Elisa ♥️
Elisa ♥️
Chapter 1 : UN PEU D'ESPACE
[Cette œuvre soumise à des droits d'auteur, est la propriété intellectuelle de « Les écrits d'Elisa. ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par conséquent admise sous peine de poursuites]
** KARLA KOMBET...
J'arpente les magasins du centre commercial de Mériadec (Bordeaux, France) à la recherche de cadeaux pour la famille. Je sais que je m'y prends un peu tard, mais bon ! Je n'y croyais plus trop à mon retour au Gabon. Maintenant que j'ai la confirmation je peux enfin commencer à boucler mes valises et acheter des trucs avec mes économies. Ça fait quand-même trois ans que je n'ai vu ni ma mère, ni ma sœur. Du coup, je crois que je peux me permettre de claquer des sous [rire] Quitte à me retrouver fauchée sur Libreville, au moins je serais entourée de la famille.
Je ne mets le nez dehors qu'une fois mes courses terminées. Ce sont les bras chargés de sac que je rentre à l'appartement. Je les pose à même le sol le temps de retirer mes chaussures et ma veste puis les récupère et monte dans la chambre à coucher. Je prends rapidement une douche avant de ranger les courses dans ma valise. Toutes y entre tant bien que mal [rire] Il faut dire que je n'y suis pas allée de main morte aussi. Mais bon, comme dit Suspect 95 « j'ai envie de tout dépenser, c'est mon argent ».
[Sonnerie de téléphone]
Je palpe le lit, mais je ne le trouve pas. Je me lève donc avec beaucoup de peine afin de le chercher. C'est sous une pile de sac de marque qu'il se cache [soupire] Je le récupère et décroche après avoir regardé le nom qui s'affiche à l'écran.
Rosie (ma grande sœur) : Hey meuf !
Je mets le haut-parleur avant de me poser sur le lit et continuer à ranger.
Moi : Coucou ! Je sais que je te manque beaucoup, mais quand-même. Je rentre dans quelques semaines, pas besoin de m'appeler tous les deux jours.
Rosie (rire) : N'importe quoi ! Je veille simplement sur mes intérêts, tu as pris ce que je t'ai demandé !?
Moi (roulant les yeux) : Tu as envoyé l'argent Kombet ? Pardon, ne me fais pas le bruit. J'ai pris ce qui rentrait dans mon budget.
Rosie (grimaçant) : Et qu'est-ce qui rentrait dans ton budget mademoiselle !?
Moi (rangeant les affaires) : Tu verras lorsque je viendrais c'est tout ! Commence à compter les jours.
Rosie (dégouté) : Tu es nulle hein Karla !
Moi (amusé) : Je t'aime aussi ma sœur préférée. Mouak !
Rosie (pouffant) : Tchuips ! Bref, alors quoi de neuf !?
Moi (soupirant) : Bah je suis dans le rangement en ce moment. J'ai déjà reçu les dates de stage. J'attends que Nelson me passe les sienne pour prendre des billets. J'espère juste que ce sera des dates proches.
Rosie : Hm...
Moi : Hm quoi mademoiselle !?
Rosie : Rien ! Si je parle encore tu diras que je suis contre ton succès. Attends bien les dates de ton type. Tu vas descendre ou ?
Moi (roulant les yeux) : La mère de Nelson a mis à disposition le loft qui est derrière chez eux. Je verrais avec lui ! Au pire, je viendrais chez toi. Tu me vois aller chez maman ? Non, merci !
Rosie (éclatant de rire) : Elle a changé je te jure ! Krkrkrkrkr.
Moi (Haussant les épaules) : C'est bien pour elle ! Maos je n'ai pas envie de prendre le risque. Si c'est pour me contrôler, contrôler mes moindres faits et gestes, non merci. C'est vrai que je serais en stage, mais je n'ai pas envie qu'elle soit tout le temps sur mon dos comme si j'avais 5 ans.
Rosie (d'une voix calme) : Pas 5 ans certes, mais tu en as juste 23 ! Tu es encore son bébé. Et c'est dérisoire de penser qu'elle te laissera habiter chez un homme alors qu'elle est dans la même ville. Moi non plus d'ailleurs !
Moi (soupirant) : Vous êtes trop de la vielle école ! Ici, on vit quasi ensemble Rosie. Comme la majorité des couples à l'étranger.
