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Pendant deux ans, j'ai tenté de percer le mystère de Louis, mon époux, mariée à cet « Ascète » qui maintenait le château de Valois dans un silence glacial. Alors que je venais d'appeler mon frère pour enfin demander le divorce, j'ai découvert la vérité qui brisa mon cœur : Louis ne priait pas, il adorait le portrait de sa cousine, Camille, la caressant avec une passion qu'il ne m'avait jamais montrée. De son dédain indifférent en public alors qu'il explosait de fureur pour protéger Camille dans un club, à ce naufrage où il m'a délibérément laissée me noyer pour la sauver elle, puis à l'hôpital où il a impudemment exigé mon sang et ma chair pour sa "bien-aimée" inconsciente, j'ai compris mon rôle d'outil sacrificiel. Mon « amour » pour lui n'avait été qu'une façade grotesque, un pansement misérable sur son obsession morbide, et la femme que j'étais devenue n'était qu'une coquille vide, vidée de toute estime de soi. Mais cette révélation ultime fut aussi ma libération : l'amour était mort, oui, mais ma vengeance, telle une flamme glaciale, ne faisait que commencer, et avec l'aide de mon frère, l'Ascète allait enfin goûter au vide qu'il m'avait infligé.