Est ce fruit du hasard, de la destinée ou une simple coïncidence ? Découvrez PAR UN COUP DU SORT, une histoire pleine de suspense et de rebondissement
Est ce fruit du hasard, de la destinée ou une simple coïncidence ? Découvrez PAR UN COUP DU SORT, une histoire pleine de suspense et de rebondissement
Couchée dans ma chambre, j'écoutais mon père se disputer avec ma mère, du moins sa femme. Leur porte était celle juste collée à celle que j'occupe avec ma petite sœur qui, à cette heure de la soirée se trouve encore dehors à errer dans les rues à la recherche de je ne sais quel autre homme. De toutes les façons c'était avantageux pour moi de la savoir dehors et par conséquent je passais plus de temps seule dans la chambre, sans prise de tête, sans engueulades et je pouvais m'endormir paisiblement.
Mais comment fermer les yeux en écoutant les engueulades des parents, et surtout que je n'avais aucune idée du sujet de cette violente dispute.
Depuis quelques mois le climat était morose dans cette maison. Je voyais très souvent mon père dans les vaps en pleine réflexion et ma mère toujours nerveuse qui criait sur tout le monde. Est ce ma faute, est ce ma présence qui les gêne car je savais que le fait de ne pas être l'enfant biologique de maman Sarah causait des soucis entre les parents et je voyais bien la différence que cette femme faisait entre mes frères et moi.
Je m'appelle Alexandra, mes amis m'appellent Alexe. Je suis l'aînée de mon père et celle qui me suis directement s'appelle Doriane âgée de 15 ans et le dernier Benjamin âgé de 13 ans et demi. Moi j'en ai 17 cette année et je vais en classe de Première. Nous vivons dans une petite maison héritée de mes grands-parents dans un quartier appelé Domayo du côté de l'extrême Nord du pays. C'est un lieu calme, paisible ou tout le monde connaît tout le monde. Un coin reculé du centre ville où nous avons grandi. Je connais cet endroit du fond en comble je me rappelle encore lorsque j'allais jouer après les classes avec les amis qui ne sont plus dans cette ville. Tout le monde s'en allait autour de nous mais nous restions sur place. La population est constituée à 80% de musulmans, nous faisons partie des habitants chrétiens et principalement originaire du centre. Mon grand père était un ATANGANA qui avait épousé une femme de l'Extrême Nord ce qui explique son implantation dans cette ville où il a passé toute sa vie jusqu'à son dernier souffle. Papa travaille dans les champs et ça lui rapporte assez d'argent pour prendre soin de sa petite famille tant dis que maman a une activité commerciale qui lui permet de sortir le matin pour revenir le soir.
Je passe la plupart de mes journées à faire le ménage, à manger car ma petite sœur ne se gêne pas pour m'aider, elle préfère aller se balader et revenir en soirée. Étant la grande sœur, je me sens obligée de m'occuper de la maison en l'absence des parents mais toujours est-il qu'il est difficile de raisonner une fille comme Doriane qui ne fait qu'à sa tête et ne se fait pas blâmer par sa mère ce qui l'encourage à multiplier les bêtises. Ma sœur et moi c'est comme le chat et la souris, je fais des efforts pour qu'on s'entende mais elles sont vaines. Contrairement à son petit frère qui m'aime beaucoup et nous partageons nos passions ensemble, Doriane me prend pour une rivale à abattre.