Rosie : Là-bas c'est loin ! Tu es dans une ville qu'elle ne connait pas, dans un pays qu'elle ne connait pas. Elle compte sur ton bon sens pour ne pas faire de bêtises. De plus, tu sais que je ne suis chaude pour que vous habitiez ensemble. Ton « Nelson » ne m'inspire pas du tout confiance.
Moi (roulant les yeux) : Tu te trompes Rosie ! C'est quelqu'un de bien. Juste que tu le connais très peu.
Rosie : Peut-être ! Mais on sait toutes les deux que maman n'acceptera pas. Et si tu descends chez moi, ne pense pas que je lui ferais des cadeaux non plus.
Moi (petite voix) : S'il te plait Rosie, ma sœur chérie...
Rosie (d'une voix posée) : Non ma chérie ! N'y pense même pas.
[Bruit de porte]
Moi (levant les yeux) : Ça doit être Nelson! Je te laisse. Bye !
Rosie : Hm. Bye.
CLIC
Je pose mon téléphone sur le lit puis je descends dans le séjour. Je le trouve en train de récupérer ses manuels de classe.
Moi (le regardant) : Qu'est-ce que tu fais ?
Nelson (se retournant) : Je ne sais pas que tu étais là [m'embrassant] Bonsoir, tu vas bien !?
Moi (hochant la tête) : je suis rentrée il y' a quelques heures. Qu'est-ce que tu fais !?
Nelson (me regardant) : Je suis passé récupérer quelques affaires ensuite je rentre.
Moi (levant les yeux) : Tu ne passes pas la nuit ici ?
Nelson (secouant la tête) : Non ! J'ai des examens demain du coup, je préfère passer la nuit chez moi.
Moi (faisant la moue) : Mais tu peux réviser ici ! Je te laisserais tranquille, tu auras de l'espace.
Nelson (m'enlaçant) : Je sais ! Mais n'empêche, je préfère retrouver mon petit confort dans ma garçonnière.
Moi (encaissant le coup) : Ok...Du coup après les examens tu reviens ? N'est-ce pas !?
Nelson (grimaçant) : Ecoute, on aura tout le temps de se voir au Gabon ! Il reste au trop deux semaines à passer ici, j'ai envie de profiter de mes potes avant que le stress d'être entouré de la famille ne refasse .
Moi (le regardant en croisant les bras) :...
Nelson (soupirant longuement) : Ecoute bébé, ne le prends pas mal ok !? On sera tout le temps ensemble, et là j'ai juste besoin de passer un peu de temps avec mes potes.
Moi (fronçant le visage) : Tes potes qui sont tous CELIBATAIRES et passent leur temps à se taper tout ce qui bouge ?
Nelson (calme) : On ne va pas se disputer Karla s'il te plait ! [Allant dans la chambre]
Je ne perds pas une minute et je le suis dans la chambre à coucher en lui disant le fond de ma pensée. Il récupère ses affaires dans l'armoire dans même me calculer. Au bout d'un moment, je me place devant l'armoire.
Nelson (soupirant) : Karla, je t'ai déjà dit que je ne veux pas me disputer avec toi. Ok ? Je ne vois pas où se trouve le problème que je fasse les deux semaines restantes chez toi ou chez moi.
Moi (le regardant) : Ca ne pose aucun problème en soit ! Simplement que je n'ai pas confiance en tes « potes ». Lorsqu'ils verront que tu es tout seul chez toi, ils feront exprès de faire défiler des paires de fesses.
Nelson (serrant les mâchoires) : La question à se poser c'est est-ce que tu couches avec mes potes !?
Moi (ouvrant les yeux) : Mais tu es malade !? Qu'est-ce qui te prends de dire des bêtises pareilles !?
Nelson (croisant les bras) : Dans ce cas, je ne comprends pas pourquoi tu es toujours en train d'épier tout ce qu'ils font ! Leurs vies ne te concernent pas. Depuis qu'on est ensemble, je ne t'ai jamais trompé et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer Karla ! Si tu ne me fais pas confiance, alors on n'a rien à faire ensemble.
Moi (le regardant) : Tu es sérieux là !?
