- Ouais.
- Bien.
DEUX HEURES PLUS TARD...
- Mimi, je te présente mon homme, Franck.
- Ravie de faire votre connaissance, Franck.
- Franck, je te présente, Mimi, ma copine.
- Miranda, dis-je en corrigeant.
- Excuse-moi ma belle, Miranda.
- Enchanté, Mimi. Pourrait-on faire fi du protocole ?
- Bien sûr, fais-je en souriant.
Un signe de la main et un serveur vient déposer un seau à glace devant nous. Il ne fait pas dans la bagatelle, 3 bouteilles de champagnes grand cru, deux bouteilles de whisky et le reste.
- Merci bébé, dit mimi en posant la main sur la cuisse de son homme.
Je prends le verre tendu par le serveur, intercepte le regard de Franck et souris.
- Bébé, merci pour la table ; Isa dépose un baiser sur sa joue.
- Merci, Franck. Dis-je en prenant une gorgée de champagne.
- Franck que l'on voit à la télévision est différent de celui dans l'intimité, lâche Isa.
- Il est vrai que le personnage public semble arrogant et froid mais ce n'est qu'une image ; il me fixe encore.
- Je comprends, Franck.
Je pose mon verre sur la table et récupère mon sac sur la table-basse.
- Excusez-moi, une envie pressante.
- Prends ton temps, mimi.
- Ok, Isa.
Je me presse et sens un regard glisser sur mon corps. Je rentre dans les toilettes, remplis la petite bouteille qui ne me quitte jamais et rentre dans un des box. Je fais ma petite affaire, me rince, vais laver mes mains et rejoins la table. Isa n'y est pas, je regarde à gauche et à droite, mais ne la vois pas.
- Si tu cherches Isa, elle échange avec une de ses cousines à l'extérieur.
Il s'assied près de moi, trop près et posa sa main sur mon épaule.
- Je n'aime pas qu'on me touche.
Je recule jusqu'au fond du canapé, il se rapproche et pose la main sur ma cuisse.
- Tu vaux mieux qu'Isa. Tu es fraiche, belle et intelligente.
J'enlève sa main, me lève et récupère mon sac-à-main. Il pose la main sur ma fesse. Je vois rouge, me retourne et le gifle.
- Que se passe-t-il ici ? Demande Isa.
- Ton mec est un crétin !
- Désolé, je crois avoir bu un coup de trop.
Je quitte la salle et compose le numéro de ma mère dans la voiture.
- Je n'arrive pas à l'avoir, maman.
- Elle dort déjà. Elle est épuisée.
- Je vois.
- Quand comptes-tu arranger la situation ?
- Maman, laisse-moi encore du temps.
- Cela fait 4 ans, Miranda.
- Je sais, maman.
- Tu devrais savoir où sont tes priorités, ma fille.
- Je sais, maman.
- En plus de t'occuper de ton enfant, tu devrais aussi penser à gérer ta famille.
- Maman, je le fais déjà. Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai terminé les 5 millions qu'il fallait pour le concours à l'ENAM de Jao. J'ai aussi envoyé le million pour l'ESSEC de Marina.
- Je sais et moi ? Tu oublies que je m'occupe de la petite.
- Je t'envoie 250 000 chaque mois pour les dépenses de la maison, paie tes factures de courant et d'électricité.
- Je sais mais ce n'est pas suffisant.
- Maman, je ne peux pas faire plus.
- J'ai besoin de brésiliennes, d'une tenue entière et,
- Pourquoi ?
- Ma copine se marie avec un blanc dans deux semaines.
- Maman,
- Je me suis sacrifiée pour vous après le départ de votre père. Je me suis empêchée de vivre. J'aurais pu faire comme d'autres femmes, vous laisser au village et aller me chercher en Europe. Je serais aujourd'hui mariée à un blanc.
- Maman,
- Non, Miranda. Je ne demande pas trop. Renvoyez-moi maintenant l'ascenseur.
- Maman, je ne suis pas ton seul enfant et pourtant, je m'occupe de toute la famille depuis des années.
- Tu peux faire plus.
- Maman,
- Edouard t'a installée chez lui, pourquoi ?
