Tours de passe-passe avec le destin
Tours de passe-passe avec le destin
Assise près de sa sœur, sous le regard de leur grand-mère, Virginie décortiquait les légumes. Comme tous les vendredis matins, elles allaient toutes au champs, faire le nettoyage et ramasser les légumes.
Les garçons quant à eux allaient à la pêche ou à la chasse avec les oncles puis en soirée c'était le dépucelage de la viande, découpage des légumes vert, nettoyage de tubercules, tarots qui iront au congélateur.
C'est dans leur activité favorite je souligne le kongossa, qu'elles décortiquent les feuilles de maniocs. Virginie le fait avec beaucoup de difficulté, la fatigue dans les yeux. Elle est enceinte, de 2 mois à peine et le premier trimestre est toujours difficile, on le sait...
Malgré cela, elle aide l'autre avec la bonne humeur.
[sonnerie de téléphone]
[sonnerie de téléphone]
Maman Agathe (lui tendant le portable) : tiens !
Virginie se dépêche d'essuyer ses mains, sourire aux lèvres elle le récupère. Elle sait qui l'appelle, son bien aimé. Qui n'a d'ailleurs donné aucune nouvelle de toute la Journée. Chose qui l'avait tout de même inquiété.
Le numéro qui s'affichait à l'écran n'était pas un numéro du Gabon, plutôt un +33. Sans chercher à comprendre, Virginie se jeta à même le sol en larmes. Des larmes vraiment chaudes. Sa sœur et sa grand-mère n'arrivaient à comprendre ce qui se passait à cet instant. Depuis quand lorsqu'un portable sonne, sans avoir décroché on pleure ?
Le téléphone sonnait, et Virginie pleurait toujours. Qu'est-ce qu'il y a ? Ses proches n'arrivaient pas à comprendre.
Maman Agathe (paniquer) : Virginie qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi ces larmes ?
Virginie (assise à même le sol) : mémé Ernest est partie, Ernest a voyager et m'a laissé seule !
Maman Agathe (perdue) : comment tu le sais ? tu n'as même pas répondu.
Virginie (en larmes) : il est parti ! Il est parti !
Ernest de son côté n'arrêtait pas d'appeler. C'est toi qui voyage sans prévenir c'est encore toi qui appelle beaucoup !
La nuit a été longue pour Virginie, très longue. Comment allait elle faire avec une grossesse dans les mains ? une grossesse sans père ? C'est comme ça que cela allait être qualifié, A son jeune âge se retrouver à élever un enfant toute seule ?
C'était trop pour elle, au-dessus de ses forces se dit-elle.
Ernest avait remis ce portable à Virginie la veille, il l'avait acheté un nouveau portable pourtant l'ancien était encore opérationnel, une nouvelle carte SIM, l'avait ouvert un compte en banque dans lequel il avait versé la somme de 500 mil.
La réalité était devant ses yeux mais aveuglés par l'amour, impossible de le remarquer. Qui sommes-nous pour la juger ? Personne. Même si à sa place j'aurais détecté qu'il y avait une bombe qui se préparait.
Pourtant il savait qu'elle attendait un enfant, enfant voulu et désiré par tous les deux. Des idées noires n'ont cessées de défiler dans sa tête. Ernest n'arrêtait pas d'envoyer des messages de son côté.
[sonnerie de téléphone]
[sonnerie de téléphone]
Prise de colère Virginie prends l'appel et se met à traiter son homme, oui son homme de tous les noms d'oiseaux existants sur cette terre et même ceux existant dans sa tête. Elle ne l'a pas raté, toute sa frustration est sortie, Ernest ne disait rien, il l'écoutait silencieusement. Qu'allait il dire d'ailleurs ? RIEN. On ne peux prétendre aimé une personne et l'abandonner sans préavis.
Virginie (Reniflant) : je te déteste Ernest [snif] de tout mon cœur, je te déteste profondément [snif].