Nelson (me regardant) : C'est à toi que je devrais poser cette question ! Un moment, il faudrait arrêter d'être sur mon dos et me faire un peu confiance. Si ce n'est pas le cas, mieux on arrête tous les deux.
[Silence]
Nelson (la voix grave) : Est-ce que je peux récupérer mes affaires !?
Je me suis mise de côté afin de le laisser faire. J'ai fini par me poser sur le lit en pressant fermement le bord afin de ne pas pleurer. Je ne sais pas ce qui lui arrive depuis un moment. C'est toujours comme ça entre nous depuis le début de l'année. D'un coup tout va bien, d'un autre coup il a besoin d'espace et ne veut pas que je sois dans ces pattes.
Lorsqu'il finit de ranger ses affaires, il met son sac à la porte avant de revenir vers moi. Lorsqu'il pose son bras sur mon épaule, je me lève et me rends dans la salle de bain en fermant la porte derrière moi. Je fais couler de l'eau et n'arrête que lorsque j'entends la porte claquer. Je rince mon visage dans le lavabo avant de sortir. Nelson m'énerve ! Il peut même aller se faire foutre, je m'en fou. Tchuips !
Le lendemain je me suis rendue à l'école afin de récupérer ma convention de stage et les autres documents dont j'aurais besoin une fois au Gabon. Ne voulant pas rentrer, on est allé déjeuner avec les filles. Un passait un bon moment lorsque toute une troupe est rentrée dans le restaurant. Impossible de passer à côté, vu tout le bruit qu'ils faisaient [soupire]
Lila (me regardant) : Ce n'est pas Nelson là-bas ?
Mon sang ne fit qu'un quart de tour. Lorsque je lève les yeux, je tombe sur le regard de l'une d'entre elle, qui le défis clairement. Et Nelson comme un con est entrain de sourire de toutes les dents.
Moi (regardant Lila) : Si...
Jade (me regardant) : Vous êtes encore en flou ? Et à chaque fois tu vas le laisser faire ce qu'il veut Karla ? [Voulant se lever] je vais aller lui...
Lila (attrapant le bras de Jade) : Laisses tomber Jade. Tu vois bien comment elle est déjà toute rouge.
Moi (les yeux rouges) : De toute façon il ne fait rien de mal ! Il déjeune juste avec d'autres personnes.
Jade (me regardant) : Sans te calculer ! Sans compter l'autre pouf qui te défis clairement du regard. S'il mettait les choses au clair, elle ne devait pas se permette ce genre de regard appuyés.
Lila (soupirant) : Jade laisse tomber ! Aka...
Moi (reniflant) : J'ai plus faim, je vais rentrer.
Jade (me regardant) : Que quoi !? Hors de question. Ce n'est pas à toi de t'en aller parce que Nelson ne respecte pas votre relation.
Elle s'est levée de manière brusque en faisant fi de nos supplications. Elle s'est rendue à la table de Nelson et sans pression a renversé sa boisson sur la meuf qui était assise près de lui. Ca a créé un esclandre et on a tous été mis hors du restaurant par le vigil.
Nelson (les mâchoires serrées) : Tu es contente !?
Moi : ...
Jade (le toisant) : Oui, très contente même ! Et alors !? Commence par respecter le fait que tu sois en couple avant de venir faire chier les gens [Me prenant par la main]
Je l'ai suivi sans rechigner. On s'est arrêté à l'arrêt de bus ou je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer à chaudes larmes dans les bras des filles. Je ne sais pas pourquoi Nelson me traite de cette manière. J'avoue que j'ai vraiment du mal à le comprendre. Ce qui me met encore plus dans le flou c'est le fait qu'à chaque fois, il change du tout au tout. Habituellement, il n'est pas comme ça. Je ne comprends pas [soupire]
Lila (me regardant) : Peut-être que vous devrez rompre une bonne fois pour toute Karla. Au mieux, faire une pause.
Moi (les yeux rouges) : Je n'en ai pas envie Lila ! Habituellement, il n'est pas comme ça. C'est un véritable Amour, je te jure. Mais en ce moment, je ne sais pas ! Peut-être e fait de rentrer qui le rend aussi irritable.
Jade (pouffant) : Ou est le rapport avec le fait de rentrer Karla ? Ça fait trois ans que vous êtes ici, loin de vos familles respectives. Au lieu d'être stressé, il devrait être content ! Les disputes et autres n'ont pas lieu d'être. Et le con s'affiche avec d'autres filles, comme si tu n'étais pas avec lui. Pff ! Foutaise !
