Prelude
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Partie 1
**Aout 1991**
"Ca y est j'ai rendu mon memoire, rolalaaaa le gouuuuuuuuut. Finis les etudes, finis le stress de ce pays, finis les moments de galere, finis aussi les amities ambigues, je vais enfin rentrer chez moi! Vraiment j'ai troooooop jobber pour vite finir avec le school, la je suis seulement contenteuuuh!"
-Ya' Magalie?? Donc la tu va vraiment rentrer a libreville??
C'est mon dernier petit frere, Lilian age de 19 ans qui me parle.
Moi: Mais oui toi aussi, c'est a votre tour de souffrir un peu ici la. J'ai trop durer dans ce pays presque 7 ans c'est pas rien! Faut que je rentre chez moi hein!!! Chacun a son tour chez le coiffeur, encore toi tu viens d'arriver la, tu vas sentir hein!!
Lilian: Mais on va rester avec qui?!
Moi: Oh! Mais Ya' Dorah est la non?! ton grand frere Erwan aussi est la... tu as peur de quoi?!
Lilian: Humm en tout cas... Bonne chance a libreville alors. Mais comme maman est assez bien placer, elle a les connections je pense pas que tu va galerer avant d'avoir du boulot la ba...
Moi: C'est ca meme!!! Merci mon cheri.
Je prends le telephone fixe de la maison et appelle mon pere pour lui dire que je compte bientot rentrer. Serieux je suis fatiguer de la France! Je veux seulement rentrer au bled...
Papa: Comment ca tu veux rentrer? tu ne peux pas rester la ba et chercher du boulot? Y'a quoi ici?! hein!! vraiment faut que ta mere te conseille, parce que tu perds la tete!!! Solaaaaaange, Solange vient parlez a ta fille la!
"Papa pitie me fais pas chier, stp. On te demande seulement de banker le billet, c'est quoi le blem. Je veux rentrer okouooo, c'est forcer de rester ici?! tchiip comme si je suis nee ici!"
Maman: Mama (c'est comme ca que ma mere m'appelle) c'est toi?
Moi: Oui m'man... Je dis a ton mari la qu'il me paye le billet moi je veux rentrer...
Maman: Mama quoi tu as fini l'ecole, oubien c'est les vacances?
Moi: Ah mamannnnnnn, j'ai finis non??!
Maman: Oyiooooooooo, ma fille heee! Mais c'est bien. Donc tu veux rentrer?
Moi: Oui oh, je veux rentrer deja.
Je demande a la vieille de convaincre son mari pour qu'il me paye mon billet pour que je rentre sur lbv.
Je ne peux pas vivre en France, je n'aime pas ce pays la...
Maman: Mais les gens de la bourse la ne vous paye pas ca hein??!
Moi: Ah ouaiii, j'ai meme oublier. Bon je vais demander, mais attendez vous a moi bientot oh!!!
Maman: Mama tu vas laisser tes freres et soeurs avec qui la ba?!
Moi: Eux meme eux meme, est ce qu'on est nee ensemble? Dorah a deja 21 ans, Erwan 23, il vont s'occuper de Lilian...
Maman: Ah mes enfants heee, battez vous c'est ca la vie!
Moi: Voila, moi je me suis battue, c'est a leur tour! Bon m'man je vais te rappeller quand je vais regler tout tout ici ok?
Maman: Ok...
"Humm, Magalie! Ah vraiment je suis fiere de toi hein! kieee,le chemin fut dur et long mais tout ca c'est finit oh...
Les etudes, c'est finit. Passons aux vraies choses maintenant."
Le telephone sonne, je decroche. c'est une amie qui m'appelle.
"Ah elle veut quoi celle la?!!"
Moi: Wesh?
Celia: Oh, bonjour quand meme!
Moi: Bonjour...
Celia: enfin, je t'appelle hein, pour te dire que je fete mon anniversaire ce samedi la tu seras encore la non?
Moi: Encore la c'est a dire??
Celia: Parce qu' Erwan a dit a ma soeur que tu devais rentrer au bled non? c'est pas tu as fini??