- Maman,
- Avec ta beauté, tu aurais pu épouser un ministre mais as choisi aller vivre chez lui.
- Maman, je ne travaille pas.
- Tu comprends pourquoi je t'avais demandé de refuser sa demande en mariage. Tu aurais eu la possibilité de gérer plusieurs dossiers à la fois et de maximiser.
- Maman,
- Aujourd'hui, je ne vivrais pas dans cette bicoque.
- La bicoque de bastos avec tout le confort possible.
- C'est le moins que tu puisses faire pour ta maman. J'ai sacrifié ma jeunesse pour vous et souffert plus de neuf heures pour que ta grosse tête sorte de mon intimité. J'ai eu une épisiotomie et,
- Maman, j'ai compris. Cela fait 4 ans que tu as 250 000 fcfa tous les mois sans compter les enveloppes d'Edouard et les miennes.
- Ce n'est pas parce que tu donnes que je dois te rendre compte de comment je gère.
- Si tu n'es pas contente, viens donc la récupérer.
- Maman,
Elle raccroche. Je soupire et démarre en secouant la tête. Ma vie est en chantier depuis quelques années. J'ai quitté les bancs en classe de troisième, après le troisième échec à l'examen. J'ai préféré faire la vie et m'occuper de mes frères, pendant que ma mère était en vadrouille dans tout le Cameroun, à la recherche du bon gars. A 22 ans, il ne serait pas abusé de dire que j'ai une vie remplie.
LE LENDEMAIN MATIN...
TOC...TOC...TOC...
- Quoi encore ?
Je tire la couette, m'y enfonce, ferme les yeux et les rouvre lorsque je reconnais la voix de Thérèse.
- Qui es-tu pour m'empêcher de rentrer dans la maison de mon fils ?
- Thérèse, il ne
- Qui t'a donné l'autorisation de m'appeler par mon prénom ? Depuis quand une domestique peut appeler la mère du patron par son nom ?
- Pardon, madame.
- A son retour, tu seras virée !
- Pardon madame.
- Aka dégage d'ici ! Où est la fainéante et avorteuse femme de cette maison.
- Elle dort encore.
- Elle dort qu'elle fait même quoi dans cette maison ? Depuis qu'elle est ici, incapable de donner un enfant à mon fils.
- Madame, vous ne pouvez pas entrer.
- Aka, dégage !
Des pas rapides et ma porte s'ouvre à la volée.
- Miranda, sors de là !
Merde ! Il a fallu que je tombe sur une femme comme elle. La porte couine. Merci Seigneur, elle est repartie. Je me rendors et suis réveillée quelques minutes plus tard par un vent froid sur mon corps, suivi d'un jet d'eau glacé.
- Mon Dieu ! Tu n'as pas le droit.
- J'ai tous les droits dans la maison de mon fils.
- Je suis aussi chez moi, maman.
- Tu sers à quoi dans cette maison ? Depuis 4 ans que tu manges l'argent de mon fils avec ta famille, tu nous sers à quoi ?
- Maman, c'est Dieu qui donne.
- Quel Dieu qui donne ? Dis plutôt que tu as passé le temps à avorter et maintenant, tu es incapable de donner un enfant à mon fils.
- Maman,
- Ne m'appelle plus maman, je ne suis pas la mère des avorteuses !
Je me lève en tremblant et me frottant les mains. Elle se rapproche de moi, se penche, fronce les yeux et se pince le nez.
- Tu as bu, la veille. Tu es dans un foyer et dès que mon fils n'est plus là, tu sors faire la fête avec ta pute de copine et reviens saoul.
- Isa fêtait,
- Eh eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeh je ne veux pas avoir avec qui tu étais ! Je ne veux pas savoir avec combien d'hommes tu as couché.
- Je ne te permets pas.
- Tu ne me permets pas quoi ? Tu es une pute et une roulure.
J'ai les larmes aux yeux.
- Ce n'est pas parce que je n'arrive pas donner un enfant à ton enfant que tu dois me traiter de cette façon.
- Qui es-tu pour me donner une leçon ?
- Ta fille.