Je suis mon père sortir de sa chambre en claquant la porte. J'ai bien envie d'aller lui demander si tout va bien mais j'évite de me prendre un coup de poing. Mon père est un homme calme, tellement calme qu'il se laisse dominer par sa femme. Je me réserve le droit de me mêler de leur relation mais ça me fait du mal de le voir se faire malmener par cette dernière. Je profitais du calme de la maison pour fermer les yeux, cherchant désespérément les bras de Morphée lorsque la porte s'ouvrit sur Doriane. Je faisais mine de ne pas l'avoir écouté entrer pour éviter les querelles. Je pouvais la voir se changer en proférant des injures à l'endroit de je ne sais qui. Il me semble que mon père l'a réprimandé lorsqu'il l'a vu dehors sûrement avec un homme. Je ne comprends pas pourquoi ma sœur à son jeune âge au lieu de se consacrer à ses études, à choisir tourner la tête vers le sexe masculin et ce ci au vu et au su de sa mère qui ne réagi pas. Tout au contraire elle me réprimande lorsque c'est moi qu'elle trouve en compagnie d'un homme que ce soit un camarade de classe ou un prétendant. Je reconnais être une belle femme, j'ai des formes à l'africaine, avec un teint éblouissant, d'une blancheur à l'européenne qui fait des jaloux, surtout de ma mère qui aurai voulu que sa fille ait le même teint que moi, je l'ai hérité de ma défunte mère. Sans me jeter des fleurs à mon âge je pense que j'ai tout ce qu'un homme aimerait avoir dans son lit mais je me préserve, j'évite toute distraction parce que je veux réussir dans la vie. Je ne veux pas finir comme ma belle-mère à vendre les beignets au marché ou encore comme mon père à passer la matinée à cultiver les plantations des autres, à transporter d' énormes sacs sur le dos et parcourir des kilomètres pour les livrer. Je rêve d'être une enseignante d'État, je veux donner les cours dans les universités de mon pays et pourquoi pas ailleurs. J'aimerais être une femme redoutable et indépendante, une femme forte et une femme responsable. Je rêve de sortir ma famille de la pauvreté, de nous construire une grande maison dans laquelle chacun aura à son service un employé. Oui je rêve grand et je sais qu'un jour j'y arriverai même si c'est à moitié.
Il est 8 heures lorsque je quitte mon lit pour aller me laver les dents. C'est la dernière semaine avant la reprise des cours et je me demande si mon père m'a déjà inscrite à l'école... A chaque fois que j'évoque ce sujet avec lui, il devient muet. Ce matin à table, je retrouve ma petite famille comme presque tous les matins.
_ Bonjour Alex, salut Benjamin.
_ Bonjour Ben, bonjour papa, maman.
Je m'assois aux côtés de mon petit frère. La table n'est pas garnie comme celle des personnes nanties. Nous déjeunons soit avec du pain et du lait ou alors des beignets que ma mère vend lorsqu'elle revient avec un reste de ses ventes. Des rares fois lorsqu'il n'y a pas de lait chacun tartine son bout de pain avec du miel ou des avocats s'il y'en a. Nous nous contentons du peu que nous avons et cela nous suffit, du moins cela me suffit contrairement à ma sœur qui en a marre de cette vie qu'elle qualifie de minable nous comparant sans cesse à celles de ses camarades. Mon père est très calme, ma mère aussi. Leur silence cache un sujet qu'ils souhaitent évoquer avec nous mais n'y arrivent pas. Je fais mine de ne pas remarquer leur gêne, je discute avec mon frère qui me raconte sa petite escapade qu'il a faite hier soir avec ses amis dans la forêt. Nous rions à ses anecdotes. Je vois mon père se racler la gorge..il va dire quelque chose.
_ Doriane c'est la dernière fois que je te trouve dehors avec un homme...la prochaine fois tu n'entrera plus chez moi.
_ Mais papa je ne faisais rien de grave.
_ Tu l'as ferme mademoiselle. Il était 22h tu ne faisais rien ? Tu veux peut-être que je te fesses tu crois que tu as grandi ?
_ Doucement avec elle, intervient maman. Tu sais qu'elle est fragile.
_ C'est toi qui l'encourage dans cette voix...je te préviens Doriane, la prochaine fois tu restes dehors j'en ai assez de toi et de tes bêtises. Ma maison n'est pas un bordel.
_ C'est injuste Papa, cri Doriane..si c'était Alex tu n'allais pas la réprimander.
_ Ah tu veux te mesurer à ta sœur aînée c'est ça ? Méfie toi de moi et quand je parle tu la fermes, ta sœur n'est pas ton égal.
Voilà comment j'ai pris à nouveau une balle perdue.. lorsque mon père me défendait je recevais des regards sanglants de la part de ma sœur et de sa mère. Mon père a repris la parole après quelques secondes de silence.
_ Alex, tu m'as demandé dernièrement si je t'avais déjà inscrit, tu ne vas plus fréquenter ici.
