Que se passe-t-il quand il y'a la haine et le sexe entre deux personnes ?
Que se passe-t-il quand il y'a la haine et le sexe entre deux personnes ?
- Kim debout tu vas être en retard, hurle ma mère.
À quoi sert l'école, que recherchons-nous en allant au lycée. Je pouvais très bien réussir ma vie en intégrant un cartel, dommage que cela soit illégal.
La légalité hein ? Tu parles.
À quoi ça sert de vivre, de toute façon la vie c'est l'histoire de notre mort, tu es là tu vis pour ensuite mourir. Je commence à croire que mon livre de la vie n'aurait jamais dû être écrit.
Mais bon, comme on le dit, on a qu'une seule vie et c'est tant mieux car après la mort, je ne pense pas vouloir revivre.
Moi c'est Kim mais les personnes de mon lycée me connaissent sous le prénom de Lylwen, j'ai dix-sept ans et je vais au lycée de Houston. Techniquement je n'ai jamais été la fille victime, la moins populaire, la nerd. J'ai un tempérament vraiment chaud mais depuis cet événement je me suis laissée aller.
Rester muette était la meilleure décision que j'avais prise de toute ma vie Laisser tomber cette vie de populaire ignorer les méchants étaient les choix de vie que j'avais fait. Mais surtout me faire toute petite. Ma mère m'avait retiré de mon lycée précédent car j'étais devenue la petite victime d'un groupe de populaire, longue histoire que je préfère éviter.
Là je suis dans un nouveau lycée, mon troisième depuis et on peut dire que rien ne change, surtout que je porte des lentilles pour cacher la couleur de mes yeux. Un faux appareil dentaire, une perruque brune et bien plus encore.
Vous savez, je suis une petite lighskin, mon père était afro et ma mère est une latina. Oui mon père était afro car il a été sauvagement assassiné par ses satanés racistes de flics. C'est de là que tout a commencé.
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♤- 08h Higschool
Je venais d'arriver à mon lycée, pour les autres j'étais juste une fille banale sans utilité qui n'avait rien de très intéressant, mais dès que j'avais ces populaires dans mon champ visuel c'était tout autre chose.
J'avais décidé de changer d'identité pour mieux vivre et faire passer ma douleur.
J'étais victime de brimade et plus encore. Je le reconnais que je devais ces brimades à ma personne car avant on peut dire que j'avais vraiment le physique idéal. Je l'ai toujours mais je préfère usurper un autre corps. je n'ai pas le physique approprié d'après les critiques que je reçois mais tout ça est complètement faux.
Ils ne le savent juste pas et je préfère que cela reste ainsi.
J'étais une fille avec un physique de tout ce qu'il avait de plus normal comme ils le disent si bien mais je préfère le caché en rembourrant mes jeans et en portant un double menton et encore.
En vrai, j'aimais être repoussante comme ils le disaient si bien. Mais jusqu'à quand allais-je supporter ces affronts ?
Repoussante ? C'était là un gros mot. Personne dans ce monde n'est repoussant dans ce bas monde. J'ai une perception différente car selon moi, le rejet des autres est du à notre complexité, car quelqu'un qui s'assume complètement ne ferait qu'impressionner autrui.
Enfin bref. Revenons à la fâcheuse réalité dans laquelle je me trouvais.
Je m'avançais tête levée jusqu'à mon casier. Peut-être que je me laissais victimiser mais j'étais loin de me laisser complètement dominer car au fond de moi, je n'étais pas comme ça mais je l'étais devenue.
Devant mon casier je rangeais tranquillement mes effets lorsque j'entends des bruits de talons claquer contre le sol.
Elle arrivait. Celle qui s'avérait être mon pire cauchemar, sauf que je pouvais me sauver de ce cauchemar mais non.
Mon casier se referme devant moi, je pars du côté opposé à cette dernière quand un de ces sbires me retient.
- Retourne-toi quand ma copine te parle. Dit Edwin.
- Merci Ed, mais je ne suis pas ta copine. Dit Lihana avant sur un ton sévère.
Une bande décérébrée, tout aussi stupide les uns que les autres. Sa copine comme il le dit n'a même pas ouverte la bouche et quant à lui, il s'obstine à s'autoproclamer petit copain de cette fille alors que ce n'est pas le cas.