- Je ne suis pas la mère des prostituées. Toutes mes filles sont des intellectuelles, de même que mes fils. J'ai toujours dit à Edouard que ne lui correspondais pas.
- Maman, tes filles ne se sont pas mariées vierges.
PAF !
- Ne parle plus jamais de mes filles !
J'arrête ma joue et la regarde, surprise par son aplomb.
- Heureusement que mon fils a compris son erreur et commencer à m'écouter.
- ...
- Le week-end dernier, il doté la fille de ma collègue, avocate.
Je crois avoir mal entendu et ferme les yeux durant quelques secondes, le temps pour l'information de faire son chemin.
- Ils sont allés se reposer en Egypte pour deux semaines.
- ...
- Tu as la chance que mon fils veuille toujours t'épouser mais comme deuxième femme.
- ...
- Tu as intérêt à te ressaisir et être droite sinon je te foutrais à la porte !
Elle quitte la pièce en pestant, je m'assieds sur le lit gorgé d'eau.
Entre amour, souffrance, haine, boulot, quel sera le sort de Jeneya CROFT.?
Il est fait pour la lumière, elle est adepte des ténèbres. Leur histoire aurait pu s'arrêter là. Pourtant, elle devient très vite son yin, et lui, son yang. Malheureusement pour eux, les ombres menaçantes du passé rôdent..
Quatre jeunes filles dont les destins se croiseront, mais le fruit du hasard n'en sera pas forcément la cause.
Ne dis-pas t-on qu'il y'a rien de plus fragile et ni de plus éphémère que l'amour ? Que l'amour est comme un feu un jour de pluie ? Tu dois tout le temps le protéger , l'alimenter et en prendre soin sinon il s'éteint ... N'est-il pas mieux de le nourrir par la parole ? Car oui sans elle le plaisir de l'amour diminue...
" Carroll Brown est mort ! Mais tu dois l'épouser au nom de ta sœur. " Ma mère me dit d'un ton froid. Ma sœur était fiancée au milliardaire le plus sexy. Cela aurait dû être un mariage parfait. De façon inattendue, Carroll était mort dans un accident. Ma sœur ne voulait pas devenir veuve, alors elle m'a forcée à épouser son fiancé décédé. Et je n'avais pas le droit de lui refuser. En fait, j'étais la fille biologique de la famille Smith. Ma sœur était adoptive. Ma sœur et moi avions été échangées à l'hôpital alors que nous venions de naître. Mes parents avaient déjà eu une relation profonde avec elle. Alors ils ont choisi de me sacrifier. Le jour du mariage, j'ai été emmenée dans la salle de deuil. "Madame, veuillez tenir compagnie au Maître et laissez-le se réchauffer." dit la gouvernante avec une expression froide. Je n'ai pas pu m'empêcher de lever les yeux vers le portrait au-dessus du cercueil, et mon cœur a raté un battement à ce regard. L'homme du portrait était plus beau que les superstars d'Hollywood. Carroll Brown ? Mon mari décédé ? Wow, il était vraiment beau ! Je ne savais pas combien de temps s'était écoulé lorsque mon estomac a commencé à se rebeller. Après un coup d'œil au cercueil, j'ai avalé ma salive puis j'ai supplié en croisant les doigts. « M. Carroll, je meurs de faim ! Puis-je manger vos pâtisseries ? Cela ne vous dérange pas, n'est-ce pas ? "Je fais." « Ah ! » Effrayé, j'ai eu des sueurs froides. Mes jambes sont devenues molles et je suis tombé au sol. J'ai crié "Fantôme !" Carroll retroussa les lèvres, se pencha et toucha le cercueil noir. "M. Carroll est ressuscité des morts. Que pensez-vous de ce titre demain?"