J'ai sursauté à cette annonce et j'ai mis la main sur la poitrine pour écouter mon cœur battre à toute allure. Je ne m'attendais pas à une télé déclaration et j'ai peur de suivre la suite. J'ai peur qu'il me dise, comme ça avait été pour la plupart des filles de cette localité du Nord, que j'irai en mariage. Certes nous n'étions pas de leur tribu ni de leur religion c'est la providence qui nous a entraînés à vivre dans cette maison que nous a laissé les grands parents. Je m'attends à tout de mon père et de sa femme qui est pour la plupart des temps derrière toutes les décisions qu'il a eu à prendre à mon sujet. Mon père poursuit.
_ Ta tante, tata Jeannine viendra te chercher tu vas habiter désormais avec elle.
_ Hein ! Comment ça papa. Tata Jeannine est loin à Yaoundé.
_ Exactement tu iras vivre là-bas. Commence à faire tes valises elle viendra demain matin, le voyage sera long.
Ma petite sœur s'énerve, elle n'est pas du tout d'accord avec ce choix et le manifeste.
_ Papa tu fais encore la combine, pourquoi c'est Alex qui part à Yaoundé, pourquoi pas moi.
_ Tata Jeannine a demandé un enfant vous savez qu'elle n'a pas d'enfants et si tu te comportais mieux je t'aurai envoyé mais il faut revoir ton éducation.
_ C'est injuste ça.. Maman tu ne dis rien.
Ma mère a quitté la table toute nerveuse et c'est là que j'ai compris l'objet de leur querelle de la veille. La sœur aînée de mon père a sollicité avoir un enfant et mon père m'avait choisi ce qu'elle n'avait pas apprécié. Comme sa fille l'a souligné, elle a pensé à une combine alors que mon père a bien réfléchi avant de tourner son choix sur moi...je suis plus posée que ma sœur et je pourrais l'aider dans les tâches ménagères ce que ma sœur peine à faire. Ce changement de ville me laisse perplexe dans la mesure où je vais quitter cette ville où j'ai vu le jour, où je me suis fait des amis et où j'ai eu mon premier baiser. Je vais quitter enfin cette ville qui me dégoûtait déjà à vu d'œil, je vais changer d'air, quoi de mieux que de visiter la capitale de mon pays, je n'y étais jamais allée, je suis toute excitée à l'idée de me retrouver dans cette grande ville. Il faudra que je m'habitue au climat, aux personnes y vivant à leur rythme de vie et surtout à ceux de ma tante qui, si j'ai bonne mémoire s'était mariée récemment. C'était son troisième mariage à seulement 53 ans. Ce qui m'intrigue le plus est la vie en sa compagnie. Dans mes souvenirs elle était difficile à vivre, toujours à se plaindre de tout, ce qui est la cause de sa solitude. Tout au moins j'espère que cet homme qu'elle a épousé l'a changé.
Pendant que je fais mes valises, ma sœur entre dans la chambre, elle me toise.
_ Qu'est ce que tu as donné à papa pour qu'il te choisisse ?
_ Je suis moins volatile que toi, je suis posée et je ne passe pas mon temps dehors à discuter avec les hommes. Yaoundé est une grande ville, si tu n'es pas sage tu te fera avoir par des voyous. Tu es encore petite.
_ blablabla, du n'importe quoi. J'aurai été mieux là-bas et toi ici.
_ Je comprends ton problème, tu vas te retrouver seule ici tu seras obligé de travailler. Hahahaha tu vas laver les habits de maman, de papa tu vas aider maman à tourner la pâte des beignets,vtu vas aller vendre avec elle et tu vas faire la cuisine. Tu sais ce n'est pas mal si tu apprends à faire quelque chose de tes 10 doigts peut-être que prochainement c'est toi qu'on choisira lorsque j'aurai fini mes études et que je serais chez moi.
_ Pff !
_ Au lieu de râler tu peux m'aider à faire mes valises. Peut-être que si tu te comportes bien je t'enverrai des vêtements de marques.
_ Je n'en ai pas besoin tu peux les garder.
Elle est sortie pour se rendre dans la chambre de sa mère ou cette dernière est dépassée par les évènements. Elle n'avait pas réussi à faire changer d'avis à son mari, elle qui parvenait toujours à lui retourner le cerveau. Elle était désespérée et choquée. Je l'avais entendu déverser son venin sur sa fille qu'elle accusait d'être mal élevé. Doriane est sortie de sa chambre en pleurant. Elle est allée se réfugier chez sa copine au quartier. J'ai finalement reçu l'aide mon petit frère qui m'a assisté jusqu'à ce que je boucle mes valises.