Ernest (soupirant) : tu me comprendras un jour, je l'ai fait pour nous, pour nous trois.
Virginie (hurlant) : pour nous Ernest ? Nous c'est qui ? Tu m'abandonnes et c'est pour nous ? Je vais dire quoi à mes parents ? Ils vont comprendre quoi ? Que j'ai été stupide de me donner à un homme qui m'a grossis et pris la fuite par la suite ? Un homme sur qui tout le monde m'avait parlé ?
Ernest : ...
Virginie (en larmes) : mieux tu m'oublies, tu oublies cet enfant car dès demain il n'existera plus !
Ernest (haussant le ton) : n'ose pas Virginie ! N'ose même pas sinon tu ne vas pas me reconnaître !
Virginie : lorsque tu as pris cet avion, tous tes droits sur nous ont disparus !
Clic.
Elle balance le portable sur son lit et recommence son marathon de larmes. Finalement les gens avaient raison, ses parents qui disaient qu'il n'allait l'emmener nulle part.
Ernest avait donné raison à ces gens. Les choses de la honte.
Je vous explique...
Les deux vivaient dans le même quartier, Alibandeng. Pas besoin d'envoyer l'argent du taxi pour se voir, quelques pas et elle arrivait à la maison. Au début la relation était cachée, à vrai dire Virginie se retenait un peu vu la différence de nationalité, la peur du regard des autres, les jugements...
Ernest est un togolais ayant grandi et vécu au Gabon, néanmoins les gens l'appelaient ainsi « le togolais là » du coup la petite avait acceptée ses avances pour le bouffer comme on dit chez nous, mais ce n'est pas l'argent de tous les garçons on bouffe. Voici comment du jour au lendemain la petite est tombée amoureuse, tous les organes chez le pauvre petit « togolais là » il y a des hommes qui dorment avec le sel et les pièces rouges sur le lit !
En même temps ce n'était pas un clochard... toujours propre, bien parfumé, les cheveux taillés et contours bien dessinés. Un belle homme il faut dire.
La preuve en est, même les tantes de Virginie étaient attirées par lui. D'ailleurs c'est l'une d'elle qui avait révélée aux parents qu'ils étaient ensemble. On peut faire ça ?
Les oncles de Virginie étant très protecteurs, avaient alors convoqué Ernest chez eux pour bien le mettre en garde mais aussi pour prouver à leur fille qu'ils n'allaient aller nulle part à deux !
Les jours sont passés, les larmes ont cessées de couler et le petit évoluant toujours dans le ventre de sa mère. Comme cela a été dit plus haut, cet enfant avait été désiré par conséquent l'enlever, trop compliqué à faire. On parle, on parle mais le cœur sait.
Virginie ne parlait toujours pas à Ernest, la colère était encore belle et bien présente dans son cœur.
Gisèle (sa tante, en langue) : dis moi un peu Virginie ?
Virginie (petite mine) : hum ?
Gisèle (la fixant) : tu es enceinte han ?
Virginie (soutenant son regard) : Non, pas du tout.
Gisèle (la dévisageant) : quand ça va pourrir ici, ça va sentir !
Effectivement le fruit a vite pourrit dans les mains de Gisèle. C'est sa langue qui ne sait pas rester dans sa bouche. c'est aussi cette dernière qui avait annoncé leur relation. Ministre du Ministère de la communication c'est elle !
Virginie dormais quand sa sœur est venue la prévenir qu'elle était demandé au salon. A sa grande surprise, toute la maison y étaient. Son regard a croisé celui de Gisèle, celle-ci assise grand pied sur petit pied, la bouche pointue.
La machine est lancée, mieux assumée ses problèmes une bonne fois pour toute. Sa grand-mère était au courant, en même temps c'est la seule à l'avoir toujours soutenue dans sa relation. Sa mère quant à elle, l'observait de loin. Le regard un peu déçu je peux dire.