Moi (reniflant) : ...
Lila (me regardant) : Peut-être que le fait que tu rentres avant lui au Gabon sera bénéfique pour votre couple. Profite de ce temps, non pas pour pleurer, mais pour analyser les choses. Ce qui marche dans cette relation et ce qui ne marche pas. Tu as six mois pour y réfléchir
Jade (tirant la tronche) : Tu devrais plutôt faire comme lui Karla. S'il s'affiche avec d'autres personnes, fais de même. Nelson n'est pas Dieu sur terre. Il fait son petit malin, juste parce qu'il sait qu'il est ton premier et pense qu'il sera ton dernier. Vis ta best life et ignore le aussi aka !
Moi (levant les yeux) : Mouais...Mais pour le moment, je vais rentrer [me levant]
Lila (me regardant) : Mais on a même plus terminé notre déjeuner Karla. On va ailleurs et on profite du moment. Nelson ne va pas tout gâcher quand-même. Tu sais que chacun ira dans son pays ces vacances, mieux on profite les unes des autres.
Jade (hochant la tête) : C'est vrai ! Il ne nous reste que quelques jours. Les parents m'ont déjà envoyé mon billet. Je pars en début de semaine prochaine.
Moi (la regardant) : Mais c'est super tôt quand-même...Tu as déjà récupéré les documents de l'école ?
Jade (secouant la tête) : Non, l'établissement me les enverra par mail. Le truc c'est que papa avait déposé mon dossier plus tôt pour le stage. J'arrive Mardi et je commence mercredi. Donc je profite à m'amuser ici.
Lila (arquant les sourcils) : C'est vrai que c'est chaud ! Mais bon, tu finiras sûrement plus tôt.
Jade (hochant la tête) : Oui ! Et aussitôt que je termine, je reviens sur Bordeaux. L'Afrique et moi on a divorcé depuis !
Moi (amusée) : A ce point !
Jade (hochant la tête) : Oui. Au moins chez toi, tu as le choix de faire ce que tu veux dans certaines mesures. Chez nous [grimaçant] C'est compliqué ! D'ici quatre matins, qu'ils décident de me marier, non merci.
Lila (grimaçant) : Vous êtes encore dans ce genre de civilisations !? Ah ça...
Jade (roulant les yeux) : Bref, je compte faire les études les plus longues du monde de sorte que cette idée finisse par sortir de leur tête. Au pire, je m'installe ici.
Moi (la regardant) : Vraiment c'est chaud. A ta place, je serais vraiment dans l'impasse.
Lila (regardant son téléphone) : Il y a un fast Food à deux pas d'ici. [Levant les yeux] On peut y aller à pied.
Jade : Yep ! Ça nous fera du bien et entre nous, le bus n'est pas prêt d'arriver !
Moi (hochant la tête) : Oui ! .
C'est ne discutant qu'on est arrivé au fast Food. On a pris une table près de la baie vitrée puis on a passé nos commandes. Cette journée qui n'avait pas forcément bien débutée, s'achève dans une ambiance bonne enfant. On laisse Jade en bas de son immeuble, puis Lila et moi rejoignons le nôtre. Je lui fais la bise une fois arrivé à mon étage, puis je rejoins mon appartement. Je retire mes bottines et sors mon téléphone afin de tcheker mes messages. Aucun de Nelson [Soupire]
Les deux semaines qui ont suivies, j'ai fait la même chose que Nelson c'est-à-dire l'ignorer. J' profité du temps qui me restait avec mes copines avant de rentrer. Comme prévu, Jade est partie la première, puis Lila l'a suivi en fin de semaine. J'ai rangé le reste de mes affaires dans mes valises. Ça n'a peut-être pas l'air de grand-chose, mais six mois c'est beaucoup quand-même.
Enfin, la veille de mon départ en rentrant, j'ai trouvé Nelson à l'appartement. Je ne l'ai pas calculé. Après lui avoir soufflé un bonsoir à peine audible, je me suis rendue dans la chambre. J'ai retiré mes vêtements puis je suis passée dans la salle de bain. Au moins ça m'aide à faire descendre la pression que je ressens en ce moment. J'ai enfilé mon peignoir puis je suis allée me réchauffer des Macaronis au fromage.