"Tchouooooo Erwan avec la longue bouche!!! mais si Celia sait c'est que toute la communaute gabonaise de Paris sait! Mon Dieu"
Moi: Ah dacc, je verrai en tout cas!
Je finis de parler avec Celia et je raccroche.
La fille la je ne l'aime pas du tout, alors la pas du tout!! C'est le genre a denigrer les autres parce que son pere est ministre au gabon, elle fait la bouche a tout le monde... tchip elle me gaze dernier cris.
Moi, je suis une fille reservee, je n'aime pas le bruit, je n'aime pas les fausses amities. Surtout entre nous etudiants gabonais en france, c'est vraiment du n'importe quoi. Du coup quand j'ai compris tout ca, j'ai appris a rester dans mon coin, a eviter la compagnie de certains et ne pas me meler du Kongossa des autres.
Ca a payer, je n'ai jamais eu de probleme avec qui que ce soit ici, enfin sauf quand un mec avait raconter qu'il sortait avec moi, mais bon la personne n'a meme cru a ce mensonge.
Les hommes, je n'en ai jamais connus, je veux dire que je suis pucelle.
Oui oui, ca parait etrange. J'ai 25 ans et je suis pucelle! Si j'ai honte, je crois pas, je pense avoir tout le temps pour ca...
Puis j'ai toujours ete la fille calme de sa mere qui a toujours ecouter la fameuse phrase: Ma fille, ne suis pas les hommes, l'ecole d'abord! Quand tu auras ton boulot les hommes vont te suivre!
Et je suis le genre a tellement croire en l'amour et donc qui attend le prince Charmant.
Je n'ai trouver personne ici, j'espere le trouver chez moi en rentrant...
Whouuu comme je suis pressee de commencer MA vie...
"J'espere que l'homme gabonais sait aimer, partager et donner... Croisons les doigts!!"
Partie 2
**Debut Septembre 1991**
Cassandra: Mamo Magalie, ca fait deja 2 semaines que tu es rentree mais tu passes ton temps a dormir!! Comment tu vas trouver du boulo?
Moi: Oooh, c'est quoi? Le decalage horaire non?! Ahh, je suis libre, laisses moi un peu m'epanouir, toujours toi!!!
Cassandra: Quel decalage horaire ca! 1h la?? tchiiipp. Moi je te rappelle seulement que le travail ne va pas taper a ta porte hein! Moi quand je suis rentree il y a 4 ans, je me suis directement chercher. Demande a ta mere, je ne dormais pas comme toi comme ca!!! C'est trop...
Moi: Cass' qu'est ce que tu fais meme ici? t'es pas censer etre chez toi?! Avec tes enfants? et ton mari?
Cass: Aaaah, c'est quoi? C'est Samedi, les enfants sont venus voir leur grand parents et leur tante! Mais la tante toujours dans son sommeil! Leves toi, on va aider maman a preparer.
Cassandra, c'est ma grande soeur, l'ainee de la famille. Elle a 29 ans, c'est un peu mon oppose, elle est tout le temps entrain de faire quelque chose, tout le temps entrain de faire des remarques et faire la morale aux autres. Elle vit dans sa maison avec 2 beaux enfants et son mari, Francois.
Ca fais 2 semaines que je suis rentree a libreville, j'aii dabord pris le temps de me reposer avant de commencer a chercher du boulot.
Cass: Mais c'est quoi tout ce que tu as sur le corps comme ca Mama?
Moi: Aaaah, les moustiques d'Owendo, je souffre je te dis!!!
Cass: Pitie, tu va t'habituer, la ils savent que tu reviens de loin donc ton sang les attire. Vas te laver, je vais au salon retrouver les autres. Je suis meme venu avec un ami a Francois, c'est lui qui a conduit pour venir nous deposer.
Moi: Tu ne conduis pas encore??
Cass: Toi tu conduis? tchiip! Je ne suis pas pressee c'est quoi? Et puis je n'ai pas encore l'argent pour payer une voiture...
Ma grande soeur me laisse et je vais me doucher. Je m'habille et porte un ensemble pagne. Je me prefere habillee ainsi, et mon pere ne va pas trop mettre la bouche sur moi, parce que cet homme est insuportable en ce qui concerne le style vestimentaire. il est toujours la "Une femme ne doit pas s'habiller comme ca, une femme ne montre pas tout ca, une femme, une femme, une femme!" Souvent j'ai l'impression que c'est lui ma mere et ma mere mon pere!