Les oncles ont parlé, sont montés, descendus, le « togolais là » a déjà mis l'eau dans coco ou bien ? Du moment qu'elle n'embête personne avec ses charges. Pour eux quoi ? C'est juste du bruit dans le vent.
Vu qu'elle ne voulait plus avoir aucun contact avec le père, Ernest s'occupait des deux prunelles de ses yeux par le billet de sa petite sœur et envoyait des sous dans le compte. Oui la rancune tenace.
Sa grossesse, Virginie la vivait pleinement et merveilleusement bien. Chose qui dérangeait ses tantes qui s'attendait au pire pour elle, la voir souffrir avec son enfant « sans père ».
C'est une petite fille, le bonheur se voit sur son visage, avec le temps Virginie avait compris qu'elle devait S'y faire, que la vie ne s'arrêtait pas au départ du père, qu'il fallait se relever pour son enfant.
De plus elle n'était pas seule, les parents d'Ernest étaient bien présents. Ils n'ont pas fait dans la dentelle. Il fallait montrer aux gabonais qui ils étaient.
Ceux là qui pensaient la voir souffrir dans le quartier ont très vite eu honte.
Avant 6 mois de grossesse la layette était prête. Virginie occupait une chambre toute seule, chambre assez grande pour accueillir le bébé. Le berceau et l'armoire avaient déjà été installés, un climatiseur également.
Comme on dit souvent, l'enfant dure seulement dans le ventre. Étant primipare, le bébé pouvait arriver plus tôt.
Effectivement, à 33 semaines, la petite vu le jour.
Yvette (sa mère) : comment va-t-elle s'appeler ?
Virginie (fatiguée) : ...
Yvette (la regardant) : Virginie ?
Virginie (agacer) : elle portera le nom de son père.
Yvette (croisant les bras) : et pourquoi ?
Virginie (croisant son regard) : Et pourquoi pas maman ? C'est son père non ?
Là aussi on va faire le débat ?
Yvette : c'est le père de ton enfant mais pas ton mari.
Virginie rigole simplement pour ne pas s'énerver.
Virginie : du début à la fin c'est Ernest qui a entretenu cette grossesse, même la nourriture que je mangeais, c'est son argent qui achetait. On ne va pas débattre là dessus maman.
Yvette : merci virginie, merci de me parler ainsi.
Virginie (c'est pas mon problème) : ma fille va s'appeler KOFFI, KOFFI key-Dammarys.
#chapitre I
+++MBINA VIRGINIE+++
Elle est même sérieuse qu'elle veux se fâcher ? Avec qui ? Même un sachet de riz non parfumé je n'ai jamais vu durant 8 mois et c'est elle qui vient se fâcher ? N'importe quoi !
Les parents d'Ernest sont arrivés, ils ont fait l'appel vidéo afin de montrer à leur fils son enfant qu'il a abandonné au Gabon.
Corine (Sa mère, me regardant) : Virginie ?
Moi (visage fermé) : non.
Corine (soupirant) : ok...
Il ne suffit pas d'envoyer l'argent pour penser qu'il n'y a plus de problème. Je n'ai pas envie de discuter avec lui, pas pour l'instant. Du moment qu'il s'occupe de son enfant, tout ira bien.
Ils ont réglé la facture de la clinique et je suis rentrée avec ma fille, là encore il fallait venir reconnaître l'enfant devant les miens pour éviter les problèmes. Quel genre d'abord ? Ça m'énerve à un point, il n'y a que Dieu pour comprendre ma douleur.
Mon oncle : Virginie ?
Moi (ferme) : tonton avec tout le respect que je te dois, je ne vais pas changer d'avis.
Ma mère (s'énervant) : on ne te parle pas une fois ? Toujours à jouer la têtue devant ses parents ? Mais ça veut dire quoi Virginie ! Tu te prends pour qui à la fin ! Un enfant n'oublie pas sa place et se tait devant ses parents !
Moi (la fixant) : et un enfant ne fait pas un autre enfant. Un parent n'est plus un bébé.