Nelson (me regardant) : J'ai fait à manger, ce n'est pas la peine...
J'ai fait comme si je n'avais pas entendu. J'ai mis mon plat cinq minutes au microonde avant de remonter dans la chambre et me poser devant Netflix.
[Porte qui s'ouvre]
Nelson (adossé contre le cadrant de la porte) : Je suis désolé bébé...
Moi (regardant l'écran) : ...
Nelson (s'approchant de moi) : Je sais que tu as toutes les raisons de m'en vouloir Karla, je suis désolé ! Vraiment.
Moi (levant les yeux) : Est-ce que je peux savoir ce que tu fais ici Nelson !? Tout d'un coup, tu n'as plus besoin que je te laisse respirer ? Tu n'as plus besoin d'espace ?
Nelson (soupirant) : J'avais juste besoin de me ressourcer un tout petit peu ! D'être loin de cette pression qui pèse sur mes épaules. Et le fait de rentrer...j'avoue que ça m'a fait flipper.
Moi (pouffant) : De quelle pression est-ce que tu parles Nelson !?
Nelson (soupirant longuement) : Cette pression constante que j'ai vis-à-vis de toi ! De notre futur et de tout le reste ! Aussitôt qu'on remettra les pieds au Gabon, il faudra qu'on fasse les choses bien. Que tu rencontres officiellement ma famille et moi la tienne. Qu'on passe à un autre niveau de notre relation. Il ne nous reste que deux ans d'études, ça peut sembler long, mais ce n'est pas le cas. Je vois plus loin, je pense u long terme entre nous Karla.
Moi (le regardant) : Et alors !? Moi je t'ai dit que je voulais me marier, à peine mon diplôme ne poche Nelson !? Et même, ça n'a rien à voir avec le fait que tu t'affiches dans toute la ville avec d'autres filles. Que tu fasses deux longues semaines dans me calculer Nelson ! Et que tu reviennes aujourd'hui comme une fleur et penser que comme une conne je t'ouvrirais les jambes. Je t'aime Nelson, mais je suis très, mais alors là très loin d'être idiote !
Nelson (fronçant les sourcils) : Est-ce que tu m'as vu faire quelque chose avec les pseudos fille avec lesquelles je m'affiche Karla !? Ce n'est quand-même pas de ma faute, si mes potes trainent avec d'autres personnes.
Moi (me levant) : Peu m'importe Nelson ! Je m'en contre fiche de savoir ce que tu fais avec ces filles. Si tu me respectais ne serait-ce qu'un tout petit peu, tu n'allais pas le faire ! Tu te terres deux semaines Dieu sait ou avec Dieu sait qui et tu oses me faire des reproches ? Lol !
Nelson (haussant le ton) : J'avais besoin d'un peu d'espace Karla. Je n'ai pas fait la fête ces deux semaines comme tu le penses.
Moi (las) : Tu n'hausses pas le ton chez moi Nelson ! Ne fais surtout pas ça !
Nelson (rire nerveux) : Chez toi Karla [rire nerveux] Je n'hausse pas le ton chez toi !?
Moi (le visage froissé) : C'est ce que j'ai dit, oui !
Nelson (prenant ses affaires) : Bien !
[Claquant la porte]
J'ai mis pause à mon film avant de le suivre dans le séjour.
Moi (haussant le ton) : Tu ne claques pas non plus les portes chez moi ! Si tu veux le faire, tu as un appartement !
Nelson (me regardant) : Je suis venue pour m'excuser et faire la paix ! Mais tu n'es pas disposé, donc je m'en vais de [appliquant ses mots] TON APPARTEMENT !
Moi (lui ouvrant la porte d'entrée) : Fais donc ça, merci !
Nelson (levant les yeux) : Tu sais quoi !? Je ne rentre pas au Gabon et je crois que ces six mois loin l'un de l'autre nous ferra un beaucoup de bien. On a vraiment besoin d'espace tous les deux. [S'en allant]
J'ai fermé la porte après qu'il soit parti. Je suis remonté dans la chambre récupérer mon plat qui a fini dans la poubelle. J'ai rangé la cuisine avant de finir ma course en larme dans mon lit. Le lendemain, j'ai pris le train de 5h45 pour Paris et de là, j'ai pris le vol pour Libreville. Que Nelson fasse ce qu'il veule, je m'en fiche...