Tony Jimenez est un Alpha de grande puissance issu d'une lignée très ancienne, et qui a beaucoup roulé sa bosse. Milliardaire et philanthrope, il est aussi un chanteur, plus précisément une vedette internationale très charismatique qui doit son succès en partie à son charme d'Alpha surnaturel qui fait tourner la tête de toutes les femmes. Tony n'est pas l'homme d'une seule femme, mais de toutes ces groupies qui l'adorent. Du moins, il n'entendait plus à se ranger depuis que Valeria Fedora, qu'il croyait être sa compagne prédestinée, lui avait brisé le cœur quand il était plus jeune. Après que Valeria l'ait trahi si cruellement, Tony ne croyait pas pouvoir aimer une seconde fois. Les Alphas n'ont après tout qu'une seule âme sœur. Une seule compagne qui leur est prédestinée. Mais un jour, dans un restaurant, il fait la connaissance de Carmen, séduisante petite serveuse et surtout femelle de la même race que lui se cachant elle aussi parmi les humains. Son parfum tout comme son charme et sa candeur sont irrésistibles, mais ayant déjà été trahi une première fois il tente de résister. Cependant Tony découvre rapidement que cette petite femelle alpha est très addictive et qu'il ne peut s'empêcher plus de penser à elle à tout moment du jour ou de la nuit. Après avoir lutté contre ses sentiments, Tony décide finalement de ne plus le faire... seulement, entre temps, Carmen a fait la connaissance de son détestable cousin Luis qui l'amène à un diner du dimanche et la présente à tous comme sa fiancée, mettant Tony devant le fait accompli. Par amour pour Carmen, Tony choisira donc de taire ses propre sentiments de côté puisque cette femme qu'il lui croyait une nouvelle fois prédestinée semble si heureuse avec son cousin. Cependant, avec le temps, Tony a de plus en plus la sensation que Carmen et son cousin lui cachent des choses. Un jour, alors que lui et Carmen ont trop bu, il découvre qu'elle ne consentait pas vraiment à cette union avec Luis et qu'elle y fut forcée. Marquée même par cet Alpha contre son gré. Cette nuit-là, Tony et Carmen commettent l'irréparable. Quelques jours plus tard, Carmen s'enfuit afin d'échapper à son mari qui s'il le découvrait, le lui ferait payer très chèrement. Leur union pourrait aussi provoquer une guerre entre deux Alphas d'un même clan, d'une même famille! Carmen craint alors que Luis l'emporte. Elle craint pour Tony qui est un grand pacifiste. Elle n'imagine donc pas qu'ils puissent l'emporter contre un être si vil et sournois que Luis! Mais Tony est bien décidé à la retrouver et cette fois à se battre pour la compagne qu'il croit maintenant lui être prédestiné. Cependant, des forces obscures semblent s'y opposer...
Je me suis réveillée après cinq ans dans le coma. Un miracle, selon les médecins. Mon dernier souvenir, c'était de pousser mon mari, Damien, pour l'écarter de la trajectoire d'un camion. Je l'avais sauvé. Mais une semaine plus tard, à la mairie, j'ai découvert un acte de décès établi deux ans plus tôt. Les noms de mes parents y figuraient. Et puis, la signature de Damien. Mon mari, l'homme que j'avais sauvé, m'avait déclarée morte. Le choc a laissé place à un vide glacial. Je suis retournée chez nous, pour y trouver Angélique Martin, la femme qui avait provoqué l'accident. Elle y vivait. Elle a embrassé Damien, un baiser désinvolte, familier. Mon fils, Émile, l'appelait « Maman ». Mes parents, Anne et Gilles, l'ont défendue, disant qu'elle faisait « partie de la famille maintenant ». Ils voulaient que je pardonne, que j'oublie, que je comprenne. Ils voulaient que je partage mon mari, mon fils, ma vie, avec la femme qui m'avait tout volé. Mon propre fils, l'enfant que j'avais porté et aimé, a hurlé : « Je veux qu'elle s'en aille ! Va-t'en ! C'est elle, ma maman ! » en pointant Angélique du doigt. J'étais une étrangère, un fantôme qui hantait leur nouvelle vie heureuse. Mon réveil n'était pas un miracle ; c'était un dérangement. J'avais tout perdu : mon mari, mon enfant, mes parents, mon identité même. Et puis, un appel de Zurich. Une nouvelle identité. Une nouvelle vie. Catherine Dubois était morte. Et désormais, je ne vivrais que pour moi.