Il me tire jusqu'à elle et me force à lui faire face. Je ne sais pas pourquoi elle ne me laisse pas une bonne fois pour toute, cela fait deux semaines qu'elle s'acharne contre moi.
J'ignore si c'est parceque j'ai toujours la tête haute sans parler ou c'est juste parcequ'elle ne m'apprécie pas, ce qui est illogique dans les deux cas puisque je ne lui accorde en aucune façon mon attention.
- Ce matin, j'ai marché dans la boue et tu sais, non tu ne peux pas le savoir vu l'apparence que tu entretiens. Rigole-t-elle.
- C'est clair ! Dit Fernanda qui me regarde de la tête au pied dégoûtée.
- Enfin peu importe. J'attends juste de toi que tu nettoies mes chaussures. Dit-elle en désignant son talon.
Je la fixe du regard sans me préoccuper de la tâche qu'elle venait de m'imposer, car oui c'était de l'imposition. Elle semble en un instant mal à l'aise durant cette confrontation, elle était comme gênée mais essayait de le cacher du mieux qu'elle pouvait.
- Je trouve que cette meuf a un sérieux problème avec son ouïe. Dit Edwin en me saisissant par les épaules.
Il fait pression sur moi pour que je m'agenouille, cela était terriblement douloureux mais je luttais intérieurement pour ne pas lâcher un cri de douleur ou alors afficher une expression qui trahissait mes émotions.
- C'est qu'elle est rebelle la petite ! Dit Edwin en retirant ses mains.
- Le proviseur arrive, je crois qu'on devrait y aller. Dit un brun de leur cercle d'amis.
- Allez on y va. Elle peut bien attendre celle-là. Dit Lihana.
Je reçois un coup sur le pied, puis je me retrouve au sol sans m'en rendre compte. Je venais de me faire balayer par Edwin. Les pieds de Lihana et Fernanda dans mon champ visuel, je les aperçois marcher sauf que je sens une pression sur ma jambe.
Lihana venait d'essuyer sa paire de talon sur me jean. Génial vous pouvez le dire. Une fois qu'ils furent tous partis, je me relève en mettant de l'ordre sur ma tenue.
Qui l'aurait cru que moi, la fille rebelle d'autres fois je tomberais aussi bas. Quel parcours de vie surprenant. Je n'avais plus de quoi me battre car ma force m'avait abandonné alors à quoi bon.
- Hey, tu vas bien ? Demande une voix masculine.
Je ne réponds pas et je me contente de simplement tourner le regard vers celui qui avait osé s'adresser à moi. Généralement personne ne le faisait jamais de peur que Lihana s'acharne également contre celle-ci.
Ce n'était autre que le fameux brun. Pourquoi m'avait-il aidé ou c'était tout simplement une de leurs nombreuses ruses pour me faire du tort.
- Tu n'as pas l'air très bavarde. Je suis désolé pour tout ce que mes amis te font subir.
À quoi jouait ce jeune homme ?
- Lihana n'a pas vraiment l'habitude d'autant s'acharner contre quelqu'un, alors j'ignore pourquoi c'est différent avec toi.
S'acharner contre quelqu'un qui ne lui accorde même pas de l'attention, elle doit avoir la mentalité d'un enfant en bas âge, et même un enfant en bas âge cesse d'importuner qu'il ne reçoit pas de l'attention.
Conclusion dans quelle classe de stupidité pouvons-nous introduire cette fille ?
- Enfin bref, je vais y aller. Passe une bonne journée, mais des lentilles avec des lunettes ? Style bien étrange. Dit-il un sourire aux lèvres avant d'y aller.
Je le regarde s'en aller, il est bien étrange ce jeune homme. Il parlait comme s'il me connaissait directement ou plus encore. Décidément ils étaient tous bizarres dans ce lycée, même les gens normaux étaient bizarres.
J'ouvre à nouveau mon casier dans lequel je récupère mes livres avant de rejoindre ma salle de classe. Malheureusement pour moi, j'étais dans la même classe que cette Fernanda.
Dans les couloirs, le regard des gens étaient emplis de pitié envers ma personne et pour certains ils s'en fichaient éperdument de ce qui m'arrivait ou pas.