Ils restent choqués, c'est la première fois qu'ils me voient rétorqué.
Mémé (pour calmer) : mais il ne t'a pas épousée Virginie...
Moi (la regardant) : oui, c'est entre lui et moi et non avec son enfant. Vous avez tous vu ici même 50f je n'ai pas dépensé, et vous voulez l'enlever ce droit pourquoi ? Il pouvait rester penard en France et me tourner complètement le dos, chose qu'il n'a pas osé maman...
Ils ont parlé comme ils voulaient, mon enfant portera le nom de SON père. KOFFI Key-Damarys. Fin des haricots.
Les jours passent et sont totalement différents, je m'adapte à ma nouvelle vie de maman. Chance pour moi mes sœurs et ma grand-mère sont présentes. Ma mère qui devait l'être plus que quiconque est par contre très distante et fâchée. Première petite fille ? Et c'est ainsi ? Lolllllll cette grossesse m'a fait réaliser énormément de choses !
Mes frères aussi m'aident, de temps en temps ils reste avec Damarys lorsque je suis occupé avec les tâches ménagères ou ses grands-pères (mes oncles) la prennent.
Ernest ? Toujours la même position. Damarys a déjà 5 mois, ses parents passent prendre les nouvelles et déposer les affaires de leur enfant chaque mois, sa sœur a bien essayé de me raisonner mais zéro, la décision doit venir de moi, je n'ai toujours pas digéré.
Mémé (cognant à ma porte) : MBINA ?
Moi (levant les yeux) : entre, je donne le sein à l'enfant.
[porte qui s'ouvre]
Mémé (me regardant) : c'est comment ? Elle n'a pas dormi de la nuit ?
Moi (hochant la tête) : elle a mal au ventre.
Mémé (se plaçant devant moi) : il faut lui donner beaucoup d'eau pour la soulager.
Moi : hum...
Mémé : sa grand-mère est là il faut venir lui montrer l'enfant.
Moi : hum...
Effectivement maman était à la terrasse, je lui donne sa petite fille le temps pour moi de laver ses vêtements. Comme d'habitude elle fait des commentaires un peu bizarre mais ça n'engage qu'elle, j'ai mon sommeil dans les yeux je n'ai pas envie de me fâcher avec quelqu'un.
Maman (me regardant) : des nouvelles de son père ?
Moi (croisant son regard) : il va bien.
Maman (me fixant) : il est allé faire quoi en France ? Jusqu'à présent nous n'avons pas eu d'explication concernant son départ.
Le « nous » en question c'est pour qui ? Thip.
Mémé me lance un regard qui veut tout dire.
Maman (la langue mauvaise) : j'espère qu'il n'est pas allé rejoindre une autre femme là-bas han, parce que les gens là on les connaît !
Mémé (en langue) : c'est comment avec l'enfant ?
Maman (me fixant) : je ne fais que dire la vérité, si Virginie écoutait mes conseils on ne devait pas être à ce niveau.
Mémé (se fâchant) : à quel niveau ? L'enfant ne vous dérange pas, c'est quoi le problème avec elle ? Quand vous êtes allés faire vos enfants qui a dérangé qui ici ? Qui a mis la bouche dans vos affaires ?
Maman : ...
Mémé (fâchée) : il faut me laisser l'enfant tranquille ! Laissez-moi l'enfant tranquille je vous dit !
Maman : ...
J'étends le linge sur le séchoir et vais prendre ma douche.
.
Les paroles de maman ne m'ont pas laissé indifférente, j'ai passé toute la journée à ruminer ses mots dans mon esprit. Et si c'était vrai ? Qu'il était allé retrouver une femme en France ?
Venant de lui plus rien ne peu m'étonner, Ernest est beau et il le sait. Je me souviens bien, même lorsqu'il était au Gabon il y avait des femmes vraiment à l'aise qui dépensaient pour lui, qui équipaient même sa chambre. Des femmes mariées toujours en voiture et tout, je négligeais car il m'avait toujours rassuré... en plus on mangeait l'argent tous les deux...