Je vais retrouver les autres au salon, des que mon regard croise celui de l'ami de Francois en question, je me sens toute bizard...
Cass: Claude, je te presente ma soeur, Magalie. Magalie lui c'est Claude l'ami de Francois.
Je lui tend la main, son regard reste scotche sur moi. Il me sourit et me serre la main.
Claude: Vraiment belle comme toi Cassandra.
Papa: Oui mes filles sont tres belles! Il y a une autre, Dorah, c'est la plus belle, mais elle est en France pour continuer ses etudes. Et celle la, elle vient a peine de rentrer.
"Ah non papa, il aime trop ca!!! Il aime vanter ses enfants parce qu'on fait des etudes en France"
vous savez a cette epoque avoir ses enfants a l'exterieur pour faire des etudes etait comme si les parents etaient riches, et entre eux ils s'imposait le respect par ca.. Donc ca c'etait l'hymne nationale de mon pere.
Claude: Ah ca! Je suis enchantee de faire ta connaissance Magalie...
Moi: Pareil pour moi.
Pendant tout ce temps Claude n'avait pas lacher ma main, c'est ma mere qui est accourue pour venir me chercher et m'emmener a la cuisine!
Une fois dans la cuisine, elle commence a me faire des remarques.
Maman: Mama, je t'ai deja dis, le travail d'abord oh! Pas les hommes en premier.
Moi: rooooo, M'man j'ai fais quoi?!
Maman: Que je suis bete?! J'ai bien vu comment le monsieur la te regardais, ca ne me plait pas du tout!
Moi: Tu inventes quelque chose ou quoi? tu exageres!
Maman: Je te parle, ecoutes moi seulement! c'est tout.
Ma grande soeur rentre en trombe dans la cuisine
Cass: Tout le monde sauf lui Magalie, stp!
Moi: Hein??!
Cass: Tu m'as bien comprise, tout le monde sauf Claude!
"Oh, mais elle a quel probleme celle la?!"
Moi: J'ai fais quoi c'est?
Cass: Rien pour l'instant, ne tombe pas dans son piege stp!
Je demande a ma soeur d'etre plus explicite, elle ne me repond pas et commence a s'affairer a la cuisine.
Quant a ma mere, elle est entrain de me parler des hommes.
Tout ca m'embrouille l'esprit et je me demande bien pourquoi ma soeur a eu a me menacer de la sorte par rapport a ce Claude.
Il m'a l'air bien pourtant, il est beau, bien coiffe, bien habiller, s'exprime tres bien.
"Qu'est ce qu'il peut bien avoir fait pour que Cassandra reagisse de la sorte?!"
Deux ans qu'il m'a annoncé froidement qu'il ne m'aimait plus. Deux ans qui m'a dit qu'il ne souhaitait plus se marier à moi
〤◕‿◕〤 IDÉE GÉNÉRALE 〤◕‿◕〤 Synopsis Les mésaventures de Jess, œuvre africaine, à l'auteur anonyme relate avec un humour hilarant voir totalement gabonais, les frasques d'un jeune homme séduisant blasé par le sexe et l'argent, rimant souvent avec risque et excès dans un Gabon folklorique et moderne peuplé de légendes mystérieuses. Le narrateur c'est inspiré de sa propre vie pour nous dépeindre cette chronique aux allures sombres et gaies. Le livre se compose de plusieurs parties et se verra quelques fois moralisateur. C'est sur une légère sonorité Bilangoumique (Bilagum dictionnaire argot gabonais) que l'écrivain nous entraine dans un univers surnaturel et familier. Je réclame d'ors et déjà votre indulgences pour les multiples fautes grammaticales et orthographiques! Bonne lecture cher(e)s lecteurs et lectrices biscuit! Slogan: Si t'aimes clic et message si t'aimes pas clic pour le fun