_ Voila la Yaoundéenne..ta valise est prête.
_ Merci Ben. Tu vas trop me manquer.
_ Toi aussi. Tu vas souvent m'appeler sur le téléphone de papa. Je suis sur que tata va te donner un téléphone.
_ Oui peut-être, je serais contente. Ah cette maison va me manquer. S'il te plaît veille sur ta sœur même si elle se croit grande c'est encore un enfant. Maman la gâte trop.
_ Ah c'est son problème. Moi je m'en fou. J'ai juste envie de vite fréquenter et voler de mes propres ailes.
_ Ça arrivera. Ta sœur traine à l'école elle n'arrête pas d'échouer tu l'as retrouvé en troisième il faut travailler pour avoir ton examen ne l'a regarde pas.
_ Ne t'inquiètes pas pour ça. Je suis un éclair.
_ hahahaha je n'en doute pas.
J'aurais été plus heureuse si j'avais eu uniquement des frères, ils sont si facile à vivre contrairement aux filles. Je ne peux pas compter le nombre de fois où je bagarrer avec ma sœur, le nombre de fois où nos luttes nous ont conduit au dispensaire du quartier. C'était ainsi la cohabitation avec cette dernière. En tant que sœur aînée je ne me laissais pas faire. Parfois je faisais mine de ne pas l'écouter car quelque part je savais que c'est sa mère qui en partie responsable de son éducation et c'est elle qui la pousse à me provoquer.
Je me rappelle encore bien de ce jour où mon père m'avait présenté à maman Sarah, je venais d'avoir 3 ans et elle portait sa première grossesse. c'était une belle journée que nous avions passé ensemble et ce jour là je m'étais dis que j'avais trouvé une nouvelle maman. Je crois bien que c'est ce jour où mon père avait décidé de l'epouser et moi j'étais contente. Ma déception fut grande lorsqu'elle avait donné naissance à sa première fille qui est très vite devenue une concurrente pour moi. Alors que je n'étais qu'un enfant, je me voyais me battre avec la nouvelle arrivée pour avoir l'attention de mon père, et par la suite j'avais perdu la sienne alors qu'elle avait promis de s'occuper de moi comme sa propre fille. Je m'étais enfermée dans mon coin et j'acceptais toute attention de la part de mes parents selon leur rythme, j'avais arrêté de me plaindre et d'apprendre à faire les choses de moi même. C'était tout au plus un plaisir d'avoir une maman à la maison, les repas étaient variés et je pouvais manger à ma faim mais je manquais de l'attention de mes parents. Je m'étais rapproché de ma maîtresse a cette époque qui me faisait des câlins et bisous ce que je n'avais pas de ma mère et plus de mon père. L'arrivée de Benjamin était encore pire que celle de Doriane, je m'étais totalement débarrasser de cette volonté de toujours recevoir de l'attention et de l'amour. Ça n'a pas toujours été facile avec les évènements culturels ou artistiques et même de fin d'année car ma mère faisait toujours des différences dans l'achat de nos tenues. Mes vêtements étaient de la friperie tant dis que pour mes frères sortaient de la boutique. Ça ne me dérangeait pas, mon bonheur n'était pas dans les vêtements mais plutôt dans la journée que je m'apprêtais à passer et je me rassurais toujours de passer une meilleure journée que les autres. Quittez cette maison me plonge dans un lointain souvenir, celui de mon enfance, de mes grands parents. Je deviens nostalgique. La question qui me vient en tête à cette instant est celle de savoir ce qui m'attend chez ma tante à Yaoundé, quel sera ma vie dans cette nouvelle ville.
À suivre.