Et c'était bien ce que je désirais. Que tout le monde m'ignore. C'était ça la véritable paix intérieure, je ne désirais le regard et l'attention de personne. Je voulais juste passer inaperçu mais apparemment les feux de projection m'éclairent plus que je ne pensais.
Je suis même devenue plus populaire que les populaires eux-mêmes.
J'aperçois enfin ma classe d'histoire, j'allais devoir subir les paroles incendiées de Fernanda, mais je m'en foutais. Je savais bien que tout ce qu'ils disaient sur moi étaient erronés. Ils ne me connaissaient et jamais je leur permettrais de pouvoir me connaitre.
Les élèves pénètrent l'intérieur de la salle de classe tour à tour, quand ce fût mon tour, je reçois un brouillon en pleine figure.
- Tu n'as pas bien visé la poubelle Fernanda.
- Bah si, elle vient juste de rentrer. Les autres se mettent à rigoler et moi je rejoins tout simplement ma place qui était dans le fond. Apparemment j'étais trop grosse pour être devant car j'empêchais certains de voir.
Le cours débute, je le suis attentivement sans pour autant participer.
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♤- 15h Home
Je venais de rentrer, ma mère était encore en service à l'hôpital, étant enfant unique je restais lorsqu'elle était absente.
Je monte directement en retirant ces vieux vêtements et tout ce rembourrage. Je retire cette fichue perruque puis ces lentilles et tout ce déguisement.
Je m'observe dans le miroir, j'étais belle et je le savais. Même très belle sans vouloir être narcissique, c'était eux les aveugles qui me trouvaient hideuse, car j'étais belle.
J'enfile un jeans puis un t-shirt assez ample. Par mon physique on pourrait me traiter de mec car j'avais un style masculin, mais par mon visage on savait que j'étais une fille juste masculine. Je défais mes tresses pour les renouveler.
Une fois que j'ai fini de m'habiller, je m'admire dans le miroir, il me manquait juste une chose. La chaîne à laquelle je tenais tant. Je l'enfile puis je redescend en emportant avec moi mes clés.
Je marche pendant un long moment jusqu'à un bar, il se trouvait à deux quartiers d'ici. C'était un endroit assez fréquenté par des types étranges, les gens du coin me connaissaient bien, même très bien. Je pénètre l'intérieur de l'établissement en saluant les personnes que je croise.
- Alors Kim, tu cherches Owen ? Demande Harding.
- Ouais. Tu sais quelque chose ? Demandé-je en lui faisant face.
- Il est assis juste là-bas. Dit Harding en le désignant.
- Merci. Dis-je avant de lui taper dans la main.
- T'inquiète c'est la famille et n'hésite pas si tu as besoin. Dit-il en resserrant sur sa poigne pour me témoigner du soutien.
Je lui souris avant d'y aller. Je rencontre sur la route quelques filles de plaisir, elles me font des yeux sauf que je n'étais pas présente pour ça alors je les ignore.
Pendant dix ans, Daniela a fait preuve d'une dévotion inébranlable à l'égard de son ex-mari, avant de découvrir qu'elle n'était que une grande blague. Humiliée mais déterminée, elle a fini par divorcer. Trois mois plus tard, Daniela est revenue en grande pompe. Elle était désormais la PDG cachée d'une grande marque, une styliste recherchée et un riche magnat de l'industrie minière - son succès a été dévoilé lors de son retour triomphal. Toute la famille de son ex-mari s'est précipitée, désespérée, pour implorer son pardon et demander une nouvelle chance. Pourtant, Daniela, désormais chérie par le célèbre M. Phillips, les considère avec un dédain glacial. « Je ne suis pas de votre niveau. »