Prélude: -Allo! Salut la grande, on dit quoi? Ca tient toujours pour tout à l'heure?... Okay alors, 16h à la maison... Oui oui, sans probleme... Ok ma puce, bisous... Il etait encore 9h et à vrai dire je me levais à peine. La journée s'annoncait plutot longue et mouvementée. Au téléphone c'était ma meilleure amie Ferla Ondame, on se connait depuis 20ans maintenant. Rassurez vous, ca n'a pas toujours été rose entre nous, en vingt ans, tellement de choses se sont passées... Mon nom à moi c'est Myria Eyene née Azizet, j'ai 34ans un mari merveilleux et des jumeaux de 17ans Irwin et Grace et une petite fille de 7ans, Alene. Je suis rentrée il y a seulement 4ans et j'ai aussitot été embauchée comme chargée des relations exterieures dans une grande entreprise de la place. On est samedi aujourd'hui, et comme tous les samedis, Ferla et moi nous retrouvons soit au déjeuner soit pour le thé... Aujourd'hui on se voit donc pour le thé chez moi (ms vous connaissez la gaboma non? Y a pas que le thé ooh). Je me lève vraiment malgré moi, je me suis couchée tard. Il faut que je fasse les gateaux, biscuits, et autres tartes pour tout à l'heure. - Kante! Kante! - Madame... - Mais tu n'entends pas? Ca fait 5mins que Ferla claxonne!!! - Pardon madame zetai toilet k... - aaaah laisse le bruit et vas ouvrir Ferla est la avec deux autres copines, Desirée et Cynthia. -Bonjour oooh installez vous je vous rejoins tout de suite! Je vais retrouver Grace dans sa chambre. -maman, stp viens m'aider à faire le service... -aaAanh, moi suis fatiguée han... -tsouooo, Grace, tu es fatiguée que tu fais même quoi dans cette maison? S'IL TE PLAIT Maman, lève toi un peu et viens m'aider ça ne va pas te tuer... Grace se lève bon gré mal gré et vient m'aider à transporter les desserts et autres gourmandises au buffet dressé pour l'occasion... Grace: Bonjour Ferla: oooooouh, le mannequin!!! On dit quoi ma chérie? Grace: On est là tata Ferla... Que sexy oh Ferla: Ah oui hein, il faut pas se laisser faire! Quand nous on avait ton âge, demande à ta mère on était maaaal ponceeeeeee hein, c'est pas ce que vous faites aujourd'hui là... Moi: dis lui ooh Fe... Grace: et voila, on y est! Le discours éternel... Après quelques petits fous rires, Grace nous laissait donc toutes les quatres. Fe: Mimi ta fille me rappele tellement toi a l'époque! Moi: hum, Fe... Physiquement peut-etre, mais elle est tellement plus sage que je ne l'étais à son âge... Tu te souviens?!! Fe: Et comment!!! En effet mon adolescence n'a pas été de tout repos, ni pour mes parents, ni pour moi... je me demande d'ailleurs par ou commencer... Tout à commencé l'année de ma 3eme...
Bonsoir à vous. je me présente. Otit, Oti, Anthony, Thony bref tous ces noms sont les miens. je ne peux pas ajouter a cela un nom de famille bien défini. vous saurez pourquoi tout en lisant mon histoire. je suis l'enfant de l'eau, l'enfant du Karma et meme pour certains l'enfant de la malédiction. Mais suis je vraiment une malédiction?