Qu'il est bien ce sentiment qui anime une fois que l'on est parvenu à parler de nos peurs, nos craintes, douleurs et tout autre événement traumatisant à nous lié. L'immense joie qu'est d'avoir une oreille attentive disponible pour nous qui nous écoute sans pour autant nous jugée
C'est l'histoire d'Une jeune femme au caractère austère et distant avec le monde qui l'entoure, la solitude et le silence valent mieux pour elle que d'être entourée de ses proches. Un soir, alors qu'elle se retrouvera dans un bar, le jour de la commémoration du décès de son père, elle se verra raconter son histoire à une serveuse indiscrète. Entre joie, amour, regrets, déceptions et douleurs, Elle ouvrira son cœur meurtri à une inconnue sans se douter que la vie est si souvent surprenante…
Aujourd'hui, ma meilleure amie, Stéphanie, la soeur que la vie m'a donnée, se marie, je suis tellement heureuse pour elle. Et en ce jour si important, elle m'a choisie comme dame de compagnie, mais aussi comme son témoin de mariage. J'entre dans la chambre d'hôtel, Stéphanie est assise face au miroir, la maquilleuse s’active sur son visage. Il y a quatre ans, Stéphanie a fait la rencontre d'Édouard qui deviendra son époux dans quelques heures, ils s’aiment éperdument tous les deux, mais le souci est que les soeurs de ce dernier n'apprécient pas mon amie, elles cherchent tout le temps à lui créer des histoires et cela a le don de l’agacer. Lorsque la maquilleuse termine son travail, je suis éblouie par la beauté de Stéphanie, elle est naturellement belle, mais ce maquillage la sublime encore plus.
J'ai commencé les classes dans cette nouvelle école qui m'a plu dès le premier jour. Le matin, je me fais accompagner par Philippe et le soir il vient me chercher où alors je rentre toute seule en taxi dépôt. Grand père Thomas a exigé que je prenne toujours le dépôt comme quoi je ne suis pas L'enfant de n'importe qui. Il est vrai que leur niveau de vie est complètement au dessus du mien et même au dessus de la vie que j'ai mené chez ma tante. J'ai des restrictions, des interdictions, quelques autorisations selon l'urgence et l'humeur des grands parents et j'en passe. Je ne suis pas contre ses restrictions puisque cela va me permettre de me concentrer sur les cours. A l'école, mes camarades de classe savent déjà que je suis la petite fille du célèbre homme d'affaires NGANDEU. Certains me lèche les bottes et d'autres me combattent comme si c'était moi la responsable de la fortune de mes grands-parents. L'argent ne m'a jamais vraiment impressionné. Même si ma grand mère vivait dans un trou je serais restée avec elle, parce que mon but était d'être aux côtés d'un parent de ma mère que je n'ai pas connu. Son argent ne me rend pas insolente ni arrogante. J'en ai énormément venant d'elle et de son mari mais je ne m'en vante pas. Cette année je n'aimerais pas avoir de copine ni de copain, je dois rester focus sur mon examen et l'avoir. Je dois montrer à mon père que je ne suis pas venue ici m'amuser ou uniquement bouffer les fonds de ma grand mère. Je suis venue étudier et je compte bien sortir de cette maison avec mes diplômes. Peut être après ça il pourra me parler. Il y a quelques jours j'ai fait faire la visite de la propriété à Sheila via un appel vidéo, elle a été émerveillé par la splendeur des lieux, et n'a pas hésité à solliciter un séjour avec moi. J'en parlerai avec grand père Thomas ou ma grand-mère pour avoir son approbation. Depuis que le mari de ma grand mère a voyagé, il n'est pas revenu. Maria m'a informé qu'il a l'habitude de se déplacer et de faire des semaines à l'extérieur pour des affaires. De même, je vois difficilement ma grand mère soit elle est en train de partir lorsque je suis à l'école, soit elle est endormie lorsque je suis à la maison. On parle rarement et à chaque fois que j'ai l'occasion d'en savoir plus sur ma mère, elle change de sujet. Je ne sais pas pourquoi elle évite de me parler d'elle.