En tous cas, mon cœur n'est pas en paix. C'est trop facile, ça dort.
Yanne (ma cousine) : aaah Virginie toi même tu connais les femmes là (nos mamans) et leurs bouches !
Moi (bousculant la tête) : hum hum (non non) c'est trop facile de banaliser ça.
Yanne (me regardant) : Ernest t'aime, tout le pays est au courant de ça, faut pas nous fatiguer.
Voici pourquoi je n'aime pas parler de mes doutes avec elle, madame voit toujours les choses en rose, il n'y a jamais de problème et au final elle pleure. Son corps est rempli de larmes, ça sort seulement.
+++KOFFI ERNEST+++
[paris]
Avant de me coucher et au réveil je regarde les photos de ma princesse, ce chaque jour. comment elle est belle comme sa maman. [sourire]
En parlant, madame est toujours sur sa décision, elle ne veut pas me voir même en photo. Quel moyen n'ai-je pas utilisé afin de discuter avec elle ? Quel membre de mon entourage n'est pas allé vers elle ?
Les gens qui sourient beaucoup ont énormément de colère lorsqu'ils s'y mettent. [me passant la main sur le visage].
On est tous d'accord qu'elle n'aurait pas accepté si je lui en avais parlé. Hum ? Madame devait commencer à pleurer limite dire qu'elle venait avec moi, c'était déjà tout tracé, impossible de faire machine en arrière. Elle finira par s'y faire.
J'avoue quand même qu'elle me manque, sa douceur et sa joie de vivre. [soupirant] tout ça c'est pour elles, afin qu'elles soient à l'aise. Si mes parents sont aux petits soins avec elles c'est grâce à ce voyage, qu'on arrête de me juger !
[bruit de l'ascenseur]
Je range le portable dans la poche de mon Jean et sors tout doucement de l'immeuble. J'ai envie de prendre l'air, de respirer autre chose en fait. Cette situation commence à me saouler.
Ma fille a maintenant 5 mois, impossible de la voir quand j'en ai envie. Je suis obligé d'attendre qu'un membre de ma famille se rende chez eux pour faire un appel vidéo. Bref ça me saoule.
[sonnerie de téléphone]
C'est Marion j'en suis sûr, qu'est-ce que je disais [regardant l'écran de mon portable] je rappellerai plus tard.
Le premier magasin que j'aperçois, je m'y faufile durant des heures à la recherche de je ne sais quoi puis je rentre me poser sur le canapé la mine bien froissée.
Marion (derrière le canapé) : bonsoir quand même !
Moi (nerveux) : salut !
Marion (faisant le tour) : tu pouvais au moins répondre à mes appels !?
Moi (fixant la télévision) : ...
Marion (me fixant) : ou me prévenir de ton déplacement.
Moi (fixant la télévision) : ...
Marion : eh oh ?
Moi (nerveux) : dois-je demander la permission avant de me déplacer ? Suis-je en prison ?
Marion (me fixant) : non, me prévenir par respect.
Moi (la fixant) : tu veux vraiment me saouler ce soir ?
Marion (s'asseyant sur moi) : désolée, je ne voulais pas te mettre dans cet état. Hum ? [me caressant le visage]
Moi (genre) : je ne suis pas d'humeur s'il te plaît !
Marion (déboutonnant ma chemise) : tu veux un massage ?
Moi (indifférent) : pas maintenant. Plus tard peut-être.
Marion (piquant une crise) : dis-moi, tu étais avec une femme Ernest ?
Thip, je la fais basculer sur le canapé et me rend dans la chambre. L'inconvénient de sortir avec des femmes plus âgées, premièrement elles sont trop jalouses, deuxièmement elles n'arrivent pas à se passer de s*x.
[porte qui s'ouvre]
Marion (rouge) : tu insulte mon intelligence Enerst ?