Les écrits d'Elisa, Production Originale, 2021, Copyright ©
Et si aujourd'hui était notre dernier jour sur terre ? Que ferions nous ?
** Thérésa ** J'ai pris un taxi pour Batterie 4 et j'ai fait le reste du chemin à pieds. A six heures trente j'étais dans la concession. A six heures quarante papa sort de la chambre, donc je suis dans les temps. J'ai enlevé la tenue que je portais afin de mettre un vieux pagne de l'ancien régime politique au pouvoir puis j'ai rangé mes vêtements dans mon sac. J'ai posé ledit sac au pied d'un des manguiers qui ornait notre concession avant de le recouvrir de feuilles mortes. Lorsque j'ai entendu la porte du derrière s'ouvrir, j'ai fermé les yeux et je me suis mise à tourner en rond en murmurant des paroles que même moi je ne comprenais pas. Papa (fronçant les sourcils) : Theresa !? Tu sors d'où à l'heure-là !? Moi (levant les yeux) : Bah de la maison ! Papa (me fixant) : Ne me pousse pas à bout Theresa ! Tu fais quoi là dehors ? Moi (le fixant) : Je suis venue prier dehors pour ne pas déranger Ruth. Tu crois que tu es le seul à avoir rendez-vous avec l'Esprit Saint ? **** *** ** * Affaire à suivre 💥
Résumé Amélie Conley, héritière de l'illustre lignée des Alphas Conley, avait grandi sous le poids d'un destin tracé avant même sa naissance. On l'avait élevée pour régner, pour porter l'honneur et la puissance de sa famille. Mais à seize ans, le jour où son loup aurait dû s'éveiller, rien ne vint. Le silence de la bête marqua sa chute. Dès lors, on la désigna comme une honte vivante - « la Malédiction des Conley » - une tache indélébile sur un nom sacré. Deux ans plus tard, elle crut entrevoir un miracle : l'amour. Elle avait trouvé son âme sœur, et bientôt, la vie s'était nichée en elle. Elle s'était imaginé des lendemains lumineux, où son enfant serait la preuve que le destin n'avait pas tout pris. Mais son rêve s'effondra en un souffle. En entrant sans prévenir dans la demeure de son compagnon, elle découvrit la trahison incarnée - lui, enlacé à sa propre sœur, Flora. La douleur fut violente, brûlante, presque irréelle. Pourtant, rien ne la prépara à ce qui suivit. D'un ton glacial, il lui annonça que son lien avec elle n'était qu'une erreur. Que sa véritable compagne, c'était Flora. Le rejet fut total. Amélie, humiliée, détruite, ne vit d'autre issue que la fuite. Elle devait partir. Pour elle. Pour l'enfant qu'elle portait. Mais la liberté ne vint pas sans prix. Avant même d'atteindre les limites de son territoire, elle fut prise en chasse. Les siens la pourchassaient, comme une bête traquée. Le vent hurlait dans ses oreilles, son souffle se brisait, la peur lui labourait le cœur. Elle s'effondra au bord du monde, le corps épuisé, le ventre serré de douleur et d'instinct. Et ce fut là qu'il la trouva. Un homme à la présence sauvage, au regard incandescent. Gabriel Sinclair. Certains murmuraient son nom comme une prière, d'autres comme une menace. Lui, le Prince Alpha. Celui qu'on surnommait le Tyran Noir. Pendant douze années, il avait traversé royaumes et frontières à la recherche de sa compagne promise par la Déesse de la Lune - une quête vaine, jusqu'à ce soir-là. Car dès qu'il croisa les yeux d'Amélie, le monde s'immobilisa. Son timbre était grave, presque rauque quand il parla, chaque mot chargé d'une autorité instinctive. - On t'a déjà marquée, n'est-ce pas ? Le silence d'Amélie fut sa seule réponse, mais il n'avait pas besoin de plus. Il sentit le secret battre sous sa peau. Ses doigts se crispèrent légèrement. - Dis-moi qui a osé te prendre avant moi, murmura-t-il, sa voix vibrant d'un mélange de colère et d'avidité contenue. Elle détourna les yeux, incapable de supporter l'intensité du regard du Prince. Elle ignorait alors que cet homme, ce sauveur tombé du crépuscule, n'était autre que la légende sombre que les meutes redoutaient : Gabriel Sinclair, le Prince Alpha. Celui dont le nom seul suffisait à faire trembler les frontières - et à bouleverser le destin d'une femme qui n'avait plus rien à perdre.