Ne dit-on pas que la vie est pleine de surprises Bonne comme mauvaise Qu'il y a des évènements sur lesquels l'on a aucun pouvoir Autrement, qui choisirait une vie d'orphelin/e Qu'importe l'issue, l'utile c'est de rester focus sur ce qui dépend de nous Qu'importe ce que ça coûte Je suis Audrey et ceci est mon histoire
Lorsque la vérité éclate, il ne reste que deux choix: avancer ou sombrer... Après avoir découvert la vérité Brice et Sandra tentent de reprendre leur vie en main. Accepter le passé, vivre le moment présent, rêver d’un avenir meilleur… C'est tout ce à quoi ils aspirent après ces événements douloureux. Mais peut-on recoller les morceaux d’une histoire brisée ? Plongez-vous dans ce récit émouvant, retenez votre souffle et avancez
Résumé « Rompons ce lien maudit et libérons-nous mutuellement. Ainsi, Claire pourra enfin endosser le rôle de ta Luna. » La voix d'Addison vibrait d'une colère qui brûlait jusque dans sa poitrine, son souffle haché secouant tout son corps. Zion, lui, se figea, les mâchoires serrées. « Crois-tu vraiment pouvoir t'échapper ? » Son regard s'assombrit, virant à une teinte dorée inquiétante, reflet du loup qui grondait au plus profond de lui. Sans lui laisser la moindre échappatoire, il l'encercla de ses bras, l'arracha à l'embrasure de la porte et l'entraîna dans leurs appartements. Là, il lui imposa sa présence avec une intensité implacable, la retenant contre lui comme s'il voulait effacer par la force toute possibilité de séparation, jusqu'à ce que le temps perde sa mesure. Le lendemain, puis le surlendemain, il ne relâcha pas son étreinte. Et quand enfin il rompit le silence, ce fut d'une voix rauque, presque un murmure menaçant : « Si je dois t'attacher pour t'empêcher de fuir, je le ferai. Quand j'en aurai terminé, tu ne pourras même plus te tenir debout. » Le ton, dur et brûlant, ne laissait place à aucun doute : l'instinct primal de l'Alpha avait pris le dessus. Ils ne s'étaient jamais réellement écoutés. Entre eux, les incompréhensions s'étaient accumulées, bâtissant un mur qu'aucun ne prenait la peine d'abattre. Aveuglé par un orgueil âpre et par une rancune nourrie de suppositions, Zion n'avait jamais cherché à se justifier. Il voulait la voir payer pour ce qu'il croyait être une trahison, ignorant que cette vengeance lui coûterait bien plus qu'il ne pouvait supporter. Addison, lasse d'attendre qu'il dépose les armes de sa colère, avait fini par comprendre qu'elle devrait partir pour survivre. Quand elle s'évapora de son univers, tout vacilla. Zion perdit pied, incapable de supporter l'absence. Il fit trembler les fondations de sa propre meute, prêt à briser quiconque s'était interposé entre elle et lui. Mais il découvrit trop tard l'ampleur de sa faute : Addison avait disparu au-delà de toute piste. Et, plus cruel encore, il n'avait jamais pu lui révéler la vérité - l'enfant que portait l'autre femme n'était pas de lui. Avouer ce secret aurait signifié offenser quelqu'un que nul n'osait défier : cette femme appartenait à un cercle où la moindre offense se payait de sang. Alors, pour protéger Addison d'une condamnation certaine, il l'avait éloignée... en lui infligeant la blessure la plus profonde. Son orgueil avait tout dévasté. Plus encore que la mort de son père, l'ancien Alpha, ce geste resta la blessure qu'il ne put jamais refermer. Mais la Déesse de la Lune ne l'avait pas effacé de ses desseins. Leurs routes se croisèrent de nouveau. Et ce jour-là, il la vit. Pas seule. Un garçon se tenait à ses côtés. Non... deux. Deux fils. Une brûlure de remords le transperça. Autrefois, il avait voulu la réduire à néant ; aujourd'hui, il n'aspirait plus qu'à recoller les fragments, à regagner la famille qu'il avait volontairement détruite. Mais la distance qui les séparait s'était creusée comme un abîme infranchissable. Elle n'était plus cette femme qu'il pouvait convoquer d'un mot ou retenir d'une main. Pouvait-il encore espérer réparer l'irréparable ? Ou Addison tournerait-elle le dos à ses regrets pour accepter l'union imposée par son père, le Roi Alpha ? Cette union-là n'était pas un simple arrangement : elle ferait d'elle la première femme à régner seule sur un trône d'Alpha dans toute l'histoire.
Lucia Balstone pensait avoir choisi le bon homme avec qui passer le reste de sa vie, mais c'est lui qui a mis fin à ses jours. Leur mariage de dix ans a semblé être une blague lorsque son mari l'a poignardée avec un poignard. Heureusement, Dieu n'est jamais aveugle aux larmes des gens. Lucie a eu une seconde chance. Elle renaît à l'âge de 22 ans, avant que toutes les choses terribles ne se produisent. Cette fois, elle était déterminée à se venger et à laisser payer ceux qui lui faisaient du mal ! Elle a fait une liste détaillée de ses objectifs, et la première chose sur sa liste était d'épouser l'ennemi de son ex-mari, Alonso Callen !