Ses cris se transforment en gémissements dans la salle de bain. C'est ça qu'elle veut ? Je le lui donne à volonté et comme cela se doit.
Marion (agrippée au bord du lavabo) : tu me rend ding...ueeeeee Ernest !
Moi (allant plus vite) : je sais !
Elle crie comme une gamine de 16 ans, sous le feu de l'action je lui donne des claques bien sonores ce qui a le don de la faire jouir. Sa mouille coule le long de ses cuisses toutes rouges.
On ne va pas se mentir qu'elle est vachement bonne pour son âge ! 45 ans et les seins toujours debout, son derrière ? N'en parlons pas ! Rien qu'en y pensant mon engin se gonfle encore de sang !
Moi (crachant) : shiiitttttt !
Marion (tremblant comme une feuille) : oh ouiiiiiiiiiiiiiiii !
Splash !
Je me retire et vais prendre une douche tiède.
Marion (à mon oreille) : ta qu*ue est tout aussi belle que ton visage ! [me donnant un tape]
Quelle perv*rse !
Je suis une bel homme, propre et élégant, il n'y a pas de raison qu'elle ne puisse pas flasher sur moi. En plus je lui donne ça, propre, elle me mange littéralement dans la main.
Vous pensez qu'elles aiment les noirs pourquoi ? C'est justement à cause de leur côté sauvage, même si les blancs le sont plus que nous ! Notre instinct animal les rend complètement dingue [sourire en coin]
Ses cartes, c'est moi qui les gère. Des plafonds ? Il n'y en a pas. J'étais tranquille chez moi, elle a décidé de me faire venir dans son pays, qu'elle assume !
[ping sms]
Virginie : bonsoir Ernest.
Hello c'est les vacances je décide de m'écrire un peu. Plongez vous dans mon monde
L'histoire de Samrane, c'est l'histoire de tous les hommes, c'est l'histoire de l'orgueil et de la presse sociale. L'histoire de l'amour qui fuit quand on le cherche
Prologue (Quelque part au Nigeria) (il y a quelques années) Dans une hutte sombre, un homme d'une certaine classe est assis sur une paillasse rougit par la poussière face à un féticheur. - Oga - Ashe... - Oga, je suis venu te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi. - Ashe... - Grâce à toi mes pirogues de sable sont prospères ! Mes mines de gravier aussi. Oga je suis millionnaire... - Ashe... - Oga, tu es très fort et tes génies sont très puissants et je leur ai apporté ce qu'ils aiment... - Ashe...
Prologue Un jour le lion malade, aho lolololo il a demandé la cause de sa maladie, Rien ne saurai le guérir aho lolololo Ama zinkpè, zinkpè sans caleçon Zinkpè bonne appétit merci! Mes amies et moi rivalisons d'ardeur dans un déhanchement pleins de joie. Nous éclatons de rire... "Dotou! Dotou!" J'aperçois les femmes qui reviennent des champs à la lisière de la forêt. Ma mère m'appelle pour que je vienne la décharger de son bagage de tête. Elle porte mon petit frère Tundé sur son dos, ses outils dans une main et sur sa tête un fagot de bois. Elle a l'air fatiguée. J'abandonne mes jeux et me précipite pour la décharger. Le fagot est transféré d'elle à moi et je me saisis de ses outils.
J'ai fait tout le chemin du retour pour fêter mon anniversaire avec mon mari et ma fille. Cependant, non seulement ils ont oublié mon anniversaire, mais ils préparaient tous les deux une surprise pour ma demi-sœur. Pendant sept ans de mariage, pour soutenir la carrière de mon mari, j'ai dû vivre séparée de lui et de ma fille. Contre toute attente, cela leur a permis, à eux et à ma demi-sœur, de former presque une vraie famille. J'ai cru un jour qu'en donnant tout ce que je pouvais, je pourrais obtenir leur véritable amour. Mais lorsque la cruelle vérité a brisé cette dernière lueur d'espoir, j'ai demandé le divorce sans hésiter. Peut-être est-ce parce que je me suis concentrée sur ma famille ces dernières années qu'ils ont oublié que je suis en réalité une rare génie des affaires ! Je ne serais plus jamais la pauvre femme qui implore leur attention. Même s'ils s'agenouillaient devant moi, pleurant et implorant mon pardon, je ne leur accorderais aucune attention. Cette fois, je vais faire en sorte que tout le monde me regarde d'un œil nouveau.