Rena est entrée dans une liaison avec Waylen, un milliardaire, un soir où elle avait trop bu. Elle avait besoin de son aide, tandis qu'il était attiré par sa beauté. Ainsi, ce qui devait être une aventure d'une nuit s'est transformé en quelque chose de sérieux. Tout allait bien jusqu'à ce que Rena découvre que le cœur de Waylen appartenait à une autre femme. Lorsque son premier amour est revenu, il a cessé de rentrer à la maison, laissant Rena seule toutes les nuits. Elle a supporté cela jusqu'à ce qu'elle reçoive un chèque et une note d'adieu un jour. Contrairement à ce à quoi Waylen s'attendait, Rena avait un sourire sur son visage en lui disant au revoir. « Ça a été amusant, Waylen. J'espère que nous ne croiserons jamais nos chemins. » Mais comme le destin l'aurait voulu, leurs chemins se sont de nouveau croisés. Cette fois, Rena avait un autre homme à ses côtés. Les yeux de Waylen brûlaient de jalousie. Il a craché : « Comment as-tu pu te mettre avec un autre homme ? Je pensais que tu n'aimais que moi ! » « Comme tu l'as dit, aimais, c'est du passé ! » Rena a jeté ses cheveux en arrière et a rétorqué : « Il y a plein de poissons dans la mer, Waylen. De plus, c'est toi qui as demandé une rupture. Maintenant, si tu veux sortir avec moi, tu dois attendre ton tour. » Le lendemain, Rena a reçu sur son compte des milliards et une bague en diamant. Waylen est réapparu, s'est agenouillé et a dit : « Puis-je m'intercaler dans la file d'attente, Rena ? Je te veux toujours. »
Ils ne savent pas que je suis une fille. Ils me regardent tous et voient un garçon. Un prince. Les gens de leur espèce achètent des humains comme moi pour assouvir leurs désirs lubriques. Et quand ils ont fait irruption dans notre royaume pour acheter ma sœur, je suis intervenue pour la protéger. Je les ai obligés à me prendre aussi. Le plan était de s'échapper avec ma sœur dès que nous en aurions l'occasion. Comment pouvais-je savoir que notre prison serait l'endroit le plus fortifié de leur royaume ? J'étais censée rester à l'écart. Celle dont ils n'avaient pas vraiment besoin. Celle qu'ils n'ont jamais voulu acheter. Mais voilà que la personne la plus importante de leur pays sauvage, leur impitoyable roi-bête, s'est intéressée au « joli petit prince ». Comment survivre dans ce royaume brutal, où tout le monde déteste nos semblables et n'a aucune pitié pour nous ? Et comment une personne, avec un secret comme le mien, peut-elle devenir une esclave de la luxure ? NOTE DE L'AUTEUR Il s'agit d'une romance noire, au contenu sombre et mature. Très bien noté 18+ Attendez-vous à des déclencheurs, attendez-vous à du hardcore. Si vous êtes un lecteur chevronné de ce genre, à la recherche de quelque chose de différent, prêt à y aller à l'aveuglette sans savoir à quoi s'attendre à chaque tournant, mais désireux d'en savoir plus de toute façon, alors plongez ! Par l'auteur du best-seller international : « L'esclave détestée du roi Alpha ».
On n'avait jamais souhaité sa venue. Depuis toujours, Lola portait le poids d'une existence refusée, subissant les sarcasmes et les regards chargés de dédain. Dans sa maison d'enfance, les mots les plus cruels coulaient comme un poison familier : on lui prédisait qu'aucun homme digne ne voudrait d'elle, qu'elle ne mériterait jamais qu'un époux perdu ou sans honneur. Les années passèrent, et Lola devint une femme au regard calme mais aux cicatrices invisibles. Un jour, elle revint dans la demeure de son passé, non pas pour y chercher l'affection qu'on lui avait refusée, mais pour en finir avec les chaînes du sang. Elle voulait tourner la page, définitivement. Pourtant, à peine avait-elle franchi le seuil qu'une scène inattendue la désarma : deux petits êtres se jetèrent contre ses jambes, leurs bras serrés autour d'elle. - Maman, ne pars pas, laisse-nous devenir tes enfants ! Le second, les yeux humides, ajouta d'une voix tremblante : - Maman, papa pleure sans toi... Il dit qu'il veut un autre bébé avec toi ! Tout autour, les visages qui jadis s'étaient réjouis de ses larmes demeuraient figés, confus, incapables de comprendre ce qui se jouait sous leurs yeux. Et c'est alors qu'une voix grave s'éleva, imposant silence à tous : - Mon épouse, je vous en supplie... rentrez à la maison. Celui qui parlait n'était autre que l'homme le plus puissant du pays, celui dont la seule présence faisait taire les rumeurs. Et, pour la première fois, le nom de Lola fut prononcé non plus avec honte, mais avec respect.