Avertissement : Cette histoire contient des thèmes matures et du contenu explicite destiné à un public adulte (18+). La discrétion du lecteur est conseillée. Ce roman contient des éléments tels que des dynamiques BDSM, des contenus sexuels explicites, des relations familiales toxiques, des scènes de violence occasionnelles et un langage cru. Ce n'est pas une romance douce. C'est intense, brut et désordonné, et explore le côté sombre du désir. ***** « Enlève ta robe, Meadow. » « Pourquoi ? » « Parce que ton ex regarde », a-t-il dit en se calant dans son siège. « Et je veux qu'il voie ce qu'il a perdu. » ***** Meadow Russell était censée se marier avec l'amour de sa vie à Vegas. Mais elle a surpris sa sœur jumelle en train de coucher avec son fiancé. Elle noyait son chagrin dans l'alcool au bar. Une erreur en état d'ivresse est devenue réalité. Et l'offre d'un inconnu s'est transformée en un contrat qu'elle a signé avec des mains tremblantes et une bague en diamant. Alaric Ashford est un diable en costume sur mesure. PDG milliardaire, brutal, possessif. Un homme né dans un empire de sang et d'acier. Il souffre également d'une condition neurologique : il est insensible au toucher. Ni les objets, ni la douleur, ni même le toucher humain. Jusqu'à ce que Meadow le touche, et il ressent tout. Et maintenant, il la possède. Sur le papier et dans son lit. Elle veut qu'il la détruise. Prendre ce que personne d'autre n'a pu avoir. Il veut le contrôle, l'obéissance... la vengeance. Mais ce qui commence comme un marché se transforme lentement en quelque chose que Meadow n'avait jamais vu venir. Obsessions, passions dévorantes, secrets qui n'auraient jamais dû refaire surface, et une douleur du passé qui menace de tout briser. Alaric ne partage pas ce qui lui appartient. Ni son entreprise. Ni sa femme. Et encore moins sa vengeance.
Après deux ans de mariage, Sadie était enfin enceinte. Pleine d'espoir et de joie, elle a été prise au dépourvu lorsque Noah a demandé le divorce. Lors d'un meurtre prémédité, Sadie s'est retrouvée allongée dans une mare de sang, appelant désespérément Noah pour lui demander de la sauver, elle et le bébé. Mais ses appels sont restés sans réponse. Bouleversée par la trahison de Noah, elle a quitté le pays. Le temps passe et Sadie est sur le point de se marier pour la deuxième fois. Noah surgit, frénétique, et s'agenouille. « Comment oses-tu épouser quelqu'un d'autre après avoir mis au monde mon enfant ? »
Katherine a enduré trois ans de mauvais traitements en tant qu'épouse de Julian, sacrifiant tout pour l'amour. Mais lorsque sa belle-sœur l'a droguée et envoyée dans le lit d'un client, Katherine a fini par craquer. Elle a laissé derrière elle les papiers du divorce, quittant ce mariage toxique. Des années plus tard, Katherine est revenue, rayonnante, avec le monde à ses pieds. Quand Julian l'a revue, il n'a pas pu ignorer la ressemblance troublante entre son nouvel amour et lui-même. Il n'avait été qu'un remplaçant pour quelqu'un d'autre. Désespéré de comprendre le passé, Julian a insisté auprès de Katherine, lui demandant : « Je ne signifiais rien pour toi ? »
Dans la vie précédente, Gracie avait épousé Theo. En apparence, ils formaient le couple parfait, mais en privé, elle n'était rien d'autre qu'un tremplin pour son ambition, et a connu une fin tragique. Sa sœur cadette Ellie a épousé Brayden, mais celui-ci l'a abandonnée pour son véritable amour, la laissant seule et déshonorée. Les deux sœurs ont connu une renaissance. Ellie s'est précipitée pour épouser Theo, poursuivant le succès que Gracie avait connu autrefois, sans se rendre compte qu'elle répétait la même erreur. Gracie a plutôt conclu un mariage contractuel avec Brayden. Mais lorsque le danger a frappé, il l'a défendue avec acharnement. Le destin pourrait-il enfin réécrire leur fin tragique ?
© 2018-now Kifflire
TOP
GOOGLE PLAY