Kalinda Mon cœur est comme du verre cristallin très fragile. Il se briserait à rien. Non. Je corrige! Il a déjà été brisé. Piétiné encore et encore par mes parents adoptifs et ma sœur cadette. Aussitôt que cette naissance miraculeuse est survenue dans la famille, de ma petite sœur adorée... Je n'étais plus la saveur du jour. Je n'avais plus le moindre intérêt. Papa! Maman! Pourquoi m'avoir adoptée, si c'était pour m'abandonner, de même que l'avaient fait mes parents biologiques avant vous? Je ne comprends pas! Je ne peux me battre. Je ne peux me défendre. Je ne dois même jamais m'agiter... plus que de raison! C'est ce que me disent mes parents adoptifs depuis toute petite! Parce que mon cœur est fragile. Eh oui, vous l'avez bien compris! En plus d'être si durement traitée depuis l'enfance... Je suis aussi atteinte d'une maladie chronique. Je ne peux en aucun cas m'agiter... ce qui risquerait d'aggraver ma situation. Je me suis donc enfermé dans le silence. Dans un parfait anonymat, acceptant la défaite contre ma sœur cadette encore et encore... Acceptant l'éloignement constant de mes parents, petit à petit... jusqu'à être reniée et chassée de ma propre maison! Acceptant l'abandon et le rejet si cruel de tous les gens qui m'étaient si proches! Acceptant aussi tous mes rêves brisés. Mais c'était avant qu'il entre dans ma vie... lui... cet homme qu'on dit pourtant si dur et si cruel avec le sexe faible! Lui dont les femmes disent à Orlando qu'il a un cœur de glace! Il est devenu ma rédemption. Mon jardin secret. Ma fragile espérance. Ma vie peut-elle vraiment changer? Le soleil peut-il entrer dans ma demeure? C'est le rêve très vivide que William Fairsight tente de me vendre quand je le trouve à mon chevet à mon réveil, dans cette chambre d'hôpital si froide et impersonnelle, et qu'il affirme que ma maladie n'est pas du tout incurable tel qu'on me l'avait laissé croire jusqu'ici. William Fairsight m'a redonné vie. Comment pourrais-je lui témoigner mon éternelle reconnaissance? «Épousez-moi!» ordonne-t-il d'une voix qui est sans appel. «Ma vie vous appartient.» lui dis-je alors, d'un seul souffle. Il est mon sauveur, mon libérateur. Même s'il désirait m'infliger les pires tortures imaginables, tout cela pour son plaisir personnel, je l'accepterais sans hésiter! Mais William Fairsight est-il vraiment ce sadique empli de cruauté que toutes ces femmes décrivent? Petit à petit j'apprends à découvrir que derrière cette façade très cruelle, se cache en fait un homme très tendre!
Aujourd'hui, c'était mon quatrième anniversaire avec Charles-Antoine. Il m'avait dit de porter ma robe blanche pour une surprise qu'il avait organisée. J'ai passé tout l'après-midi à me préparer, à répéter mon « Oui », certaine qu'il allait enfin me demander en mariage. Mais quand je suis arrivée dans la salle de bal de l'Hôtel Impérial, la bannière disait : « Félicitations, Charles-Antoine & Carine ». Devant tous leurs amis et leur famille, il s'est agenouillé et a demandé en mariage son amie d'enfance, Carine Moreau. Il a utilisé la bague de sa mère, un bijou de famille. Celle qu'il m'avait montrée un jour, en me disant qu'elle était pour la femme avec qui il passerait sa vie. Puis il m'a présentée, moi, sa petite amie depuis quatre ans, comme « une très bonne amie ». Sa nouvelle fiancée m'a souri doucement et m'a dit que leur mariage serait libre, me donnant la permission de rester sa maîtresse. Je l'ai entendu confier son vrai plan à un ami : « Carine, c'est ma femme pour la galerie, mais Ambre, c'est mon jouet pour le plaisir. » Il pensait que j'accepterais d'être sa marionnette. Il avait tort. J'ai sorti mon téléphone et j'ai envoyé un message à un numéro que je n'avais jamais osé appeler. Celui de l'exécuteur testamentaire de mon père, avec qui j'étais en froid. « Je dois réclamer mon héritage. » Sa réponse a été instantanée. « Bien sûr, Mademoiselle Lefèvre. La condition est un mariage avec moi. Êtes-vous prête à procéder ? » « Oui », ai-je tapé. Ma vie avec Charles-Antoine était terminée.