En public, elle était la secrétaire de direction du PDG. En privé, elle était l'épouse qu'il n'avait jamais officiellement reconnue. Lorsqu'elle a appris qu'elle était enceinte, Jenessa était folle de joie. Mais cette joie a cédé la place à la peur lorsque son mari, Ryan, a ravivé la flamme avec son premier amour. Le cœur lourd, elle a choisi de le libérer et de partir. Lorsqu'ils se sont revus, l'attention de Ryan a été attirée par le ventre proéminent de Jenessa. « Tu portes le bébé de qui ? » a-t-il demandé. Mais elle s'est contentée de se moquer. « Ça ne te regarde pas, mon cher ex-mari ! »
Résumé « Rompons ce lien maudit et libérons-nous mutuellement. Ainsi, Claire pourra enfin endosser le rôle de ta Luna. » La voix d'Addison vibrait d'une colère qui brûlait jusque dans sa poitrine, son souffle haché secouant tout son corps. Zion, lui, se figea, les mâchoires serrées. « Crois-tu vraiment pouvoir t'échapper ? » Son regard s'assombrit, virant à une teinte dorée inquiétante, reflet du loup qui grondait au plus profond de lui. Sans lui laisser la moindre échappatoire, il l'encercla de ses bras, l'arracha à l'embrasure de la porte et l'entraîna dans leurs appartements. Là, il lui imposa sa présence avec une intensité implacable, la retenant contre lui comme s'il voulait effacer par la force toute possibilité de séparation, jusqu'à ce que le temps perde sa mesure. Le lendemain, puis le surlendemain, il ne relâcha pas son étreinte. Et quand enfin il rompit le silence, ce fut d'une voix rauque, presque un murmure menaçant : « Si je dois t'attacher pour t'empêcher de fuir, je le ferai. Quand j'en aurai terminé, tu ne pourras même plus te tenir debout. » Le ton, dur et brûlant, ne laissait place à aucun doute : l'instinct primal de l'Alpha avait pris le dessus. Ils ne s'étaient jamais réellement écoutés. Entre eux, les incompréhensions s'étaient accumulées, bâtissant un mur qu'aucun ne prenait la peine d'abattre. Aveuglé par un orgueil âpre et par une rancune nourrie de suppositions, Zion n'avait jamais cherché à se justifier. Il voulait la voir payer pour ce qu'il croyait être une trahison, ignorant que cette vengeance lui coûterait bien plus qu'il ne pouvait supporter. Addison, lasse d'attendre qu'il dépose les armes de sa colère, avait fini par comprendre qu'elle devrait partir pour survivre. Quand elle s'évapora de son univers, tout vacilla. Zion perdit pied, incapable de supporter l'absence. Il fit trembler les fondations de sa propre meute, prêt à briser quiconque s'était interposé entre elle et lui. Mais il découvrit trop tard l'ampleur de sa faute : Addison avait disparu au-delà de toute piste. Et, plus cruel encore, il n'avait jamais pu lui révéler la vérité - l'enfant que portait l'autre femme n'était pas de lui. Avouer ce secret aurait signifié offenser quelqu'un que nul n'osait défier : cette femme appartenait à un cercle où la moindre offense se payait de sang. Alors, pour protéger Addison d'une condamnation certaine, il l'avait éloignée... en lui infligeant la blessure la plus profonde. Son orgueil avait tout dévasté. Plus encore que la mort de son père, l'ancien Alpha, ce geste resta la blessure qu'il ne put jamais refermer. Mais la Déesse de la Lune ne l'avait pas effacé de ses desseins. Leurs routes se croisèrent de nouveau. Et ce jour-là, il la vit. Pas seule. Un garçon se tenait à ses côtés. Non... deux. Deux fils. Une brûlure de remords le transperça. Autrefois, il avait voulu la réduire à néant ; aujourd'hui, il n'aspirait plus qu'à recoller les fragments, à regagner la famille qu'il avait volontairement détruite. Mais la distance qui les séparait s'était creusée comme un abîme infranchissable. Elle n'était plus cette femme qu'il pouvait convoquer d'un mot ou retenir d'une main. Pouvait-il encore espérer réparer l'irréparable ? Ou Addison tournerait-elle le dos à ses regrets pour accepter l'union imposée par son père, le Roi Alpha ? Cette union-là n'était pas un simple arrangement : elle ferait d'elle la première femme à régner seule sur un trône d'Alpha dans toute l'histoire.
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