Sa sœur refuse catégoriquement d'épouser son fiancé. On dit de lui qu'il est hideux, froid... et pire encore, impuissant. Sa mère s'agenouille, implorant Clara : « Ma fille... sauve ta sœur. Prends sa place à l'autel. » Un frisson parcourt son échine . C'est insensé... et pourtant, Clara accepte. Le soir des noces, tout bascule. L'homme qu'on disait monstrueux est d'une beauté à couper le souffle. Mais son regard, glacé, la transperce : - Tu es d'une laideur sans nom. Elle s'attendait à une indifférence polie... elle découvre une brutalité inattendue. Il la plaque sur le lit, ses mots tranchants comme une lame : - Peu importe ton visage. À présent, tu es mienne. Clara relève les yeux, son cœur battant à tout rompre. Elle ose répliquer d'une voix ferme : - Toi, en revanche... tu n'as rien d'impuissant. Et quand il arrache enfin ses déguisements, révélant un visage d'une beauté envoûtante, son sourire s'assombrit : - Il semblerait que les rumeurs étaient fausses... mais désormais, tu ne pourras plus échapper à ton rôle d'épouse.
Anastasia est obligée de faire face et d'accepter le décès de sa fille. Louis et elle n'ont jamais été aussi distant l'un avec l'autre. Elle se retrouve à devoir faire une choix. Sauver ce qu'il reste de son mariage avant qu'il n'y ait réellement plus rien à faire. Ou laisser les choses s'en suivre et probablement divorcer. Louis vit des moments difficiles. Son mariage court à sa perte, il vit avec la culpabilité de ses actions, son père va bientôt décéder et avec cela, d'autres responsabilités vont s'imposer à lui. Il ne peut pas compter sur sa femme, qui elle-même a beaucoup de choses à gérer de son côté. Il a besoin de soutien, mais il ne sait pas où il va le trouver. Sauf si ce dernier vient à lui spontanément sous une forme qu'ils n'auraient tous les deux peut-être pas préféré... Comment faire pour se retrouver ou Décider de se séparer ? Ils sont à la croisée des chemins. Ils feront des choix difficiles. Seul l'avenir leur dira s'ils ont bien fait. Obligatoire de lire le Tome 1 : Sous l'emprise d'un diable, le Tome 2 : Brisée par amour (suite directe) Conseillée de lire : Femme Imbrisable (pour une meilleure compréhension de toute l'histoire)
Maria Lua avait la vie dont toute femme pouvait rêver : belle, riche et dotée d'une famille parfaite. Mais derrière la chanceuse au visage d'ange se cachait une jeune fille rebelle qui avait fui son passé et cherchait à être heureuse et à faire ce qu'elle voulait, surtout avec les hommes. Plongée dans le monde des PDG depuis sa naissance, sa vie a toujours été liée à des hommes en costume. Et c'était à elle d'enlever tous les vêtements qui les entouraient, à commencer par leurs cravates, profitant des beaux corps qui croisaient son chemin, les propriétaires et les héritiers des plus grandes entreprises de Noriah Norte. Ce à quoi elle ne s'attendait pas, c'est d'être impliquée dans un scandale majeur le jour de ses fiançailles, monté par quelqu'un à l'intérieur de sa propre maison. Désireuse de redresser la barre, car rien ne pouvait l'ébranler et tout ce qu'elle voulait, c'était se montrer comme une femme forte, Malu ne s'attendait pas à ce que la deuxième chute la détruise complètement. Obligée de quitter sa propre maison, de mûrir et d'assumer ses responsabilités, de laisser derrière elle sa vie d'alcoolique et ses aventures sans lendemain, elle doit maintenant choisir la voie à suivre : récupérer son fiancé, aller de l'avant avec son amant ou se battre pour son véritable amour. Ce à quoi Maria Lua ne s'attendait pas, c'est qu'au milieu de tous ses doutes, plongée dans un monde d'affaires, de chantage, de vol et de comportements contraires à l'éthique, un nouvel homme croise son chemin. Serait-il sa rédemption ? Ou sera-t-il prêt à détruire complètement son cœur, comme elle l'a fait toute sa vie avec les hommes ? Tout pourrait être incertain et catastrophique dans la vie de Maria Lua Casanova, sauf les hommes en costume... Ceux-ci ont toujours été sa tentation.
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