Ayant décidé d'aller en aventure à l'autre bout du monde alors qu'elle n'avait pas assez de moyens, Anna-Louisa était donc obligée de traverser le désert à pied mais ce qu'elle ignorait était le fait qu'elle allait se trouver piégée dans le désert d'Oman où les hommes du cheikh l'avaient capturé pour qu'elle devienne la concubine du cheikh. Parmi les douze concubine, elle était la favorite du cheikh et malgré ses multiples tentatives de fuite, rien n'avait jamais marché car l'amour l'avait assommé et elle avait décidé de ne plus jamais quitter cet homme.
Maia a grandi comme une héritière choyée, jusqu'à ce que la véritable fille revienne et la fasse accuser à tort. Avec l'aide de son fiancé et de sa famille, elle a envoyé Maia en prison. Quatre ans plus tard, libérée et mariée à Chris, le fils illégitime tristement célèbre, Maia était considérée par tous comme une perdante. Mais ils ont rapidement découvert qu'elle était en secret une joaillière renommée, une hackeuse d'élite, une chef cuisinière célèbre et une conceptrice de jeux vidéo de premier plan. Alors que son ancienne famille implorait son aide, Chris a souri calmement. « Chérie, rentrons à la maison. » C'est seulement à ce moment-là que Maia a réalisé que son mari « inutile » était en réalité un magnat légendaire qui l'adorait depuis le début.
Chassée de chez elle par son père après le divorce de ses parents, Juliette Durand accepte un marché risqué pour sauver son frère malade : passer une nuit avec Alexandre Lefèvre , l'homme le plus puissant de la ville. Cinq ans plus tard, elle revient avec ses jumeaux, prête à récupérer ce qui lui appartient. Mais tout bascule lorsqu'elle croise de nouveau Alexandre et il lui lance : - Pourquoi ton fils est-il mon portrait craché ?
Tout le monde savait qu'Amelia avait poursuivi Jaxton pendant des années, allant même jusqu'à se faire tatouer ses initiales sur la peau. Lorsque les rumeurs malveillantes se sont répandues, il a ajusté ses boutons de manchette avec indifférence et a ordonné à Amelia de s'agenouiller devant la femme qu'il aimait vraiment. Bouillonnant de rage, elle a jeté sa bague de fiançailles sur son bureau avec colère et est partie. Peu de temps après, elle a accepté la demande en mariage d'un milliardaire, et leur mariage a envahi tous les réseaux sociaux. Jaxton a cédé à la panique. « Elle t'utilise pour me rendre jaloux », a-t-il craché. Le milliardaire a simplement souri. « Être son protecteur est un honneur. »
Après deux ans de mariage, Brinley a tout compris : le bonheur auquel elle croyait n'était qu'une illusion. Pour épouser Colin, elle a rompu tout lien avec sa famille, mais elle a été trahie et s'est retrouvée avec un faux certificat de mariage. Elle a finalement compris qu'il ne l'aimerait jamais, alors elle a appelé son père, dont elle était éloignée depuis toutes ces années, et a accepté le mariage qu'il avait arrangé pour elle. Brinley est devenue la risée de tous, un jouet dont Colin s'était débarrassé. Pourtant, elle s'est réinventée : pilote de course de renommée mondiale, expert en stratégie de casino, et créatrice de mode renommée. Lorsque Colin a tenté de la reconquérir, un autre homme a attiré Brinley à lui. « Elle porte déjà mon enfant. Tu n'arrives pas à passer à autre chose ? »
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