Après trois années de mariage secret, Eliana n'a jamais rencontré son énigmatique mari jusqu'à ce qu'elle reçoive les papiers du divorce et qu'elle apprenne qu'il poursuit une autre femme de façon extravagante. Elle a repris ses esprits et a obtenu le divorce. Par la suite, Eliana a dévoilé ses différentes identités : femme médecin réputée, agente secrète légendaire, pirate informatique hors pair, designer célèbre, pilote de course et scientifique distinguée. Au fur et à mesure que ses divers talents sont connus, son ex-mari a été pris de remords. Il lui a demandé désespérément : « Eliana, donne-moi une autre chance ! Tous mes biens, même ma vie, sont à toi. »
Après quinze ans de mariage et une lutte acharnée contre l'infertilité, j'ai enfin vu deux barres roses sur un test de grossesse. Ce bébé était ma victoire, l'héritier qui allait enfin consolider ma place d'épouse de Marc Vitali, un caïd de la pègre marseillaise. Je comptais l'annoncer à la fête de sa mère, un triomphe sur la matriarche qui ne voyait en moi qu'une terre aride. Mais avant que je puisse célébrer, mon amie m'a envoyé une vidéo. Le titre criard disait : « LE BAISER PASSIONNÉ DU CAÏD MARC VITALI EN BOÎTE DE NUIT ! » C'était lui, mon mari, dévorant une femme qui ressemblait à une version plus jeune, plus fraîche de moi. Quelques heures plus tard, Marc est rentré en titubant, ivre et puant le parfum d'une autre femme. Il s'est plaint que sa mère le suppliait de lui donner un héritier, ignorant tout du secret que je portais. Puis mon téléphone s'est allumé. Un SMS d'un numéro inconnu. « Ton mari a couché avec ma copine. Il faut qu'on parle. » C'était signé par Dante Moreau, le parrain impitoyable de notre clan rival. La rencontre avec Dante a été un cauchemar. Il m'a montré une autre vidéo. Cette fois, j'ai entendu la voix de mon mari, disant à l'autre femme : « Je t'aime. Éliane... c'est juste du business. » Mes quinze années de loyauté, à bâtir son empire, à prendre une balle pour lui – tout ça, balayé comme du « business ». Dante ne s'est pas contenté de révéler la liaison ; il m'a prouvé que Marc était déjà en train de piller nos biens communs pour se construire une nouvelle vie avec sa maîtresse. Puis, il m'a fait une offre. « Divorce-le, » a-t-il dit, ses yeux froids et calculateurs. « Rejoins-moi. On bâtira un empire ensemble et on le détruira. »
Elena, ancienne héritière choyée, a soudain tout perdu lorsque la vraie héritière l'a piégée, que son fiancé l'a ridiculisée et que ses parents adoptifs l'ont jetée dehors. Tous voulaient la voir tomber. Mais Elena a dévoilé sa véritable identité : l'héritière d'une fortune colossale, une hackeuse célèbre, une créatrice de bijoux de premier plan, une auteure secrète et un médecin doué. Effrayés par son retour en force, ses parents adoptifs lui ont réclamé la moitié de sa nouvelle fortune. Elena a dénoncé leur cruauté et a refusé. Son ex l'a suppliée de lui donner une autre chance, mais elle s'est moquée : « Tu crois que tu le mérites ? » C'est alors qu'un puissant magnat lui propose gentiment : « Tu veux m'épouser ? »
Il a fallu trois ans à Sabrina pour comprendre que son mari, Tyrone, n'avait pas de cœur. C'était l'homme le plus froid et le plus indifférent qu'elle ait jamais rencontré. Il ne la traitait jamais comme sa femme. Pour ne rien arranger, le retour de la femme bien-aimée de ce dernier a apporté à Sabrina des papiers du divorce. Le cœur de Sabrina s'est brisé. Espérant qu'il y avait encore une chance pour eux de faire fonctionner leur mariage, elle a demandé : « Petite question, Tyrone. Est-ce que tu divorcerais quand même si je te disais que je suis enceinte ? » « Absolument ! », a-t-il répondu. Comprenant qu'elle ne représentait rien pour lui, Sabrina a décidé de laisser tomber. Elle a signé l'accord de divorce alors qu'elle était allongée sur son lit de malade, le cœur brisé. Étonnamment, ce n'était pas la fin pour le couple. C'est comme si les écailles tombaient des yeux de Tyrone après qu'elle ait signé l'accord de divorce. L'homme autrefois si insensible a rampé à son chevet et l'a suppliée : « Sabrina, j'ai fait une grosse erreur. S'il te plaît, ne divorce pas. Je promets de changer. » Sabrina a souri faiblement, ne sachant que faire...
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