Pour la plupart des gens, Verena passait pour une médecin de campagne, mais en réalité, elle accomplissait de petits miracles. Trois ans après qu'Isaac soit tombé éperdument amoureux d'elle et ait veillé sur elle pendant de longues nuits solitaires, un accident l'a laissé dans un fauteuil roulant et lui a fait perdre la mémoire. Pour le guérir, Verena l'a épousé, mais il lui a répondu : « Je ne t'aimerai jamais. » Elle a souri. « Ça tombe bien, je ne suis pas amoureuse de toi non plus. » En proie au doute, il a reculé devant l'espoir, mais elle l'a retenu avec patience, s'agenouillant pour croiser son regard, posant sa main chaude sur ses cheveux pour le rassurer, jusqu'à ce que son sourire radieux ravive des sentiments qu'il croyait perdus à jamais.
Le jour de son mariage, Khloe a été piégée par sa sœur et son époux, qui l'ont accusée d'un crime qu'elle n'avait pas commis. Elle a été condamnée à trois ans de prison, où elle a beaucoup souffert. Lorsque Khloe a finalement été libérée, sa sœur diabolique a utilisé leur mère pour forcer Khloe à coucher avec un homme âgé. Heureusement, le destin a voulu que Khloe rencontre Henrik, le chef de la mafia, séduisant mais impitoyable, qui a changé la vie de Khloe. Malgré la froideur d'Henrik, il a choyé Khloe plus que quiconque. Il l'a protégée, l'a soignée et l'a aidée à se venger.
« Chassez cette femme ! » « Jetez cette femme dans la mer ! » Quand il ne connaîssait pas la véritable identité de Debbie Nian, Carlos Huo la méprisait. « M. Huo, elle est ta femme », lui a rappelé le secrétaire de Carlos. En entendant cela, Carlos lui lance un regard froid en se plaignant : « Pourquoi ne me l'as-tu pas dit plus tôt ? » Depuis, elle est pourrie gâté par Carlos. Personne ne s'attendait à ce qu'ils puissent se divorcer.
Un coup du sort a uni Allison et Derek par les liens du mariage : elle, une puissante héritière aux innombrables identités secrètes ; lui, l'homme le plus admiré de la ville, désormais plongé dans un coma silencieux. Pendant trois ans, Allison a utilisé ses compétences médicales hors pair pour le soigner, tout en tombant discrètement amoureuse de lui. Mais lorsque l'amour perdu de Derek est revenu de l'étranger, il a remis à Allison les papiers du divorce sans hésiter. Déterminée à tourner la page, Allison a signé les papiers et tourné le dos à l'amour, devenant une figure éblouissante dans les domaines des affaires, de la médecine et bien d'autres encore. Ce n'est que lorsqu'elle s'est hissée au sommet du monde que Derek a enfin pris conscience de sa valeur. Il s'est agenouillé devant elle, les yeux remplis de regrets. « Veux-tu me reprendre ? »
Pour payer les frais médicaux de son frère, Rozanne Clark a été forcée de coucher avec un inconnu, sans savoir qu'il s'agissait de Zayden Nelson, le président du groupe Accenco. Cependant, elle a été chassée de la famille Clark dès qu'elle a terminé sa tâche. Elle n'a donc eu d'autre choix que de partir à l'étranger. Plus tard, elle a donné naissance à une paire de jumeaux. Cinq ans plus tard, Rozanne a terminé ses études et est devenue andrologue. Un jour, elle a rencontré Zayden à l'hôpital. Zayden était beau et super riche. Cependant, son seul défaut était qu'il ne s'intéressait à aucune femme. Il a donc demandé à Rozanne de lui rendre visite pour soigner sa maladie. Pendant ce temps, il continuait à chercher la femme avec laquelle il a couché il y a cinq ans. De façon inattendue, une fois touché par Rozanne, la bosse de Zayden a durci de façon incontrôlable...
© 2018-now Kifflire
TOP
GOOGLE PLAY